Amélioration du voyage intra-africain en avion et concurrence sur les salaires dans l’industrie de l’aviation

L’industrie de l’aviation en Afrique

L’African Civil Aviation Commission continue de faire des efforts pour améliorer le voyage intra-continental en avion en Afrique. Selon un communiqué de presse daté du 27 mars 2023, l’organisation travaille en collaboration avec d’autres acteurs de l’industrie, tels que l’Union africaine et l’Association africaine de l’aviation, pour promouvoir les voyages en avion entre les pays d’Afrique.

Les avantages du voyage intra-africain

Le voyage intra-africain en avion présente de nombreux avantages. Il permet une augmentation des échanges commerciaux et des investissements entre les pays africains, ce qui peut conduire à une croissance économique accrue pour l’ensemble du continent.

En outre, voyager en avion peut aussi améliorer l’intégration régionale, en facilitant les déplacements de personnes et la connectivité sur le continent. Cela pourrait permettre un meilleur partage des compétences et des ressources, ainsi qu’une plus grande ouverture culturelle.

Les défis du voyage intra-africain

Bien que les avantages du voyage intra-africain soient nombreux, il existe également des défis à relever. L’un d’entre eux est la difficulté à trouver des vols directs entre les différentes destinations africaines, ce qui peut rendre les voyages coûteux et peu pratiques. Les infrastructures aéroportuaires sont également un défi à relever, car elles doivent être modernisées pour répondre aux normes de sécurité internationales et pour supporter l’afflux de passagers.

Enfin, la gestion des visas peut également être un obstacle pour les voyageurs intra-africains, car il peut être difficile d’obtenir les documents nécessaires pour entrer dans certains pays sans obstacles administratifs.

Les projets en cours pour améliorer le voyage intra-africain

Malgré ces défis, plusieurs projets sont en cours pour améliorer le voyage intra-africain en avion. L’un d’entre eux est la mise en place du Single African Air Transport Market (SAATM), qui vise à libéraliser le marché aérien africain et à faciliter les voyages intra-africains. Ce projet est soutenu par l’Union Africaine et est déjà entré en vigueur dans plusieurs pays africains.

Les acteurs de l’industrie travaillent également ensemble pour améliorer l’infrastructure aéroportuaire en Afrique. Par exemple, un certain nombre d’aéroports continentaux, tels que ceux de Lagos, Johannesburg et Nairobi, ont récemment été modernisés pour répondre aux normes internationales.

Conclusion

Le voyage intra-africain en avion a le potentiel de stimuler la croissance économique et l’intégration régionale en Afrique, mais il reste encore des défis à relever pour rendre les voyages plus pratiques et accessibles. Les projets actuels, tels que le SAATM et les investissements dans l’infrastructure aéroportuaire, sont des étapes importantes pour faire progresser l’industrie de l’aviation en Afrique.

La Commission Africaine de l’aviation poursuit ses efforts pour promouvoir le voyage intra-africain

La Commission Africaine de l’aviation civile (AFCAC) met tout en œuvre pour mettre en place le Marché Unique du Transport Aérien Africain (SAATM), qui pourrait être la clé pour un âge d’or du développement de l’aviation en Afrique. Dans une interview avec AviaDev, la Secrétaire Générale de l’AFCAC, Adefunke Adeyemi, a donné un aperçu des développements intervenus au cours des six derniers mois et des progrès réalisés par la commission dans la mise en œuvre du SAATM. La commission est également à la tête de la libéralisation de la zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA).

Depuis son entrée en fonction il y a six mois, Adefunke Adeyemi a apporté des changements pour rendre l’AFCAC aussi visible que possible. Des changements internes ont débuté avec une mise à jour des sites Web de la commission, qui sont des cartes de visite pour le monde et un moyen pour les parties prenantes de comprendre l’objectif de l’AFCAC.

La Commission Africaine de l’aviation civile: une agence spécialisée de l’Union africaine

Créée en 1969, l’AFCAC est une agence spécialisée de l’Union Africaine pour le développement et la réglementation de l’aviation civile en Afrique. Elle est également l’agence d’exécution du SAATM et de l’AfCFTA, qui sont des incitatifs critiques pour le développement de l’aviation, des itinéraires, des échanges et des activités économiques.

