Looking Back At The Not So Unique Nature Of New Aircraft Incidents
La récente mise à l’arrêt du Boeing 737 MAX 9 fait ressurgir en mémoire d’autres incidents notoires survenus avec de nouveaux avions. La flotte des 737 MAX 9 a été immédiatement clouée au sol suite à des problèmes de sécurité, rappelant ainsi les tristes événements survenus par le passé.
Les incidents impliquant de nouveaux avions ne sont pas si rares qu’il n’y parait. Il y a quelques années, la compagnie aérienne Malaysian Airlines a dû faire face à une véritable épreuve avec la disparition mystérieuse du vol MH370 en 2014. Malgré les efforts de recherche internationale, l’avion reste introuvable. Un autre incident marquant est celui du vol MH17, également exploité par Malaysian Airlines, qui a été abattu par un missile en Ukraine en 2014, causant la mort des 298 personnes à bord.
Les accidents d’avion ne sont pas uniquement liés à des problèmes techniques ou de sécurité. L’erreur humaine peut également jouer un rôle majeur dans ces tragédies. Un exemple célèbre est le crash du Concorde en 2000, dû à un morceau de métal tombé d’un autre avion et qui a provoqué une explosion dans le réservoir de carburant. Les 113 passagers et membres d’équipage à bord ont tous perdu la vie.
Malgré des normes de sécurité strictes et des avancées technologiques constantes, les incidents impliquant de nouveaux avions rappellent la complexité et les défis rencontrés par l’industrie aéronautique. Il est essentiel que les autorités de régulation et les compagnies aériennes collaborent étroitement pour garantir la sécurité des passagers. Des enquêtes approfondies doivent être menées après chaque incident afin d’identifier les causes et de prendre les mesures nécessaires pour éviter qu’ils ne se reproduisent à l’avenir.
En conclusion, le récent incident de mise à l’arrêt du Boeing 737 MAX 9 met en lumière la réalité que les accidents impliquant de nouveaux avions ne sont pas si uniques qu’on pourrait le croire. Ils rappellent des événements tragiques du passé et soulignent l’importance de la sécurité dans l’industrie aéronautique. La collaboration entre les régulateurs et les compagnies aériennes ainsi que des enquêtes approfondies après chaque incident sont essentielles pour éviter de tels incidents à l’avenir.
L’incident de décompression ajoute à la pression sur Boeing
Après l’échec de la sécurité de la porte d’urgence sur un vol d’Alaska Airlines, entraînant une décompression rapide à 16 000 pieds, la flotte du 737 MAX 9 est une fois de plus immobilisée. Alors que le NTSB vient tout juste d’arriver à Portland pour enquêter, Boeing est particulièrement stressé en raison de deux immobilisations médiatisées de cet avion relativement récent sur le marché.
Environ 200 avions MAX 9 sont actuellement en service, effectuant environ 20 000 vols pour huit compagnies aériennes, dont la majorité sont exploitées par deux transporteurs américains. Bien que les raisons exactes des défaillances du 737 MAX 9 ne soient pas encore établies, les problèmes rencontrés avec de nouveaux types d’avions ne sont pas rares dans l’industrie et ont déjà entraîné plusieurs immobilisations médiatisées. Voici un aperçu.
Les autres incidents du 737 MAX
La famille d’avions 737 MAX a d’abord été révélée au grand public lors de deux incidents catastrophiques survenus à bord d’avions récemment livrés. L’avion qui fut le premier accident de cette série, le vol 610 de Lion Air, avait été livré à la compagnie aérienne seulement deux mois auparavant. Tout comme le récent incident du vol Alaska Airways, des problèmes de maintenance avaient été détectés sur l’avion avant le vol. La présence de problèmes de maintenance a finalement mis en cause la compagnie Lion Air plutôt que le système MCAS désormais notoire.
Le vol 302 d’Ethiopian Airlines, qui fut le deuxième accident de cette famille d’avions, impliquait un appareil qui avait été livré à la compagnie aérienne huit mois auparavant. Les deux incidents de Lion Air et d’Ethiopian Airlines ont entraîné la mort de tous les passagers à bord de leurs avions respectifs.
