Korean Air s’apprête à renouveler sa flotte avec des Airbus A350
Après une période d’attente due à la pandémie de COVID-19, Korean Air est sur le point de dynamiser sa flotte avec un nouvel investissement majeur. Selon des informations révélées par Bloomberg, la compagnie aérienne sud-coréenne serait proche de finaliser un accord pour acquérir 20 appareils de la famille Airbus A350. Cet achat constituerait la première commande de gros porteurs par Korean Air depuis l’année 2019, signe d’une reprise significative du secteur aérien après les défis imposés par la crise sanitaire.
L’intérêt de Korean Air pour l’Airbus A350 peut être attribué en partie à la fusion en cours avec la compagnie aérienne Asiana, qui dispose déjà de 15 appareils A350 dans sa flotte. Cette initiative viendrait non seulement consolider leur offre de gros porteurs mais aussi harmoniser les opérations des deux entités fusionnées.
Le renouvellement stratégique de la flotte de Korean Air
La flotte actuelle de Korean Air, forte de 162 aéronefs dont 95 gros porteurs, va s’étoffer avec cette acquisition. La compagnie envisage également de compléter sa flotte avec des commandes de moyens et petits porteurs pour répondre à la diversité des routes et des demandes. En parallèle des 27 Boeing 787 Dreamliners encore en attente de livraison – partagés entre les modèles 787-9 et 787-10 – ces A350 viendraient élargir l’offre tout en renouvelant l’âge moyen de la flotte.
Les Boeing 777-200ER et 777-300 actuels, que compte la flotte de Korean Air, sont des appareils arrivant à un âge avancé, avec une moyenne de 18,8 ans pour les -200ER et presque 25 ans pour les -300. Un renouvellement semble donc stratégiquement judicieux.
Concurrence et considérations stratégiques
La commande potentielle pour les A350 s’inscrit dans un contexte de concurrence serrée entre les fabricants d’avions pour les commandes de gros porteurs. En parallèle, l’Airbus A350 et le Boeing 787 Dreamliner dominent souvent les débats, bien que l’Airbus A330neo et le Boeing 777X (encore en attente de certification) restent des alternatives importantes, perpétuant l’héritage de leurs prédécesseurs respectifs.
Korean Air ne met pas tous ses œufs dans le même panier et considère également le Boeing 777X pour moderniser sa flotte. Il est à noter que la commande des A350 peut être vue comme complémentaire et non exclusivement substitutive aux modèles Boeing existants ou prévus dans la flotte de la compagnie.
| Modèle d’avion | Âge moyen |
|---|---|
| Boeing 777-200ER | 18.8 ans |
| Boeing 777-300 | Presque 25 ans |
La décision finale de Korean Air quant au renouvellement de sa flotte et au choix précis entre Airbus et Boeing demeure en suspens. Cependant, la commande imminente d’A350s induit un signe fort quant aux orientations futures et à la confiance dans la reprise du trafic aérien mondial sur le long-courrier.
Pourquoi Korean Air penche pour l’A350 dans son expansion de flotte
Dans le secteur concurrentiel de l’aviation, Korean Air semble s’orienter vers une stratégie de renforcement de sa flotte en privilégiant l’Airbus A350. Cette inclination s’explique en partie par le projet de fusion avec Asiana Airlines, annoncé en 2020 et toujours en attente des approbations réglementaires. Asiana dispose déjà de 15 A350 dans sa flotte, ce qui facilite la transition vers l’utilisation commune de cet appareil pour la compagnie aérienne fusionnée, grâce aux infrastructures de maintenance existantes et aux programmes de formation pour les pilotes et le personnel de cabine.
Avec un contexte de rapprochement entre les deux transporteurs aériens, l’intégration des opérations pour le modèle A350 présente un avantage logistique certain. De plus, le choix se détourne du Boeing 787, déjà utilisé par Korean Air, en raison d’un carnet de commandes surchargé qui retarderait les livraisons. La flotte de Korean Air compte déjà 27 Dreamliners en attente de livraison, sans compter les avions nécessitant un retrait prochain. Le 777X de Boeing reste également une option, cependant les récents problèmes réglementaires et de qualité font hésiter Korean Air, tandis que le 777X demande encore à être certifié.
Le segment des monocouloirs : plus d’Airbus A321neos pour Korean Air ?
Korean Air pourrait étoffer sa commande d’avions monocouloirs et d’après certains rapports, l’option serait d’acquérir davantage d’Airbus A321neos. Actuellement, la compagnie possède 9 A321neos avec 41 appareils supplémentaires en attente de livraison. Un renforcement de sa flotte avec 20 dernières générations de monocouloirs a été enregistré en octobre. De plus, le dixième A321neo a été récemment aperçu à Toulouse, accomplissant son vol d’essai inaugural.
Ce nouvel A321neo est le premier à être assemblé dans la ligne de montage finale d’Airbus à Toulouse, portant durant ses essais l’immatriculation F-WWAG. Il sera enregistré en République de Corée sous l’immatriculation HL8557. L’avion a décollé revêtu de la livrée complète de Korean Air, marquant ainsi une étape symbolique pour l’entreprise dans le raffermissement de ses opérations.
