Le bénéfice de la fermeture de l’espace aérien nigérien pour le Ghana
La fermeture de l’espace aérien du Niger a entraîné un détournement accru des vols par le Ghana, ce qui bénéficie à l’industrie de l’aviation du pays en lui apportant des recettes supplémentaires grâce aux droits de survol et aux revenus associés. En outre, cette fermeture aérienne a élargi la zone où les vols ne peuvent pas opérer, rendant ainsi la Libye et le Soudan des zones d’interdiction de vol.
Des grandes compagnies aériennes telles que British Airways, Lufthansa et Air France ont dû rediriger leurs vols par le Ghana, ce qui entraîne une augmentation du temps de vol et des coûts supplémentaires.
Bénéfices financiers pour le Ghana
La redirection des vols par le Ghana apporte des avantages financiers considérables au pays. Grâce aux frais de survol facturés aux compagnies aériennes, le Ghana connaît une augmentation de ses revenus. Ces fonds supplémentaires peuvent être réinvestis dans l’industrie de l’aviation pour améliorer les infrastructures aéroportuaires et renforcer la sécurité aérienne.
Impact positif sur le secteur du tourisme
La redirection des vols par le Ghana offre également des opportunités économiques pour le secteur du tourisme du pays. Les passagers en transit peuvent choisir de prolonger leur séjour au Ghana et découvrir les attractions touristiques locales. Cela stimule l’industrie touristique ghanéenne, créant ainsi des emplois et contribuant à la croissance économique.
Conséquences pour les compagnies aériennes
La fermeture de l’espace aérien nigérien et la nécessité pour les compagnies aériennes de rediriger leurs vols par le Ghana ont entraîné des conséquences pour ces entreprises. Outre les coûts supplémentaires liés au carburant et aux frais de survol, les compagnies aériennes doivent également faire face à des temps de vol prolongés, ce qui peut impacter leurs horaires et leur productivité.
Rôle du Ghana dans la gestion des vols de déroutement
La capacité du Ghana à accueillir les vols de déroutement témoigne de son infrastructure aéroportuaire robuste et de sa capacité à gérer efficacement le trafic aérien supplémentaire. Les contrôleurs aériens ghanéens doivent faire preuve de professionnalisme pour assurer la sécurité des vols et minimiser les perturbations causées par le redirigement des avions.
Réactions internationales
Cette situation a également suscité des réactions internationales. Les compagnies aériennes concernées ont exprimé leur frustration face à ces perturbations. Néanmoins, elles reconnaissent que le Ghana est un choix logique pour le redirigement des vols en raison de son infrastructure aéroportuaire solide et de sa proximité géographique avec le Niger.
Tableau des avantages et inconvénients
| Avantages | Inconvénients |
|---|---|
| Revenus supplémentaires pour le Ghana grâce aux droits de survol | Coûts supplémentaires pour les compagnies aériennes |
| Opportunités économiques pour le secteur du tourisme au Ghana | Temps de vol prolongés et perturbations pour les compagnies aériennes |
| Renforcement de l’industrie de l’aviation au Ghana |
Conclusion
La fermeture de l’espace aérien nigérien et le détournement des vols par le Ghana ont eu des conséquences à la fois positives et négatives. Alors que le Ghana bénéficie de revenus supplémentaires et de la stimulation de son secteur du tourisme, les compagnies aériennes doivent faire face à des coûts supplémentaires et des temps de vol prolongés. Néanmoins, la situation a démontré la capacité du Ghana à gérer efficacement le trafic aérien et renforce son positionnement en tant que hub aérien régional.
La fermeture de l’espace aérien au Niger profite au Ghana
La fermeture de l’espace aérien nigérien a causé de nombreuses perturbations pour les compagnies aériennes opérant entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne. Cependant, cela a bénéficié au Ghana car plusieurs vols sont déroutés via son espace aérien.
Les compagnies aériennes utilisant les services de navigation aérienne sont tenues de payer des frais de navigation. Ces frais dépendent de plusieurs facteurs, notamment le type d’aéronef, le MTOW (Maximum Take-Off Weight) et les points d’entrée et de sortie. Les compagnies aériennes qui évitent le territoire du Niger ont vu leurs coûts augmenter en termes de carburant et de charges, mais cela profite à d’autres pays.
Détournement par Accra
La fermeture de l’espace aérien nigérien a non seulement empêché les compagnies aériennes de passer par le pays, mais a également élargi la zone où les vols ne peuvent pas opérer, car la Libye et le Soudan sont des zones interdites de survol. Bien que la taille de l’espace aérien ne soit pas directement liée à la superficie terrestre, ces trois pays représentent 16,2 % de la superficie du continent.
Par conséquent, le Ghana a connu une augmentation du nombre de vols utilisant son espace aérien, car les transporteurs européens sont détournés par Accra pour atteindre des marchés plus importants tels que le Nigeria et l’Afrique du Sud. Selon l’analyse d’AviationGhana, l’Autorité de l’aviation civile du Ghana (GCAA) devrait bénéficier des frais de survol. Le président de l’Association des contrôleurs de la circulation aérienne du Ghana (GHATCA), Francis Armah Mensah, a déclaré à la publication ghanéenne :
« La fermeture de l’espace aérien du Nigeria a un impact sur la région d’information de vol d’Accra. Nous avons maintenant plus de trafic qui emprunte notre espace aérien que jamais auparavant. La situation a augmenté la charge de travail des contrôleurs de la circulation aérienne. En termes de revenus, cela stimulera notre chiffre d’affaires. »
Tout comme les utilisateurs de la route paient pour utiliser certaines autoroutes, les pays facturent aux compagnies aériennes l’utilisation de leur espace aérien. Toutes les compagnies aériennes commerciales prévoyant de voler au-dessus du Ghana doivent obtenir un permis de survol ou d’atterrissage de la GCAA. Les permis coûtent 150 $ pour une demande unique et doivent être obtenus au moins 72 heures avant la date prévue du vol.
Qui survole le Ghana ?
La fermeture de l’espace aérien peut résulter de différents facteurs et peut avoir des effets durables sur les compagnies aériennes. Dans le cas du Niger, on a signalé que les transporteurs étaient obligés de prolonger leur trajet jusqu’à 600 miles (965 km), ajoutant plus d’une heure au temps total de vol.
British Airways effectue un service quotidien en Airbus A380 entre l’aéroport de Johannesburg OR Tambo (JNB) et l’aéroport de Londres Heathrow (LHR), qui a été affecté par la fermeture de l’espace aérien. Il suivait auparavant un trajet simple à travers la RDC, le Tchad, le Niger et l’Algérie. Cependant, depuis le 6 août, la compagnie effectue des vols via le Gabon, le Togo et le Ghana, ce qui ajoute plus de 30 minutes au voyage. La même chose s’applique au service de Cape Town.
Le service A330 de Lufthansa entre Francfort (FRA) et Luanda (LAD) a également été contraint de passer par le Ghana. Il survolait auparavant l’espace aérien tchadien et nigérian pour se rendre et revenir d’Allemagne.
De même, le service sans escale d’Air France de Paris CDG à Johannesburg a connu le même défi de détournement, devant passer par le Ghana tout en évitant le Niger. De plus, le pays d’Afrique de l’Ouest bénéficie de vols continus. Alors qu’Air France a suspendu ses activités au Mali et au Burkina Faso, elle continue d’assurer ses vols CDG-ACC-CDG.
La fermeture de l’espace aérien du Niger a-t-elle bénéficié à d’autres pays de la région ? Partagez vos réflexions avec nous dans les commentaires !
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