Le DC-10
Le DC-10, un avion produit par McDonnell Douglas avant d’être racheté par Boeing, a connu de nombreux incidents de décompression rapide dus à une défaillance de sa porte de soute défectueuse. Cet avion a été livré à de nombreux exploitants, surpassant le Lockheed L-1011 et étant finalement développé en MD-11. Des grands exploitants de fret tels que FedEx et UPS ont continué à utiliser le DC-10 jusqu’en 2023.
Le premier incident de porte de soute du DC-10 s’est produit le 12 juin 1972, lors du vol 96 d’American Airlines. À 11 000 pieds, la porte arrière de la soute a explosé, provoquant la perte de plusieurs systèmes de contrôle. L’avion avait été livré à American Airlines un an plus tôt. Bien que l’équipage ait réussi à atterrir en sécurité, cet accident a mis en cause McDonnell Douglas et son biréacteur.
Un autre incident impliquant une porte de soute défaillante et une décompression ultérieure s’est produit lors du vol 981 de Turkish Airlines le 3 mars 1974. Après l’explosion de la porte de la soute sur cet avion âgé de deux ans, les 346 passagers et membres d’équipage ont perdu la vie. Ces deux incidents ont été causés par une défaillance du mécanisme de verrouillage de la porte de soute arrière qui s’ouvre vers l’extérieur. Le Congrès américain a tenu des audiences sur le DC-10 lors de ces enquêtes médiatisées, ridiculisant McDonnell Douglas pour son concept et ses pratiques en matière de sécurité.
L’Airbus A320
Bien que plus de 11 000 exemplaires de la famille A320 aient été produits jusqu’en 2023, cet avion a naturellement connu des difficultés. L’accident le plus médiatisé de l’A320 s’est produit lors d’un salon aéronautique en 1988, un an après le premier vol de ce type d’avion. Lors d’une approche basse vers la piste de Mulhouse-Habsheim, le vol 296Q d’Air France a heurté des arbres et s’est écrasé à l’aérodrome de Habsheim.
Cet incident était principalement dû à une mauvaise compréhension du système de pilotage électrique de l’avion par les pilotes. Six des 136 personnes à bord ont perdu la vie dans ce crash de ce nouvel avion.
Les problèmes avec d’autres types d’avions
Les problèmes avec les nouveaux types d’avions ne se limitent pas aux avions de ligne. Par exemple, le Lockheed Martin F-35 a été fortement critiqué en raison de nombreuses difficultés techniques et de dépassements de coûts subis lors des tests. Cependant, les problèmes du F-35 provenaient principalement d’un manque de transparence dans son processus de test, révélant ainsi de nombreux problèmes techniques avec l’avion. Lockheed Martin a continué à réduire le prix des nouveaux F-35 après que l’avion ait connu plusieurs pertes majeures.
Looking Back At The Not So Unique Nature Of New Aircraft Incidents
Lorsque de nouveaux incidents aériens se produisent, il est facile de penser qu’il s’agit d’incidents uniques, mais en réalité, la nature de ces incidents est souvent semblable à ceux du passé. Récemment, nous avons assisté à une série d’incidents impliquant de nouveaux avions, tels que le Boeing 737 Max. Cependant, il est important de garder à l’esprit que l’histoire de l’aviation est parsemée de problèmes similaires.
Par exemple, des problèmes de conception, de maintenance et de formation ont été rencontrés dès les premières années de l’aviation commerciale. Les avions nouvellement introduits ont souvent connu des problèmes de fiabilité, nécessitant des modifications et des améliorations continues pour assurer la sécurité des passagers et de l’équipage. De plus, la complexité croissante des avions modernes rend plus difficile leur maintenance et leur exploitation.
Problèmes courants des nouveaux avions | Solutions historiques |
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Problèmes de moteurs | Optimisation de la conception des moteurs et des systèmes de gestion des moteurs |
Problèmes de structure | Renforcement des structures et des matériaux utilisés |
Problèmes de contrôle de vol | Amélioration des systèmes de contrôle de vol et de la formation des pilotes |
Il est donc essentiel de prendre du recul et de considérer ces nouveaux incidents dans le contexte plus large de l’évolution de l’aviation. Toutefois, cela ne signifie pas qu’il faut minimiser la gravité de chaque incident. Chaque événement doit faire l’objet d’une enquête approfondie pour déterminer les causes et mettre en place des mesures correctives appropriées.
