Un rapport préliminaire récemment publié vient de mettre en lumière les circonstances précises ayant conduit à un dysfonctionnement majeur du contrôle aérien au Royaume-Uni en août 2023. L’origine de ce chaos qui a provoqué le retard de près de 700 000 passagers serait due à une erreur dans le plan de vol d’une compagnie aérienne française, French Bee.
Les failles du système NATS mises à jour
L’incident s’est produit lorsque deux systèmes essentiels gérés par NATS, l’organisation chargée de la gestion du trafic aérien au Royaume-Uni, ont simultanément échoué. Cette panne simultanée, plutôt inhabituelle, a entraîné une paralysie complète du contrôle du trafic aérien (ATC) à l’échelle nationale, révélant des vulnérabilités dans le domaine de la sûreté aérienne britannique.
Une erreur de plan de vol aux conséquences d’envergure
Une fausse manipulation dans l’encodage d’un plan de vol pour un appareil de French Bee est à l’origine d’une série d’événements en chaîne qui ont conduit à l’interruption des deux systèmes. Les experts en aviation ont été surpris par l’ampleur des répercussions causées par une erreur relativement mineure, mettant en évidence des failles dans les protocoles de sécurité aérienne.
Impact sur les passagers et les opérations aériennes
L’interruption a eu des répercussions considérables sur le trafic aérien, avec des retards significatifs touchant des milliers de vols. La tabulation suivante illustre l’impact sur le nombre de passagers et les vols durant l’interruption :
| Nombre de passagers affectés | Nombre de vols retardés |
|---|---|
| Environ 700 000 | Non précisé |
Analyse et actions correctives
Le rapport précise que l’étude de cet incident est toujours en cours et que des actions correctives seront envisagées pour renforcer la sécurité des systèmes de contrôle aérien. L’objectif serait d’éviter la répétition d’un incident similaire, en identifiant comment une erreur dans un plan de vol unique peut conduire à un effet domino si préjudiciable pour l’espace aérien.
Réactions du secteur aéronautique
La révélation de ces informations a suscité l’inquiétude parmi les professionnels du secteur aéronautique. Des voix se sont élevées pour demander des mesures immédiates afin de garantir la résilience et la redondance des systèmes de gestion du trafic aérien. Un handicap de taille dans un secteur où la sécurité est réputée comme étant de la plus haute importance.
Une défaillance insolite mais sérieuse du système de contrôle de trafic aérien au Royaume-Uni a causé de significatives perturbations en août 2023, quand le plan de vol d’un appareil de la compagnie aérienne French bee a entraîné une panne des systèmes de gestion des vols chez NATS, le fournisseur de services de navigation aérienne dans le pays. Le rapport préliminaire de l’Autorité de l’aviation civile britannique (CAA) conclut que plus de 700 000 passagers ont été impactés par cet incident.
Détails de la défaillance systémique
Le problème a débuté lorsque French bee a soumis son plan de vol pour un service reliant l’aéroport international de Los Angeles (LAX) à l’aéroport de Paris-Orly (ORY). La route prévue traversait plusieurs espaces aériens incluant ceux des États-Unis, du Canada, des régions océaniques, du Royaume-Uni et de la France. La CAA a souligné que bien que NATS soit une entreprise régulée économiquement, son bras NERL (NATS En-Route Limited) fournit également des services ATC hors du Royaume-Uni, représentant de facto le prestataire de services pour le contrôle de trafic dans le pays et son espace aérien.
L’enquête a révélé que lorsque le plan de vol a été enregistré, une erreur exceptionnelle critique est survenue sur le système principal et son système secondaire, mettant les deux en mode maintenance et empêchant ainsi le transfert des données du plan de vol apparemment corrompues vers la gestion ATC.
La confusion des systèmes
Conformément aux procédures standard, le plan de vol de French bee a été transmis à l’organisation européenne de gestion du trafic aérien, EUROCONTROL, pour traitement. Les données ont alors été converties au standard européen ADEXP, qui inclut des points de cheminement supplémentaires et identifie les États ayant besoin des informations de vol. Ce processus a considérablement augmenté le nombre de waypoints dans les données converties, compliquant potentiellement l’interprétation par les systèmes de NATS.
Les données ADEXP, normalement traitables par le système de planification de vol de NATS situé à Swanwick Area Control Centre (ACC), devraient déterminer la partie de la route se situant dans l’espace aérien britannique pour présentation aux contrôleurs ATC.