L’objectif de l’AfCFTA est d’éliminer les barrières commerciales sur le continent, et si elle est mise en œuvre correctement, elle ferait de l’Afrique le plus grand bloc commercial du monde. Le rôle de la commission de l’aviation civile est de veiller à ce qu’elle soit mise en œuvre correctement et que plus de villes soient reliées par voie aérienne, permettant ainsi aux personnes de voler vers de multiples destinations. Elle s’assure également de la sécurité, de la sûreté et de la protection de l’environnement pour la durabilité de l’aviation en Afrique. La commission est un petit secrétariat avec un vaste portefeuille de programmes à exécuter, elle doit donc s’engager avec des partenaires et d’autres États.

Les efforts de l’AFCAC pour promouvoir l’aviation en Afrique

L’AFCAC a introduit une lettre d’information trimestrielle et des projecteurs hebdomadaires pour les États africains. Chaque semaine, elle présente un État africain, un moyen puissant pour les États de partager leurs développements dans l’aviation civile avec le monde. Elle donne également à tout le monde une compréhension claire des États, des parties prenantes et des objectifs de l’AFCAC.

La commission a également nommé des ambassadeurs du SAATM pour amplifier le message de l’aviation durable en Afrique. Ces ambassadeurs sont des professionnels expérimentés qui peuvent s’engager avec les États au niveau gouvernemental et le secteur privé également. L’idée est d’avoir ces vétérans de l’industrie, qui sont imprégnés de l’aviation, à la fois sur les aspects réglementaires, politiques et pratiques de l’aviation pour être en mesure de soutenir notre travail et d’amplifier le message autour de l’AFCAC et de ce que nous essayons de réaliser, en particulier sur le marché unique du transport aérien africain.

Mise en place du projet pilote SAATM

Le 22 novembre, l’AFCAC a lancé les projets pilotes de mise en œuvre du marché unique africain du transport aérien (SAATM PIP), qui comptent maintenant 19 États africains impliqués. Cette idée a débuté en 1988, et l’AFCAC a cherché le meilleur moyen de la mettre en œuvre pendant des années. L’un des meilleurs moyens de le mettre en œuvre est de commencer par les pays ayant des exigences minimales, connues sous le nom de SAATM enableurs.

Ils analyseront le PIB de la nation, la macroéconomie, ainsi que les questions spécifiques à l’industrie, telles que les niveaux de sécurité, l’infrastructure et les traités internationaux de droit aérien, pour n’en citer que quelques-unes. Ils détermineront également si les pays en question répondent aux normes IOSA et ICAO. L’AFCAC a commencé à choisir les pays qui ont des conditions favorables et qui sont disposés à signer des accords bilatéraux avec d’autres États pour des vols de cinquième liberté.

En résumé, la Commission Africaine de l’aviation civile continue de se concentrer sur la mise en œuvre du SAATM et de l’AfCFTA, ce qui permettra de dynamiser l’aviation en Afrique, d’encourager les échanges et les propositions économiques intra-africains, ainsi que de renforcer l’image de l’AFCAC.

SAATM : l’aviation en Afrique prend de l’envol

Le marché de l’aviation en Afrique connaît une expansion notable ces dernières années, sous l’impulsion de l’Union Africaine (UA) et la Commission de l’aviation civile africaine (CAFAC). Cette dernière œuvre pour un développement des échanges intra-africains dans l’espace aérien en Afrique.

C’est dans cette optique que l’initiative Single African Air Transport Market (SAATM) a été lancée en janvier 2018. Elle vise à libéraliser le marché de l’aviation en Afrique, afin de faciliter les déplacements entre les pays africains et connecter les villes africaines par des vols directs et des vols de cinquième liberté.

Actuellement, SAATM PIP n’est pas considéré comme une initiative exclusive, mais plutôt comme un programme conçu en plusieurs phases. Les États africains sont dans des stades de développement différents en matière d’aviation, raison pour laquelle 19 États ont rejoint le programme depuis novembre 2022, portant le nombre total d’adhésions à 46 sur les 54 pays africains.

