Un Boeing 787 de LATAM contraint de faire demi-tour en raison d’une fuite de carburant présumée
Un Boeing 787 de la compagnie LATAM a dû revenir à l’aéroport de Santiago peu de temps après son départ en raison d’une fuite présumée de carburant. L’incident s’est produit alors que l’avion se rendait à Auckland et avait déjà volé pendant une heure et vingt minutes. Suite à cet événement, les vols aller-retour ont été annulés, cependant, l’aéronef a été remis en service le même jour.
L’équipage a remarqué une baisse du niveau de carburant, ce qui a conduit à la suspicion d’une fuite. Par mesure de précaution, le pilote a pris la décision de faire demi-tour et de retourner à l’aéroport d’origine à Santiago. Selon les informations disponibles, aucun blessé n’a été signalé parmi les passagers et l’équipage de l’avion.
La fuite présumée de carburant a entraîné des perturbations dans le planning des vols prévus par LATAM. Les vols suivants ont été annulés suite à l’incident :
| Vol Aller | Vol Retour |
|---|---|
| Vols Santiago-Auckland | Vols Auckland-Santiago |
Les passagers concernés ont été réacheminés vers d’autres vols ou ont pu bénéficier de remboursements. Malgré cet incident, l’aéronef a pu être réparé et remis en service le même jour après une vérification approfondie.
La sécurité aérienne est une priorité absolue pour toutes les compagnies aériennes, et cet incident rappelle l’importance des procédures de contrôle régulières des aéronefs. Les inspections et les maintenances préventives permettent de détecter les éventuels problèmes techniques avant qu’ils ne deviennent critiques.
Il est à souligner que LATAM, en tant que compagnie aérienne réputée, dispose de procédures strictes en matière de sécurité et met tout en œuvre pour assurer le confort et la sécurité de ses passagers. Des enquêtes internes seront certainement menées pour déterminer les causes exactes de la fuite de carburant et vérifier que toutes les procédures ont été respectées.
Un Boeing 787 de LATAM a dû effectuer un déroutement et retourner à son aéroport d’origine après que l’équipage a suspecté une fuite de carburant. L’appareil effectuait un vol de Santiago, au Chili, vers Auckland, en Nouvelle-Zélande, lorsque l’incident s’est produit.
Consommation excessive de carburant ?
Le 23 août, un Boeing 787-9 de LATAM Chile a décollé de l’aéroport international de Santiago (SCL) à 02h10 sous le numéro de vol LA801. Ce vol était censé durer environ 12 heures jusqu’à Auckland. Cependant, il a été écourté car l’appareil est retourné à Santiago après une heure et 20 minutes de vol.
L’avion se trouvait en route pour Auckland à une altitude de FL330, à 350NM (648km) au sud-sud-ouest de Santiago, lorsque l’équipage a décidé de retourner à Santiago. Selon les informations de The Aviation Herald, le jet a descendu à FL320 lors de son retour à l’aéroport d’origine. Un atterrissage en toute sécurité a été effectué sur la piste 17R de SCL.
D’après le récit d’un voyageur à bord, l’équipage aurait annoncé aux passagers que l’avion consommait plus de carburant que prévu et n’en avait donc pas assez pour effectuer l’intégralité du vol vers la Nouvelle-Zélande. Une fuite de carburant aurait été une forte possibilité dans de telles circonstances, bien que le problème technique exact n’ait pas été confirmé.
Vols annulés
Le déroutement du 23 août a entraîné l’annulation du vol LA801 pour la journée, avec une prochaine itération du vol le lendemain. Le vol LA801 comprend également un deuxième tronçon qui transporte les passagers d’Auckland à Sydney. En plus de cela, les vols de retour du vol LA800 ont également été annulés.
L’avion impliqué est enregistré sous le numéro CC-BGR et fait partie des 21 Boeing 787-9 exploités par le groupe LATAM Airlines. L’appareil a le numéro de série du fabricant (MSN) 38481, est le numéro de ligne 1086 et a moins de deux ans et demi d’âge. Le jet est propulsé par une paire de moteurs Rolls-Royce Trent 1000-J2.
Bien que les vols aient été annulés, CC-BGR a réussi à reprendre les airs le même jour de l’incident. En effet, l’appareil a effectué le vol LA532, un vol de Santiago à New York JFK. Le Dreamliner a été en service tous les jours depuis l’incident, effectuant également des vols vers Miami.
Quelques aéroports de déroutement dans le Pacifique Sud
Heureusement, l’équipage a remarqué une diminution anormalement rapide de la quantité de carburant dès le début du vol et a pris la décision de dérouter avant de s’aventurer plus loin dans l’océan Pacifique. En effet, les aéroports de déroutement les plus adaptés au milieu du Pacifique Sud seraient l’aéroport international Mataveri (IPC) sur l’île de Pâques et l’aéroport international Fa’a’ā en Polynésie française, également connu sous le nom de Papeete (PPT).
Nous ne savons pas à quelle vitesse l’avion perdait du carburant, mais cela aurait certainement posé un dilemme stressant à l’équipage s’ils l’avaient remarqué plus tard dans le vol.
Sources: Planespotters.net, FlightRadar24.com, ch-aviation.com, The Aviation Herald
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