Erreurs critiques et impact sur les passagers
Lors de la recherche du point d’entrée dans l’espace aérien du Royaume-Uni, le système primaire a identifié une option valable mais a rencontré des problèmes en tentant de définir un waypoint de sortie. Deux candidats potentiels ont été exclus car non inclus dans le plan de vol original, et la troisième option sélectionnée a été Deauville avec l’abréviation à trois lettres DVL. Toutefois, DVL se référait en réalité à Devil’s Lake dans le Dakota du Nord et non pas à Deauville en France, ce qui a provoqué une erreur exceptionnelle critique et mené à la déconnexion du système.
Cet incident, bien que débuté par une simple erreur de codage, a illustré la vulnérabilité des systèmes interconnectés de gestion du trafic aérien et a fait prendre conscience de l’impact potentiel de telles défaillances sur le trafic aérien mondial. Les acteurs de l’industrie aéronautique, incluant les compagnies aériennes, les aéroports et les passagers, ont également exprimé des préoccupations concernant la lenteur de la communication par NERL lors de l’incident.
Panne du système de NATS : Des centaines de milliers de passagers affectés
Une sérieuse défaillance dans le système de gestion des plans de vol a causé le chaos après que deux systèmes Flight Plan Replication Server A (FPRSA-R) de NATS (National Air Traffic Services) au Royaume-Uni se soient arrêtés en l’espace de 20 secondes. Les contrôleurs aériens se sont ainsi retrouvés à devoir traiter manuellement les données, augmentant la pression sur un système déjà complexe. Cette situation a provoqué l’annulation de vols affectant directement près de 300 000 passagers, tandis que 395 000 autres voyageurs ont subi des retards, longs et courts respectivement.
Les plaintes des parties prenantes
Les parties prenantes, y compris des aéroports, des compagnies aériennes, des organisations de consommateurs et d’autres intervenants, ont exprimé leur insatisfaction quant à la façon dont NERL (NATS En Route Limited) a communiqué sur l’incident. Beaucoup ont souligné la lenteur de la réaction de NERL et le manque de clarté dans les informations transmises, entraînant une incertitude accrue pour les compagnies et les aéroports, avec des répercussions directes sur les passagers.
La polémique Ryanair
La compagnie aérienne Ryanair a été particulièrement critique envers NATS suite à ces événements. Le directeur général de Ryanair, Michael O’Leary, a accusé NATS de diffuser de fausses affirmations dans son rapport préliminaire et exige que l’organisation indemnise les compagnies aériennes pour les frais engagés en vertu du devoir de soin envers les passagers.
Comparaison européenne et conséquences financières
Malgré ces incidents, le rapport souligne que NATS se positionne bien en comparaison avec d’autres prestataires de contrôle de la circulation aérienne en Europe en termes de retards moyens de gestion de flux de trafic aérien (ATFM). Néanmoins, les défaillances des systèmes de 2013 et de 2023 appellent à une incitation à accroître l’efficacité et à résoudre les problèmes de résilience du service.
La question des incitations pour la performance
Une préoccupation majeure soulevée par le rapport concerne la mesure de la performance de NERL se basant uniquement sur les minutes de retard ATFM, plutôt que sur l’impact sur les passagers, y compris les annulations et les retards en cascade. Le rapport suggère que le cadre actuel basé sur les incitations à la performance pourrait ne pas mesurer les bons indicateurs.
Recommandations et perspectives d’amélioration
Le rapport a émis des recommandations préliminaires pour remédier à la panne, parmi lesquelles l’amélioration de la gestion des pannes, la planification de la résilience, l’amélioration systématique de la communication, ainsi que l’élaboration d’un cadre pour l’engagement et la représentation des consommateurs et la résolution des conflits.
Renouvellement de flotte chez United Airlines
Dans une démarche indiquant une stratégie de renouvellement de sa flotte, United Airlines a récemment pris la décision de retirer les Boeing 737 MAX 10 de sa liste de livraisons attendues. En effet, l’entreprise a confirmé sa décision de procéder sans les MAX 10s, un changement notable qui soulève des questions sur les dynamiques actuelles du marché de l’aviation commerciale. Ce changement de cap survient à un moment où les compagnies aériennes sont confrontées à des pressions économiques grandissantes et à une concurrence accrue, poussant ainsi les transporteurs à optimiser leurs flottes pour une efficacité et une rentabilité maximales.
