Sydney Airport révèle que les compagnies aériennes des Emirats arabes unis sont en mesure d’effectuer deux fois plus de vols vers l’Australie
Le Sydney Airport a déclaré que les compagnies aériennes des Emirats arabes unis (EAU) ont la possibilité d’exploiter deux fois plus de vols à destination de l’Australie. Selon l’aéroport, au moins 84 créneaux horaires hebdomadaires ne seraient pas utilisés. Cette révélation a été faite dans un contexte où le secteur de l’aviation continue de faire face aux conséquences de la pandémie de COVID-19.
Le Sydney Airport a affirmé que les compagnies aériennes des EAU disposent d’un potentiel inexploité en termes de vols vers l’Australie. Ces compagnies aériennes pourraient ainsi opérer deux fois plus de vols par semaine. Cette nouvelle est intéressante pour l’industrie du tourisme australien, car elle permettrait d’accueillir davantage de voyageurs internationaux et de stimuler l’économie du pays.
La révélation selon laquelle environ 84 créneaux horaires hebdomadaires restent inutilisés soulève des questions sur l’exploitation efficace des ressources aéroportuaires. Le Sydney Airport appelle les compagnies aériennes des EAU à utiliser ces créneaux horaires inexploités pour augmenter leur capacité de vol vers l’Australie. Cela pourrait permettre de renforcer les liens économiques entre l’Australie et les EAU, tout en favorisant le développement du tourisme.
La pandémie de COVID-19 a gravement touché l’industrie aérienne, entraînant une baisse significative du nombre de vols internationaux. Les compagnies aériennes cherchent désormais des moyens de relancer leurs opérations et de récupérer les pertes subies. L’utilisation des créneaux horaires inutilisés par les compagnies aériennes des EAU pourrait contribuer à cette relance.
Le Sydney Airport a souligné que la capacité des compagnies aériennes des EAU à opérer davantage de vols vers l’Australie dépendrait de divers facteurs, notamment de la demande des passagers et de la disponibilité des avions. Cependant, l’aéroport reste optimiste quant à la possibilité d’une augmentation significative de la fréquence des vols entre les EAU et l’Australie.
Sydney Airport accuse les transporteurs basés aux Émirats arabes unis de gaspiller près de la moitié de leurs créneaux horaires alloués
Sydney Airport a accusé les transporteurs basés aux Émirats arabes unis (EAU) de gaspiller près de la moitié de leurs créneaux horaires alloués aux aéroports australiens. Selon l’aéroport de Sydney, ces vols non utilisés empêchent l’arrivée d’autres compagnies aériennes internationales par manque de capacité, entraînant ainsi une pénurie de concurrence.
Chaque année, plus de 14 000 créneaux horaires sont gaspillés en Australie car les compagnies aériennes n’utilisent pas pleinement leur capacité attribuée. Le directeur général de l’aéroport de Sydney, Geoff Culbert, a souligné lors d’une réunion du comité sénatorial sur les accords bilatéraux de services aériens que, pour la saison en cours, environ 10 % des créneaux horaires proposés aux compagnies aériennes ne sont pas utilisés, soit environ 7 000 créneaux inutilisés, soit 40 créneaux par jour. Le problème est d’autant plus préoccupant que l’accord bilatéral de services aériens avec les EAU permet 168 vols par semaine vers les plus grands aéroports d’Australie, mais seulement la moitié d’entre eux seraient utilisés.
Selon Geoff Culbert, cela crée une inefficacité évidente, laissant un vide d’au moins 25% sur le marché du Moyen-Orient, donnant moins de choix aux consommateurs et finalement entraînant des prix plus élevés.
Une réforme nécessaire pour plus de capacité et de concurrence
Malgré le nombre important de créneaux horaires inutilisés, il est intéressant de noter que Qatar Airways utilise pleinement les 28 vols par semaine qui lui sont attribués. Il est donc surprenant d’apprendre que, bien que cette compagnie aérienne membre de l’alliance oneworld ait tenté de proposer 21 vols supplémentaires depuis octobre 2022, ces demandes ont été rejetées par le ministre des Transports de l’Australie.
Ces refus semblent totalement injustifiés car ces 21 vols supplémentaires de Qatar Airways permettraient d’utiliser les 84 créneaux horaires inutilisés. Le directeur de l’aéroport de Sydney appelle donc à une réforme nécessaire pour améliorer l’allocation des créneaux horaires et encourager la concurrence entre les compagnies aériennes internationales.
Une possible partialité dans la prise de décision
Geoff Culbert n’a pas mentionné quelle compagnie aérienne cherchait à ajouter des vols vers l’aéroport de Sydney, ni le marché qu’elle desservirait, ni l’accord bilatéral auquel les créneaux horaires inutilisés devraient être réalloués. Cependant, il est possible que cela concerne la compagnie Turkish Airlines, qui a récemment demandé à proposer des vols vers Sydney et Melbourne avec le Boeing 787 Dreamliner, une demande qui n’a pas encore été approuvée par le gouvernement australien.
Même si les motivations de Geoff Culbert suscitent des interrogations, il est important de noter qu’il a déjà exprimé des préoccupations concernant les problèmes de créneaux horaires. Il est cependant la première fois qu’il pointe du doigt les compagnies aériennes basées aux EAU. Cette attitude peut sembler partiale compte tenu de ses déclarations sur l’augmentation du trafic chinois et le statut de Sydney en tant que troisième groupe international le plus important utilisant l’aéroport. Cependant, cela pourrait également être lié au fait que Qatar Airways est un concurrent direct des principales compagnies aériennes australiennes ainsi que des autres compagnies aériennes du Moyen-Orient desservant le pays.
