Un vol d’Omni Air International aux commandes d’un Boeing 767-300ER a effectué un atterrissage imprévu à Bangor, dans le Maine, après avoir rencontré des problèmes de moteur rendant impossible la poursuite de sa traversée de l’Atlantique dans les premières heures du 11 mars. L’avion s’est posé en sécurité à l’Aéroport International de Bangor (BGR) à 4h22 du matin.
Le vol 1911 avait décollé à 1h35 du matin depuis l’Aéroport International Baltimore-Washington (BWI) en direction de la base aérienne de Ramstein en Allemagne. Pour Omni Air International, ainsi que pour sa société mère ATSG (Air Transport Services Group), ce genre de vol est habituel puisqu’ils exploitent régulièrement des appareils pour le compte du Département de la Défense des États-Unis.
L’appareil de ce jour-là, identifié sous le numéro N468AX, est un 767-300ER âgé de 22 ans qui avait été auparavant détenu par Royal Air Maroc où il a servi pendant 18 ans sous un bail de GECAS (GE Capital Aviation Services), avant que cette compagnie ne devienne AerCap. L’avion N468AX est équipé de deux moteurs CF6-80, chacun pouvant produire jusqu’à 63 500 livres de poussée au niveau de la mer, selon le fabricant du moteur.
Alors qu’il survolait la Nouvelle-Écosse, un problème moteur a été signalé, provoquant un ralentissement de l’appareil et entraînant la décision de détourner le vol. Il s’agit précisément d’un rollback du moteur numéro 1, obligeant l’équipage à d’engager des vérifications et des maintenances obligatoires. Bien que les défaillances de moteur restent relativement rares, elles peuvent survenir pour une variété de raisons.
Caractéristique | Valeur |
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Vol | Omni Air International 1911 |
Appareil | Boeing 767-300ER, N468AX |
Moteurs CF6-80 | 63 500 Lbs de poussée |
Aéroport de départ | Baltimore Washington International (BWI) |
Destination | Ramstein Air Force Base, Allemagne |
L’incident de vol n’a entraîné aucun dommage ni blessure, les passagers et l’équipage ayant été accueillis en toute sécurité sur le tarmac de Bangor. L’incident sera suivi d’enquêtes approfondies pour identifier les déclencheurs du rollback du moteur, une anomalie technique impliquant une perte de puissance incontrolée du moteur en vol. Omni Air International et les autorités de l’aviation civile fourniront des informations supplémentaires suite à l’inspection détaillée de l’appareil.
Un incident aérien a récemment marqué les esprits alors qu’un avion de la compagnie charter Omni Air International a connu des problèmes de moteur en vol. Selon les informations recueillies auprès de FlightAware, le vol était prévu pour durer 2 heures et 47 minutes mais a rencontré un contretemps majeur environ 2 heures après son départ, alors qu’il survolait la côte de la Nouvelle-Écosse à une altitude de 37 000 pieds.
Le problème rencontré a été décrit comme un « roll back » du moteur n°1, un phénomène où la poussée du moteur diminue de manière inopinée, accompagnée d’une baisse de la vitesse du ventilateur et d’une augmentation de la température de la turbine. L’appareil a dû ralentir et entamer une descente d’urgence avant de se dérouter pour atterrir à l’aéroport BGR. La Canadian Transportation Safety Board a confirmé l’incident et mentionné que l’avion serait soumis à une inspection approfondie pour en déterminer la cause.
Problèmes de moteur : un phénomène rare mais non isolé
Ce genre de panne, bien que rare, n’est pas un cas isolé dans l’industrie aéronautique. Entre mars et septembre, plusieurs types d’avions et de compagnies aériennes ont été concernés par des défaillances de moteur pour diverses raisons. Par exemple, un Boeing 767 de Delta Air Lines a dû retourner à Prague suite à un problème similaire.
NASA explique que les rollbacks de moteur peuvent être provoqués par de multiples facteurs, y compris le givrage, des problèmes de débit de carburant ou des soucis concernant la filtration du moteur. Il est essentiel pour les compagnies aériennes d’identifier et de corriger promptement ces défaillances pour maintenir la sécurité des vols.
Tensions syndicales en toile de fond
En parallèle des enjeux techniques, Omni Air International doit également gérer une situation tendue avec son syndicat de pilotes, les Omni Air Teamsters. En février, ce dernier a voté en faveur de l’autorisation de grève, invoquant des contrats considérés comme inférieurs aux standards pour ses équipages.
Ce contexte intervient alors que la compagnie a dû prendre en charge des vols entre l’aéroport international Pearson de Toronto (YYZ) et l’aéroport international de Manchester (MAN) pour le compte d’Air Canada, qui faisait face à une pénurie de pilotes et d’avions pour cette liaison. Ces vols ont eu lieu de juillet à octobre 2023.
La flotte d’Omni Air International
Omni Air International dispose d’une flotte comprenant notamment huit autres Boeing 767-300ERs, deux 767-300ERs, et trois Boeing 777-200ERs. La compagnie affirme opérer 130 routes annuellement et gérer jusqu’à 35 000 milles de vols chaque jour. Suite à cet incident, des inspections plus poussées seront sans doute mises en place pour garantir la fiabilité de ses appareils.
Type d’aéronef | Nombre d’aéronefs |
---|---|
Boeing 767-300ERs | 8 (plus 2 autres) |
Boeing 777-200ERs | 3 |
Concernant l’incident actuel, Omni Air International n’a pas souhaité commenter avant la clôture de l’édition. Les résultats de l’inspection seront déterminants pour comprendre les causes de ce rollback moteur et pour mettre en œuvre les mesures nécessaires à la prévention de tels incidents à l’avenir.
