Des victimes britanniques du crash du Boeing MAX tuées illégalement, selon une enquête du coroner

Un coroner britannique a statué que trois victimes britanniques du crash du Boeing 737 MAX en Éthiopie ont été tuées illégalement. Le coroner a souligné la défaillance du système MCAS de l’avion, ainsi que le manque de divulgation adéquate de ce système par Boeing aux autorités compétentes ou aux pilotes. Cette décision du coroner renforce les poursuites judiciaires déjà engagées contre Boeing par les familles des victimes.

L’accident du vol ET302 d’Ethiopian Airlines en mars 2019 a coûté la vie à 157 personnes, dont les trois ressortissants britanniques. L’enquête a révélé que le système MCAS, conçu pour prévenir le décrochage de l’avion, avait été activé de manière inappropriée, provoquant des mouvements involontaires de l’avion vers le bas. Cet incident fait écho à un autre crash du même type d’avion en Indonésie en octobre 2018.

Les familles des victimes ont intenté des poursuites contre Boeing pour négligence et faute professionnelle. L’entreprise américaine fait face à de nombreux litiges dans le monde entier en rapport avec ces accidents. Selon les avocats représentant les familles, la déclaration de ce coroner britannique renforce leur position dans les procédures en cours.

Depuis ces tragédies, Boeing a apporté des modifications au système MCAS et a mis en place une formation supplémentaire pour les pilotes sur le fonctionnement de ce système. Cependant, les critiques affirment que ces mesures ne suffisent pas à assurer la sécurité des vols et que des problèmes de conception plus larges persistents au sein de l’entreprise.

En plus des poursuites civiles, Boeing doit également faire face à des enquêtes des autorités de régulation, y compris la Federal Aviation Administration (FAA) aux États-Unis. Ces enquêtes ont remis en question les pratiques de certification de la FAA et la relation étroite entre l’agence et Boeing.

Tableau des accidents du Boeing 737 MAX :

Vol Date Nombre de victimes
ET302 – Ethiopian Airlines Mars 2019 157
Lion Air Flight 610 Octobre 2018 189

Les prochaines décisions des tribunaux concernant ces poursuites devraient avoir un impact significatif sur l’industrie aéronautique et la responsabilité des constructeurs d’avions en cas d’accidents. Pour les familles des victimes, il est essentiel d’obtenir des réponses sur les causes réelles de ces accidents et de garantir que de telles tragédies ne se reproduisent plus.

Des victimes britanniques du Boeing MAX tuées illégalement, selon une enquête

Lors d’une enquête cette semaine, la coroner du Sussex occidental, Penelope Schofield, a déclaré que les décès de trois ressortissants britanniques lors du crash du Boeing 737 MAX d’Ethiopian Airlines le 10 mars 2019 étaient illégaux. Les victimes, Sam Pegram, Oliver Vick et Joanna Toole, étaient respectivement âgés de 25, 45 et 36 ans. Pegram et Vick étaient tous deux des travailleurs humanitaires, tandis que Toole était militante pour la durabilité. Abdulqadir Qasim, 46 ans, un quatrième ressortissant britannique, est également décédé dans l’accident, mais il n’a pas été inclus dans l’enquête car son corps n’a pas été rapatrié au Royaume-Uni.

La décision de la coroner sera automatiquement transmise au Crown Prosecution Service (CPS), principal organe de poursuite pénale du Royaume-Uni. Boeing, quant à lui, a bénéficié d’une immunité de poursuites après avoir conclu un accord avec le Département de la Justice des États-Unis en 2021, moyennant une amende de 2,5 milliards de dollars. Bien que Boeing échappe à la juridiction du Royaume-Uni en matière de poursuites criminelles, une décision du CPS pourrait néanmoins avoir un impact majeur sur les décisions des instances judiciaires ailleurs dans le monde.

La coroner Schofield a souligné les lacunes du système d’augmentation des caractéristiques de manœuvre (MCAS) du MAX, soulignant les conclusions du rapport final de l’Autorité de l’aviation civile éthiopienne (ECAA) en décembre 2022.

Deux employés de Boeing accusés d’avoir dissimulé des informations critiques

En outre, la coroner a noté que deux employés de Boeing avaient sciemment trompé les régulateurs et les compagnies aériennes sur les détails du système MCAS, tandis que Boeing avait fourni au département de formation d’Ethiopian Airlines des informations incomplètes après le crash de Lion Air en octobre 2018, également causé par le système MCAS.

L’immunité de poursuites dont bénéficie Boeing sera contestée en Louisiane plus tard ce mois-ci, et cela sera le premier de nombreux procès intentés contre le constructeur d’avions. Un juge américain devrait fixer une date de procès en novembre pour les familles des victimes qui réclament des dommages et intérêts à Boeing. Selon 7News, il y a tellement de familles qui poursuivent la compagnie en justice que les tribunaux devront organiser plusieurs procès en regroupant les familles par groupes de quatre à six.

En mai, le juge fédéral américain Jorge Alonso a rejeté l’argument de Boeing selon lequel il ne devrait pas avoir à verser des indemnisations pour la douleur et la souffrance des victimes. Alonso a affirmé que les preuves montrent que les passagers ont ressenti qu’ils allaient s’écraser dans une mort certaine.

Un incident survenu lors d’un vol de United Airlines a été causé par un choix de repas en classe affaires, selon les informations rapportées. En effet, un passager perturbateur aurait été contrarié par le fait que son choix de repas n’était pas disponible à bord de l’avion. Cela aurait entraîné le détournement du vol vers une autre destination afin de résoudre la situation. Cette affaire souligne l’importance de la qualité des services offerts aux passagers, même en classe affaires.

Dans un autre événement lié à l’aviation, un avion de la compagnie Air Tanzania a finalement pu retourner chez lui après avoir été saisi aux Pays-Bas pendant sept mois. L’appareil, un Airbus A220, avait été immobilisé à la suite d’un différend commercial entre Air Tanzania et un fournisseur néerlandais. Après de longues négociations, l’avion a été libéré et il a pu retrouver les airs. Cette histoire met en lumière les défis auxquels les compagnies aériennes peuvent parfois être confrontées dans leurs opérations internationales.

En matière de finances, le Nigeria et l’Éthiopie ont échangé 100 millions de dollars de fonds bloqués appartenant à des compagnies aériennes. Ces fonds avaient été gelés en raison de difficultés économiques et de restrictions financières. Cet échange permet aux compagnies aériennes des deux pays de récupérer une partie de leur argent et de continuer à fonctionner malgré les défis économiques auxquels ils sont confrontés.

Le secteur du transport aérien cargo continue de faire face à une demande faible, comme l’indique le rapport du mois de mai. La pandémie de COVID-19 a entraîné une diminution significative des expéditions de fret aérien, ce qui a un impact sur les revenus des compagnies aériennes. Les transporteurs doivent trouver des solutions pour surmonter cette situation difficile et s’adapter à la nouvelle réalité du marché.

Enfin, le groupe Virgin a choisi de ne pas exercer ses options pour les avions supersoniques Boom. Cette décision reflète les défis auxquels les compagnies aériennes sont confrontées dans le contexte actuel, où la demande de voyage reste incertaine. Les avions supersoniques, bien que prometteurs en termes de vitesse et d’efficacité, pourraient ne pas être viables sur le long terme. Les compagnies aériennes doivent donc prendre des décisions stratégiques pour assurer leur succès à long terme.

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