Il convient de noter que la compagnie Etihad Airways, qui dessert quotidiennement Sydney et Melbourne depuis Abu Dhabi, fait partie des transporteurs basés aux EAU continuant de voler vers l’Australie. L’entreprise avait supprimé ses vols vers Brisbane pendant la pandémie en raison de l’invraisemblance commerciale résultant des restrictions, mais a laissé entendre qu’elle pourrait revenir lorsque les conditions du marché le permettront.
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Emirates recrute des pilotes pour Airbus A380
Emirates Airlines lance un appel à candidatures pour des postes de pilotes de l’Airbus A380, l’avion géant de la compagnie. Cette annonce reflète la volonté de la compagnie de renforcer son équipe de pilotes afin de répondre à la demande accrue de vols long-courriers. Les candidats doivent posséder une licence de pilote valide ainsi qu’une expérience significative dans l’aviation commerciale.
Air India réduit ses vols vers Amsterdam
Suite à des problèmes de créneaux horaires pour l’hiver, Air India a annoncé la réduction de ses vols vers l’aéroport de Schiphol à Amsterdam. Après seulement quatre mois de desserte, la compagnie aérienne indienne est contrainte d’adapter son programme de vols en conséquence. Cette décision a été prise afin d’optimiser les ressources de la compagnie et de garantir une meilleure efficacité opérationnelle.
Kenya Airways fait un don d’avion à une école locale
Kenya Airways a fait don d’un Boeing 737, âgé de 20 ans et aux couleurs de SkyTeam, à une école locale. Cette initiative vise à encourager les élèves à s’intéresser au secteur de l’aviation et à leur offrir des opportunités d’apprentissage uniques. Le don de cet avion marque l’engagement de Kenya Airways en faveur de l’éducation et de la formation des jeunes générations, tout en promouvant le développement de l’industrie aéronautique au Kenya.
14 morts dans un accident d’avion au Brésil
Un avion Embraer EMB 110 s’est écrasé au Brésil, faisant malheureusement 14 victimes. Les circonstances exactes de l’accident n’ont pas encore été déterminées, mais une enquête est en cours pour comprendre les causes de cette tragédie. Les autorités locales ont rapidement réagi en dépêchant des équipes de secours sur le lieu de l’accident afin de porter assistance aux survivants potentiels et d’organiser les opérations de recherche et de sauvetage.
L’Italie examine les tarifs aériens sur les îles
L’Italie a confié à ses autorités de la concurrence l’examen des tarifs aériens pratiqués sur les îles. Cette décision intervient suite à la pression exercée par la compagnie aérienne Ryanair, qui conteste les tarifs imposés sur les lignes reliant les îles à la péninsule. L’objectif de cette investigation est de garantir des prix équitables et de promouvoir une concurrence saine au profit des voyageurs. Les résultats de cette enquête seront communiqués ultérieurement.
Potential US Government Shutdown Could Worsen Air Traffic Control Shortage
Une éventuelle fermeture du gouvernement américain pourrait aggraver la pénurie de contrôleurs aériens, mettant en péril la sécurité du transport aérien. Cette situation préoccupante survient alors que le Congrès américain se retrouve à nouveau dans une impasse budgétaire, menaçant de paralyser les opérations du gouvernement fédéral. Les conséquences pourraient être désastreuses, en particulier pour les services de contrôle du trafic aérien.
Actuellement, les États-Unis font déjà face à une pénurie de contrôleurs aériens, résultant en des retards de vol et une tension extrême sur le personnel en charge de la sécurité aérienne. Des milliers de contrôleurs aériens sont déjà en sous-effectif, et une fermeture du gouvernement pourrait entraîner une baisse supplémentaire des effectifs, compromettant ainsi la capacité à maintenir un niveau de sécurité adéquat.
En cas de paralysie du gouvernement, les contrôleurs aériens pourraient être contraints de travailler sans rémunération, et certains pourraient même décider de chercher un emploi ailleurs. Cela accentuerait encore plus la pénurie existante et mettrait en danger la circulation aérienne dans tout le pays. Les risques de confusion et d’erreurs pourraient augmenter, augmentant ainsi les chances d’incidents ou d’accidents majeurs.
Le Congrès américain doit prendre des mesures immédiates pour éviter une paralysie du gouvernement. Une telle situation ne ferait qu’aggraver la crise actuelle dans les services de contrôle du trafic aérien. Les contrôleurs aériens jouent un rôle essentiel dans la sécurité et la fluidité du transport aérien, et leur manque d’effectif met déjà en danger les passagers et le personnel navigant.
Cette crise souligne également la nécessité d’investir davantage dans la formation et le recrutement de nouveaux contrôleurs aériens. Un plan à long terme devrait être élaboré pour répondre aux demandes croissantes du secteur de l’aviation. En améliorant les conditions de travail et en offrant des incitations financières attractives, il serait possible d’attirer de nouveaux talents et de renforcer les effectifs existants.
En conclusion, il est essentiel que le Congrès américain prenne des mesures concrètes pour éviter une paralysie du gouvernement. La pénurie actuelle de contrôleurs aériens est déjà préoccupante et une fermeture du gouvernement ne ferait qu’aggraver la situation. La sécurité du transport aérien est en jeu, et les passagers, ainsi que le personnel navigant, méritent des mesures immédiates pour garantir leur sécurité.