Objectif : multiplier les villes interconnectées

L’objectif principal de SAATM est de multiplier les villes interconnectées de l’Afrique par des vols de cinquième liberté. Les vols directs entre les paires de villes ne suffisent plus. D’où la nécessité de créer une véritable connectivité dans les couloirs aériens africains.

La Commission de l’aviation civile africaine (CAFAC) a élaboré un plan pour l’année 2023, avec des missions conçues pour des groupes de pays et des communautés économiques régionales. Le premier groupe de pays ciblés est Kenya et Afrique du Sud de part et d’autre du corridor, avec la Zambie ou la Namibie au milieu.

Les défis à relever pour l’aviation en Afrique

Le marché africain de l’aviation est actuellement dominé par les transporteurs non-africains, qui proposent près de 70% des voyages aériens en Afrique. Cela pose un défi à SAATM, qui souhaite renforcer les capacités des transporteurs africains. Pour atteindre ces objectifs, la CAFAC travaille avec des organisations telles que l’IATA, l’OACI, l’ACI, l’AIG, Boeing et Embraer pour élaborer des plans et des activités spécifiques chaque année sur le SAATM.

Ainsi, pour faire face aux défis de développement des transports aériens en Afrique, l’Union africaine a élaboré une stratégie de développement consacrée au secteur. Le Plan Directeur de Développement du Transport Aérien en Afrique (PDTPA), qui s’applique de 2019 à 2028, a pour objectif global de dépasser les défis identifiés et d’autonomiser l’aviation africaine.

Les défis se concentrant autour de la formation et de l’entretien des infrastructures aéroportuaires, de l’accès au financement et à l’investissement et de la libéralisation progressive des marchés de l’aviation.

Conclusion

SAATM et le PDTPA sont des initiatives majeures visant à favoriser l’essor de l’aviation en Afrique. Les prochains mois devraient permettre de mesurer les avancées réalisées et les différentes pistes de progrès envisageables.

La compagnie aérienne Air India a récemment annoncé qu’elle allait offrir une augmentation de salaire généralisée à ses employés pour rester compétitive sur le marché. La décision survient après l’annonce par d’autres compagnies aériennes de hausses de salaires et d’autres avantages en réponse à la pénurie de personnel sur le marché mondial de l’aviation.

Contexte

L’industrie aérienne indienne a connu une croissance soutenue ces dernières années, portée par l’expansion rapide de plusieurs transporteurs locaux tels que IndiGo et SpiceJet. Toutefois, la pénurie de personnel dans le secteur, y compris les pilotes, a entravé la capacité de la croissance. Les entreprises ont ainsi dû proposer des salaires plus élevés et d’autres avantages pour attirer les talents.

Proposition de salaires simplifiée pour les pilotes

En plus de la hausse de salaire généralisée, Air India a proposé une structure de salaire simplifiée pour ses pilotes. Le montant total de la rémunération sera réduit, mais les avantages tels que les allocations de vol et les indemnités seront inclus dans la nouvelle formule pour compenser de manière plus équitable les heures de travail supplémentaires.

Efforts pour rester compétitive

La surenchère en matière d’avantages et de salaires a eu un impact significatif sur les résultats financiers de certaines compagnies aériennes, obligeant les entreprises à trouver d’autres moyens pour rester compétitives. Par exemple, IndiGo a récemment mis en place un programme de primes pour les pilotes et les équipages de cabine qui atteignent des objectifs de performance spécifiques, tandis que Vistara, une filiale de Tata Sons, a annoncé une collaboration avec le spécialiste des services de voyage Booking.com.

Conclusion

La hausse de salaire proposée par Air India montre que la concurrence entre les compagnies aériennes continue de s’intensifier, les entreprises cherchant à attirer et à retenir les meilleurs talents. Nul doute que d’autres compagnies suivront l’exemple d’Air India pour rester compétitives dans un secteur où les besoins en personnel qualifié sont importants.

L'équipe d'Aviation Team

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Passionné des airs