Caractéristiques des flottes en présence
| Compagnie Aérienne | Type d’appareil | Nombre en opération | Commandes en attente | Moyenne d’âge (années) |
|---|---|---|---|---|
| Korean Air | Boeing 777-300ER | 25 | – | 9.8 |
| Asiana Airlines | Airbus A350 | 15 | – | – |
| Korean Air | Airbus A321neo | 9 | 41 | – |
| Korean Air | Boeing 787 Dreamliner | – | 27 | – |
Emirates et les retards incessants du Boeing 777X
La compagnie aérienne Emirates a adressé un avertissement sévère à Boeing, exprimant des inquiétudes que les livraisons du 777X pourraient être repoussées jusqu’en 2026. Ce retard de six ans par rapport à la date initiale prévue soulève des questions cruciales sur les impacts financiers et opérationnels pour les compagnies aériennes comptant sur cette nouvelle génération d’appareils. Le président d’Emirates, Tim Clark, a exprimé publiquement son mécontentement face à ces contretemps, mettant en évidence les défis de planification auxquels est confrontée la plus grande compagnie aérienne du Moyen-Orient en matière de mise à niveau de sa flotte.
United Airlines exclut le 737 MAX 10 de son carnet de commandes
Dans un contexte semblable de retards de fabrication, United Airlines a pris la décision d’écarter le Boeing 737 MAX 10 de la liste de ses livraisons d’avions attendues. La compagnie, orientée vers l’avenir, adapte ainsi ses plans sans intégrer les MAX 10. Cela suggère une attitude de prudence et de flexibilité de la part d’United face à l’incertitude planant sur la certification et la disponibilité des nouveaux appareils promis par Boeing, qui traverse une période compliquée marquée par des crises successives.
Possibilité d’une fusion avec Spirit Aerosystems
Boeing, dans un effort pour stabiliser sa chaîne d’approvisionnement et obtenir un meilleur contrôle sur son processus de production, envisage le rachat de Spirit Aerosystems, l’un de ses fournisseurs clés. Une telle acquisition permettrait à Boeing de renforcer sa structure de production interne et d’atténuer les perturbations futures, en intégrant des éléments essentiels de la fabrication en aéronautique. Les discussions autour de cette éventuelle fusion sont révélatrices de la stratégie de Boeing visant à surmonter les difficultés opérationnelles récentes.
| Compagnie Aérienne | Evènement | Conséquence(s) |
|---|---|---|
| Emirates | Retards envisagés pour les livraisons Boeing 777X | Report possible à 2026 |
| United Airlines | Retrait du Boeing 737 MAX 10 du carnet de commandes | Adaptation des plans de flotte et gestion proactive des incertitudes |
| Boeing et Spirit Aerosystems | Potentiel rachat de Spirit Aerosystems par Boeing | Intégration de la chaîne d’approvisionnement pour un contrôle accru |
D’autres répercussions dans l’industrie aéronautique
D’autres acteurs importants de l’aviation ajustent aussi leur stratégie en réponse à l’évolution du marché et des technologies. Air India supprime les vols de Bangalore à Londres et de Delhi à Ho Chi Minh Ville de son réseau de routes. Simultanément, dans l’esprit du Ramadan, des compagnies telles qu’Emirates & Etihad offrent des repas d’Iftar, tandis que Qatar Airways autorise un surplus de bagages. Par ailleurs, Qantas annonce une augmentation des tarifs d’accès à ses salons d’aéroport pour le mois prochain, ce qui souligne la dynamique fluctuante des services et des coûts dans l’industrie. Ces ajustements sont autant de témoins de l’adaptabilité nécessaire dans le secteur aéronautique, toujours enclin aux changements rapides et aux ajustements stratégiques.
Rémunération des Pilotes Régionaux : Une Réalité Contrastée
L’aviation civile, secteur aux multiples facettes, est souvent perçue à travers le prisme de ses lignes aériennes internationales. Pourtant, les pilotes opérant sur des lignes régionales jouent un rôle indispensable à l’industrie. Ils assurent la connectivité des petites et moyennes agglomérations au réseau aérien global. Malheureusement, leur rémunération n’est pas toujours à la mesure des responsabilités qu’ils assument. En effet, selon les données récentes, ces professionnels du ciel font face à un écart salarial notable comparé à leurs homologues des grandes lignes.
Bien qu’ils soient les garants de la sécurité des passagers et la régularité des vols, ces pilotes démarrent souvent avec des salaires de base qui peinent à refléter la complexité de leur métier. Pour illustrer cette disparité, le tableau suivant présente un aperçu des salaires moyens des pilotes régionaux :
| Expérience | Salaire annuel moyen |
|---|---|
| Débutants | 20 000 – 40 000 € |
| Avec expérience | 50 000 – 80 000 € |
Un Horizon Prometteur pour Singapore Airlines et Air New Zealand
Face à un marché compétitif, les alliances stratégiques entre compagnies aériennes sont devenues monnaie courante. Dans cette optique, un projet d’extension de joint-venture est en chantier entre Singapore Airlines et Air New Zealand. Ces deux opérateurs majeurs du Pacifique envisagent de renforcer leur collaboration, évoquant des avantages significatifs tant pour les consommateurs que pour leur croissance mutuelle.
Le partenariat, sujet à l’approbation réglementaire, promet une amélioration de la desserte des destinations existantes ainsi qu’un élargissement de leur offre grâce à l’ouverture de nouvelles routes. Ce développement est particulièrement stratégique à l’heure où l’industrie cherche à se relever des retombées de la crise sanitaire. Les clients pourront profiter d’horaires de vol mieux adaptés, d’une connexion plus fluide et d’opportunités accrues pour les programmes de fidélité.
