Enquête criminelle sur Boeing suite à un incident sur un vol Alaska Airlines

Le Department of Justice (DOJ) des États-Unis s’est engagé dans une enquête criminelle à l’encontre de Boeing suite à un incident survenu sur le vol 1282 d’Alaska Airlines. Ce vol a été le théâtre d’un événement préoccupant quand la porte d’un Boeing 737 MAX 9 a violemment cédé, causant une décompression de la cabine. Cet épisode s’avère être la conséquence d’un défaut de montage, avec des boulons manquants, dont Boeing a reconnu être responsable.

Rappelons-nous que ce n’est pas la première fois que le constructeur aéronautique américain est sous les feux des projecteurs pour ses méthodes de construction. La situation est d’autant plus grave que les investigations menées par le National Transportation Safety Board (NTSB) ont révélé que plusieurs avions de la même série étaient affectés par ces anomalies de boulons desserrés, soulevant des questions sur la fiabilité et la sécurité de la production de Boeing en général.

L’histoire de ces enquêtes fédérales sur les constructeurs d’aéronefs ne date pas d’hier, elles remontent jusqu’à 1918. Cependant, elles ont pris une nouvelle dimension à la suite des accidents tragiques impliquant des appareils 737 MAX 8, mettant l’accent sur la conformité des lois régissant la production des avions. Le DOJ s’inscrit dans cette continuité avec l’ouverture de cette enquête criminelle, qui pourrait mener à des répercussions sévères pour le géant de l’aéronautique.

Le constructeur aéronautique Boeing fait face à une enquête criminelle déclenchée par le Department of Justice (DOJ) des États-Unis, suite à l’incident survenu le 5 janvier dernier, impliquant un avion de la compagnie Alaska Airlines. Le vol 1282 a dû faire demi-tour et retourner à l’aéroport international de Portland en raison d’un problème de fermeture de porte menant à une décompression massive de l’appareil peu après le décollage. Cet événement a entraîné la mise à terre et l’inspection de la flotte de Boeing 737 MAX 9.

Investigation du NTSB et coopération des parties impliquées

L’enquête menée par le National Transportation Safety Board (NTSB) a révélé que les boulons censés fixer la porte au fuselage étaient manquants au moment de l’incident. Le NTSB a rapidement dépêché des enquêteurs à Portland dès le lendemain de l’incident. Boeing, qui avait livré l’avion à Alaska Airlines seulement deux mois auparavant, a été confronté à un barrage de poursuites judiciaires de la part des passagers. Bien que Boeing ait admis sa responsabilité cinq jours après l’incident, les enquêteurs n’avaient pas encore déterminé si les boulons étaient installés initialement. Des inspections de plusieurs airframes au sein des 171 MAX 9 cloués au sol ont révélé des boulons desserrés ou un matériel mal installé sur leurs portes.

Implication du DOJ et précédents historiques

Le DOJ, ayant un bureau dédié aux enquêtes sur les aéronefs créé en 1918, intensifie sa collaboration avec la Federal Aviation Administration (FAA). Ces dernières années, le DOJ a été impliqué dans un nombre croissant de cas concernant la sécurité aérienne, y compris des incidents entre passagers à bord et des procès à l’encontre d’individus tels que Trevor Jacob, sanctionné pour avoir délibérément crashé un avion pour une vidéo YouTube. Le DOJ examinera probablement la conformité de Boeing avec les lois relatives à la production d’aéronefs, à la lumière notamment des nouvelles lois établies suite aux deux tragédies aériennes impliquant le 737 MAX 8.

Des manquements graves et confusions internes

Outre l’absence de boulons sur le bouchon de porte, les investigations ont mis à jour l’incapacité de Boeing à fournir la documentation concernant le travail effectué sur la porte du vol 1282 d’Alaska Airlines. Plus inquiétant encore, des éléments de confusion ont été relevés au sein de l’entreprise, notamment en ce qui concerne la culture de la sûreté chez Boeing. Ces révélations soumettent le constructeur aéronautique à un examen minutieux, tandis qu’Alaska Airlines affirme coopérer pleinement avec les investigations du DOJ, tout comme elle l’a fait avec celles du NTSB.

La Federal Aviation Administration (FAA), organisme de réglementation aérienne aux États-Unis, vient d’annoncer une mesure impérative à l’encontre de Boeing concernant son avion 737 MAX. Un problème lié au système anti-givre de l’appareil a été identifié, ce qui requiert d’importants correctifs pour garantir la sécurité des vols. Cette notification de la FAA fait suite à des investigations approfondies après les deux tragiques accidents qui ont impliqué des 737 MAX en 2018 et 2019, entraînant un arrêt prolongé de leur exploitation.