Quintette de routes aériennes au départ de San Francisco
L’aéroport international de San Francisco est un carrefour aérien majeur sur la côte ouest des États-Unis. Deux des lignes les plus fréquentées à partir de cet aéroport sont à destination d’autres plateformes californiennes, soulignant l’importance de la connectivité régionale en matière de transport aérien. L’essor du trafic aérien interne reflète la vitalité économique de la région et la nécessité de maintenir un réseau efficient pour soutenir les échanges commerciaux ainsi que le tourisme local.
L’éventuelle consolidation chez Boeing
La consolidation pourrait être à l’horizon pour Boeing, qui envisage l’acquisition de son fournisseur Spirit Aerosystems. Cette démarche, si elle se concrétise, permettrait à Boeing de prendre un contrôle plus direct sur une partie importante de son processus de fabrication. Une telle intégration verticale pourrait non seulement générer des économies d’échelle considérables mais également renforcer la chaîne d’approvisionnement de l’avionneur, lui offrant une plus grande flexibilité et réactivité face aux exigences du marché.
Les ailes du Airbus A220 et Spirit AeroSystems
Dans le même temps, Spirit AeroSystems est en pourparlers pour vendre son usine de fabrication d’ailes pour les Airbus A220. Située à Belfast, en Irlande du Nord, cette installation est cruciale dans la production du A220, un avion qui a gagné en popularité auprès des compagnies aériennes pour ses performances en termes d’efficacité énergétique et de coûts d’exploitation. Ce développement pourrait entraîner un réajustement significatif pour la production de cet avion très demandé.
Emirates et les retards de livraison du Boeing 777X
Le CEO d’Emirates a exprimé des préoccupations quant au respect du calendrier de livraison du nouveau Boeing 777X, allant jusqu’à avertir d’un potentiel retard jusqu’en 2026. Ce retard marquerait six ans après la date de livraison initialement prévue, ce qui pourrait avoir des implications profondes pour les planificateurs de flotte des compagnies aériennes et pour Boeing, qui fait face à un enjeu crucial avec le succès commercial de ce nouvel appareil.
Etihad Airways envisage une introduction en bourse
Etihad Airways, la compagnie aérienne nationale des Émirats Arabes Unis, pourrait bientôt rejoindre le cercle des entreprises cotées en bourse. En effet, des sources proches du dossier indiquent que la compagnie envisage sérieusement une introduction en bourse (IPO). Cette démarche stratégique viendrait s’inscrire dans une série de réformes visant à dynamiser le secteur économique aérien, durement touché par la crise sanitaire.
Si Etihad procède à cette IPO, cela représenterait un tournant majeur pour l’entreprise qui cherche à asseoir sa stabilité financière après plusieurs années de pertes. Les observateurs de l’industrie estiment que l’introduction en bourse pourrait potentiellement attirer de nouveaux investisseurs et renforcer la position d’Etihad sur le marché international. Les détails financiers de l’IPO ne sont pas encore publics, mais les analystes prévoient déjà un impact considérable sur le secteur aérien.
Un regard sur les services inauguraux de l’Airbus A220 de Qantas
La compagnie aérienne australienne, Qantas, a récemment accueilli une nouvelle addition à sa flotte avec le lancement de ses services internes opérés par deux appareils flambant neufs Airbus A220. Les vols inaugurals ont été l’occasion pour Qantas de montrer les caractéristiques innovantes de ces avions à la pointe de la technologie et de l’efficacité énergétique.
Les commentaires des passagers ayant eu la chance de prendre part aux vols inaugurals ont été majoritairement positifs, faisant l’éloge de l’expérience de vol améliorée. Les sièges confortables, l’éclairage d’ambiance et les baies vitrées agrandies figurent parmi les éléments les plus appréciés. Ce nouvel appareil représente un investissement stratégique pour Qantas qui souhaite renouveler et moderniser sa flotte pour une meilleure efficience opérationnelle et écologique.
Litige de $1 milliard contre Boeing et Alaska Airlines
Boeing et Alaska Airlines font face à une action en justice d’une valeur de 1 milliard de dollars intentée par trois passagers suite à un incident de porte sur un avion 737 MAX 9. Les plaignants allèguent que le dysfonctionnement de la porte, qui serait délibérément dissimulé aux passagers au moment de l’achat du billet, représente un manquement grave aux normes de sécurité attendues.
Cette plainte s’ajoute aux divers défis auxquels Boeing est confronté avec son modèle 737 MAX, après les tragédies aériennes qui ont entraîné une remise en question globale de la sécurité de l’appareil. Les conséquences potentielles pour les deux entreprises pourraient être significatives tant sur le plan financier que de l’image de marque, et les professionnels du secteur suivent attentivement le développement de cette affaire.