Expansion ambitieuse d’Air Serbia
Dans le cadre d’un plan de développement audacieux, le président serbe a annoncé que Air Serbia envisage de renforcer sa présence sur le marché international. La compagnie aérienne serbe cible spécifiquement l’ouverture de nouvelles routes à destination de Miami, Seoul, Shanghai et Guangzhou. Cette orientation stratégique marque la volonté de la Serbie d’accroître la connectivité aérienne de son pavillon national et de faciliter les échanges commerciaux et touristiques entre la Serbie et ces destinations d’importance mondiale.
La portée de ce projet de développement reflète les ambitions globales d’Air Serbia de devenir un acteur compétitif sur la scène aérienne internationale. L’introduction de ces destinations long-courrier prépare le terrain pour une nouvelle ère de croissance et de service étendu, traduisant les efforts constants de la compagnie pour répondre aux besoins d’une clientèle de plus en plus globalisée.
Innovation chez JetBlue : Nouveau look pour le Terminal 5
JetBlue, la compagnie aérienne qui a forgé un partenariat durable avec New York, célèbre désormais le fruit de cette collaboration avec le lancement d’un Skywalk réimaginé au Terminal 5 de l’aéroport JFK. Cette rénovation s’inscrit dans le cadre d’une série de mises à niveau visant à améliorer l’expérience des passagers et à souligner l’engagement de JetBlue envers la ville qui constitue l’une de ses principales bases opérationnelles.
Le nouveau Skywalk est plus qu’une simple passerelle : c’est une vitrine de l’innovation et du design qui reflète la culture de la ville et l’essence de la marque JetBlue. Les voyageurs pourront profiter d’une expérience améliorée grâce à des installations modernes et un espace qui témoigne de l’interconnexion entre la ville et le ciel.
Etihad Airways envisage une introduction en bourse
Dans une démarche qui pourrait révolutionner le marché des compagnies aériennes dans le Golfe, Etihad Airways considère sérieusement une entrée en bourse. Si elle se concrétise, Etihad serait la première compagnie aérienne de la région à être cotée en bourse, ouvrant ainsi de nouveaux horizons pour la compagnie basée à Abu Dhabi.
La décision d’une potentiellement prochaine IPO (Initial Public Offering) illustre la dynamique de transformation que connait l’industrie aérienne du Golfe. Elle reflète également une tendance croissante au sein des entreprises de la région vers plus de transparence et d’ouverture aux marchés financiers mondiaux.
Surveillance accrue pour United Airlines par la FAA
À la suite d’une série d’incidents liés à la sécurité, la FAA (Federal Aviation Administration) a augmenté son niveau de surveillance envers United Airlines. Cette attention renforcée a pour but d’assurer que la compagnie mette en œuvre les normes de sécurité les plus rigoureuses pour le bien-être des passagers et de l’équipage.
Les récents événements ont mis en lumière l’importance cruciale d’un suivi constant et d’une évaluation des procédures d’exploitation des compagnies aériennes. L’engagement de la FAA envers la sécurité du transport aérien est inébranlable et les mesures prises à l’encontre de United Airlines témoignent de cette volonté.
Modifications à venir pour le programme AAdvantage d’American Airlines
Une évolution majeure se profile pour les voyageurs fréquents d’American Airlines, avec l’annonce récente de changements importants dans le système d’accumulation de points de leur programme de fidélité, AAdvantage. Dès maintenant, ceux qui ont l’habitude de cumuler des miles grâce aux vols et aux partenariats seront confrontés à de nouvelles règles qui pourraient changer leur manière de gagner des avantages et de planifier leurs voyages. Avant ces changements, les passagers accumulaient des miles en fonction de la distance parcourue. Désormais, la compagnie aérienne va privilégier la dépense réalisée par ses clients, en mettant l’accent sur le montant dépensé pour l’achat des billets plutôt que sur la distance du vol.
Ce pivot vers une approche « revenue-based » pour la collecte des points est de plus en plus commun dans l’industrie aérienne. AAdvantage s’ajuste ainsi aux pratiques concurrentielles, recherchant une augmentation de l’engagement des voyageurs avec des récompenses potentiellement plus personnalisées. Tous les détails des nouveaux barèmes seront bientôt disponibles, mais les modifications annoncées indiquent clairement une restructuration en faveur des dépenses liées au prix du billet.
Delta Air Lines restructure son offre transatlantique
Delta Air Lines prend une décision stratégique en mettant fin à son service aérien entre Los Angeles (LAX) et London Heathrow (LHR) à compter du mois de mai. Cette suppression de vol s’inscrit dans un contexte concurrentiel intense où les compagnies aériennes cherchent constamment à optimiser leurs réseaux pour maximiser les revenus. Les passagers habitués à cette route devront désormais se tourner vers d’autres options proposées par Delta ou ses partenaires au sein de l’alliance SkyTeam.
Historiquement prisée pour les déplacements professionnels et le tourisme, la liaison Los Angeles-Londres compte de nombreux acteurs majeurs et les capacités offertes sont importantes. Néanmoins, la décision de Delta pourrait être le reflet d’un besoin de réajustement de sa flotte et de ses priorités en réponse aux dynamiques changeantes du marché. Il est prévu que d’autres itinéraires bénéficieront d’un renforcement suite à cette annulation, permettant ainsi à Delta de redéployer ses ressources sur des segments plus rentables ou stratégiques.