IATA s’oppose aux réductions de vols proposées à l’aéroport d’Amsterdam Schiphol
L’Association internationale du transport aérien (IATA) a publié une réponse officielle à la proposition de réductions de vols à l’aéroport d’Amsterdam Schiphol, qui est actuellement examinée par le gouvernement néerlandais intérimaire. IATA s’oppose fermement à cette proposition et demande un report jusqu’à ce qu’un gouvernement pleinement opérationnel soit en place.
IATA souligne que la réduction des vols devrait être considérée comme une mesure de dernier recours, après avoir exploré d’autres stratégies de réduction du bruit, telles que l’utilisation d’avions plus silencieux et les mesures d’atténuation du bruit. En s’opposant aux réductions de vols, l’association entend protéger les intérêts des compagnies aériennes, des passagers et de l’industrie aéronautique dans son ensemble.
En tant que principal organisme de l’industrie du transport aérien, IATA insiste sur l’importance de veiller à ce que les décisions relatives aux opérations aériennes soient prises de manière réfléchie et équilibrée. L’organisation estime que la proposition actuelle est précipitée et avertit qu’elle pourrait avoir des conséquences négatives sur l’économie nationale néerlandaise, ainsi que sur les liaisons aériennes internationales.
Le gouvernement néerlandais intérimaire a proposé ces réductions de vols dans le but de réduire les nuisances sonores causées par les avions survolant la région de Schiphol. Cependant, IATA soutient qu’il est nécessaire de considérer l’ensemble du système de gestion du bruit, et non seulement de cibler les vols à l’aéroport de Schiphol.
Le débat sur les réductions de vols à Schiphol a suscité de vives réactions de la part des compagnies aériennes et des parties prenantes de l’industrie. IATA appelle donc à une approche plus globale, axée sur la recherche de solutions durables pour réduire le bruit des avions et garantir une connectivité aérienne efficace et fluide.
Si la proposition de réductions de vols est adoptée, cela aura un impact significatif sur les opérations des compagnies aériennes desservant l’aéroport de Schiphol, ainsi que sur les passagers qui utilisent cette plateforme comme hub de correspondance international. Il est donc crucial que les décideurs politiques prennent en compte les enjeux et les conséquences à long terme de cette proposition avant de prendre une décision définitive.
Afin de soutenir leur position, IATA a souligné l’importance d’une approche coordonnée avec toutes les parties prenantes concernées, y compris les compagnies aériennes, les exploitants d’aéroport, les autorités réglementaires et les communautés locales. Ensemble, elles pourront travailler à la mise en place de mesures efficaces pour réduire le bruit des avions sans compromettre l’activité aérienne et les avantages économiques qui en découlent.
IATA met en garde contre les réductions de vols à l’aéroport d’Amsterdam Schiphol
L’Association du transport aérien international (IATA) a publié sa réponse aux proposées par l’aéroport d’Amsterdam Schiphol, mettant en garde contre les conséquences graves pour les opérations de passagers et de fret si les réductions sont précipitées.
La IATA, avec Airlines for America (A4A), l’European Business Aviation Association (EBAA) et l’European Regions Airline Association (ERA), a publié une déclaration avertissant que le plan de réduction des vols de l’aéroport d’Amsterdam Schiphol ne doit pas être précipité par le gouvernement intérimaire actuel. Un gouvernement intérimaire est en place aux Pays-Bas depuis près de deux mois et tente d’accélérer les réductions de vols.
La IATA demande que cette décision soit reportée, considérant le plan comme une mesure controversée toujours pendante devant les tribunaux. Elle ajoute que les réductions sont contestées par l’industrie de l’aviation et nécessitent un examen démocratique approprié et une responsabilité politique, ce qui ne peut être assuré par un gouvernement intérimaire.
Willie Walsh, directeur général de l’IATA, a déclaré : « Il est essentiel de reporter toute décision jusqu’à ce qu’un gouvernement pleinement fonctionnel et responsable, disposant d’un nouveau mandat, soit en place. Cette proposition sans précédent et complexe pourra alors être examinée attentivement, les questions juridiques réglées, les faits et les conséquences entièrement comprises et rendues publiques, et l’industrie du transport aérien disposera du temps nécessaire pour s’adapter en cas de besoin, lorsque la décision finale sera connue. »
La IATA met en garde contre les conséquences possibles, tant sur le plan légal que sur le plan international, si le gouvernement intérimaire continue de pousser les réductions de vols, considérant cela comme irresponsable à plusieurs niveaux, notamment en méprisant l’examen démocratique et légal nécessaire ainsi qu’en nuisant à l’économie locale et nationale.
Réductions de vols : une dernière solution selon la IATA
La IATA soutient que, selon l’approche équilibrée internationalement acceptée et soutenue par l’Union européenne en matière de gestion du bruit des avions, les restrictions de vols sont considérées comme la dernière solution pour lutter contre les émissions sonores. Selon l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI), les quatre principes de réduction du bruit sont :
| Réduction du bruit à la source | Planification et gestion de l’utilisation des terres |
|---|---|
| Procédures opérationnelles de réduction du bruit | Restrictions opérationnelles sur les avions |
Un tribunal a initialement rejeté les réductions de vols au motif qu’elles violaient l’approche équilibrée, mais le gouvernement néerlandais a remporté un appel en justice. L’IATA et une coalition d’entreprises et d’associations aériennes engagent actuellement une procédure devant la Cour suprême pour contester cette décision. Si les réductions sont imposées, l’IATA met en garde contre d’éventuelles conséquences juridiques et des sanctions internationales de représailles.
Les dernières nouvelles concernant Schiphol
En juillet, le gouvernement néerlandais a remporté son procès devant la haute cour pour pouvoir mettre en œuvre le plan de réduction des opérations aériennes, qui prévoit une diminution de 12 % du nombre de vols, passant de 500 000 à 440 000 mouvements de vol annuels d’ici 2024. Cependant, le gouvernement souhaitait que les réductions soient mises en place dès l’été 2023, mais cela a été rejeté par une décision de justice.
Plus tôt cet été, le directeur général de la IATA, Willie Walsh, a critiqué l’aéroport de Schiphol pour avoir augmenté ses frais malgré de mauvais résultats opérationnels en 2022. Cependant, après avoir publié ses résultats opérationnels du premier semestre cette semaine, Schiphol affirme être au début d’un redressement après ses difficultés médiatisées l’année dernière.
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