Alaska Airlines Invests $130 Million In Cabin Upgrades For Boeing 737-800s
Alaska Airlines a annoncé un investissement massif de 130 millions de dollars pour moderniser les cabines de ses avions Boeing 737-800. Cette décision s’inscrit dans le cadre des efforts continus de la compagnie aérienne pour améliorer l’expérience des passagers et maintenir sa flotte à niveau.
Les mises à niveau comprendront de nouveaux sièges, un éclairage amélioré, des prises de courant supplémentaires et des options de divertissement en vol. Ces améliorations visent à offrir un confort accru aux passagers et à rendre les vols plus agréables. De plus, Alaska Airlines prévoit également d’améliorer la connectivité Wi-Fi à bord de ses avions, permettant aux passagers de rester connectés tout au long de leur voyage.
Cet investissement démontre l’engagement d’Alaska Airlines envers l’amélioration continue de ses services et de ses produits. La compagnie aérienne cherche à se démarquer de la concurrence en offrant une expérience de vol exceptionnelle et en répondant aux attentes changeantes des voyageurs d’aujourd’hui.
SAS Airbus A320neo Suffers Hard Landing & Engine Issues At Funchal Airport
Un avion de la compagnie aérienne SAS, un Airbus A320neo, a connu des difficultés lors de son atterrissage à l’aéroport de Funchal. L’avion a subi un atterrissage brutal qui a endommagé le train d’atterrissage et provoqué des problèmes avec l’un des moteurs.
Les enquêteurs ont attribué cet incident à plusieurs facteurs, notamment des conditions météorologiques défavorables et une erreur de pilotage. Heureusement, aucun passager n’a été blessé lors de cet incident, mais il souligne l’importance de la formation continue des pilotes et de la vigilance lors de l’atterrissage dans des conditions difficiles.
La compagnie aérienne SAS a pris des mesures immédiates pour remettre l’avion en service en effectuant les réparations nécessaires. De plus, elle a réitéré son engagement en matière de sécurité aérienne et a souligné l’importance de la coopération entre les pilotes, la compagnie aérienne et les autorités de régulation pour garantir des vols sûrs et sécurisés.
Le Beech Starship, un avion d’affaires à double turbopropulseur, a été un échec retentissant dans le secteur de l’aviation. Conçu par Beech Aircraft Corporation dans les années 1980, cet avion était destiné à devenir un choix populaire parmi les professionnels à la recherche d’un moyen efficace de voyager.
Problèmes de conception
Malheureusement, le Beech Starship a rencontré de nombreux problèmes de conception qui ont finalement contribué à son échec. L’un des principaux problèmes était sa structure en composite, qui était sujette à des dommages structurels. De plus, l’avion était coûteux à produire et à entretenir, ce qui a découragé de nombreux acheteurs potentiels.
Performances décevantes
En ce qui concerne les performances, le Beech Starship était loin d’être à la hauteur de ses concurrents. Son allure aérodynamique prometteuse ne s’est pas traduite par des performances exceptionnelles. La vitesse de croisière de l’avion était inférieure à celle des autres avions de sa catégorie, ce qui en a fait un choix peu attrayant pour ceux qui cherchaient à optimiser leur temps de vol.
Coûts d’exploitation élevés
Outre les problèmes de conception et les performances décevantes, le Beech Starship avait également des coûts d’exploitation élevés. La consommation de carburant était supérieure à celle des avions concurrents, ce qui a rendu son utilisation financièrement peu viable pour de nombreux propriétaires potentiels.
Impact sur l’industrie
L’échec du Beech Starship a eu un impact significatif sur l’industrie de l’aviation. Non seulement cela a entraîné des pertes financières importantes pour Beech Aircraft Corporation, mais cela a également remis en question la viabilité des avions à structure en composite dans le monde des affaires.
Conclusion
En somme, le Beech Starship est un exemple malheureux d’un avion d’affaires qui n’a pas réussi à répondre aux attentes du marché. Ses problèmes de conception, ses performances décevantes et ses coûts d’exploitation élevés ont conduit à son échec retentissant. Cet échec a également eu un impact sur l’industrie de l’aviation dans son ensemble. Il est important de tirer des leçons de cette histoire pour éviter de reproduire les mêmes erreurs à l’avenir.