Outre le 737 MAX, un autre modèle de Boeing est mis sous le feu des projecteurs en raison de soucis similaires. Le 787 Dreamliner, l’un des appareils phares de la compagnie aéronautique, affronte également des problèmes concernant son système anti-givre. Ces défis techniques viennent s’ajouter à une série de contretemps pour Boeing, qui ont un impact non négligeable sur la réputation et la performance financière de l’entreprise.

À l’Est, la compétition s’intensifie avec le développement de COMAC, l’avionneur chinois qui progresse rapidement dans l’industrie aéronautique. COMAC, ou Commercial Aircraft Corporation of China, Ltd., vient de lancer sa première tournée de démonstration internationale. Avec un vol inaugural marquant le début d’un tour qui s’étendra à cinq pays d’Asie du Sud-Est, notamment le Vietnam, le Laos, le Cambodge, la Malaisie et l’Indonésie, la présence de COMAC devient de plus en plus notable sur le marché mondial.

En Inde, la compagnie aérienne IndiGo annonce une expansion significative pour l’été avec l’introduction de six nouvelles routes domestiques. Dès le 31 mars, ces nouvelles liaisons viendront enrichir le réseau déjà étendu de la compagnie, dans l’optique de répondre à la demande croissante de voyages internes au pays. Le tableau suivant présente les nouvelles routes avec leurs fréquences et dates de commencement :


Route Fréquence Hebdomadaire Date de Commencement
Delhi – Trivandrum 5 31 Mars
Kolkata – Surat 3 31 Mars
Bangalore – Rajkot 4 31 Mars

La compagnie Turkish Airlines, transporteur national turc, célèbre le début d’une nouvelle ère avec l’atterrissage d’un Boeing 777 à Melbourne. Cette nouvelle desserte vient élargir la présence internationale de la compagnie et renforce son image en tant qu’acteur majeur dans le transport aérien mondial.

En outre, l’actualité nous apporte également un regard sur les améliorations proposées par JetBlue avec l’annonce de ses nouveaux kits d’agrément, visant à renforcer le confort des passagers en vol. Pendant ce temps, un haut dirigeant d’American Airlines a exprimé son mécontentement quant à la prestation de l’équipage pendant un vol récent, soulignant l’importance toujours grandissante des services à bord pour les compagnies aériennes.

Enfin, dans un contexte réglementaire, le Département des Transports des États-Unis (DOT) a rejeté la demande de Miami Air concernant la mise en place de charters internationaux. Cette décision met en lumière les rigoureuses conditions requises pour l’exploitation de vols internationaux et le cadre réglementaire strict auquel les transporteurs doivent se conformer.

Le Dornier 228 : un avion à turbopropulseurs robuste

Depuis son envol initial dans les années 1980, le Dornier 228 a su établir son nom comme un avion à turbopropulseurs fiable et polyvalent. Construit par le constructeur aéronautique allemand Dornier GmbH, cet appareil continue d’être apprécié pour ses performances sur des pistes courtes ou non conventionnelles, où d’autres avions de sa catégorie pourraient rencontré des difficultés. Utilisé à la fois dans des applications civiles et militaires, le Dornier 228 a réussi à maintenir son statut grâce à sa structure robuste et à sa capacité d’adaptation aux environnements difficiles.

La conception à aile haute du Dornier 228 est un des facteurs clés qui contribue à sa capacité à opérer dans des zones reculées. Cette caractéristique lui offre une meilleure visibilité et une plus grande facilité de manœuvre, en comparaison à des modèles à ailes basses. Le Dornier 228 se distingue aussi par son fuselage résistant et sa structure qui lui permet de résister à des conditions de travail exigeantes. Son utilisation s’étend à des missions telles que le transport de marchandises, les vols de recherche et de sauvetage, ou encore la surveillance maritime.

Définition de la vitesse en nœuds dans l’aviation

L’une des mesures les plus fondamentales dans l’aviation est la vitesse, qui est souvent exprimée en nœuds. Un nœud est une unité de mesure qui équivaut à une mille nautique par heure. Pour être précis, un mille nautique correspond à 1,852 kilomètres ou 1,1508 miles. La vitesse en nœuds est une convention internationale utilisée dans le secteur aéronautique pour assurer homogénéité et précision dans les échanges de données entre pilotes, contrôleurs aériens et autres acteurs du domaine.

Le choix de cette unité de mesure découle de son adaptabilité au système utilisé pour la cartographie maritime, offrant ainsi une cohérence entre les calculs navigants et aéronautiques. Cette interopérabilité est cruciale compte tenu du fait que de nombreux pilotes s’appuient sur des références géographiques maritimes lorsqu’ils naviguent. Ci-dessous un tableau détaillant la correspondance entre les nœuds, les kilomètres par heure et les miles par heure :

Nœuds Kilomètres par heure (km/h) Miles par heure (mph)
1 nœud 1,852 km/h 1.1508 mph
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L'équipe d'Aviation Team

Passionné des airs