Un incident récent impliquant un Boeing 737 MAX de United Airlines soulève de nouvelles inquiétudes concernant la sécurité de l’appareil. Alors que l’avion se préparait à atterrir, le capitaine a ressenti des vibrations violentes dans les freins, justes moments avant que l’appareil ne dévie de sa trajectoire prévue pour terminer sa course en dehors de la piste.
Le rapport préliminaire des enquêteurs du National Transportation Safety Board (NTSB) indique une divergence entre les perceptions du capitaine et du premier officier concernant les conditions de la piste. Le premier officier croyait la piste humide, tandis que le capitaine l’affirmait sèche. Cette différence de témoignage pourrait être un élément clé dans la compréhension des circonstances menant à cet incident.
L’atterrissage d’un avion est une phase critique où la coordination et l’évaluation précise des conditions de piste sont essentielles. L’équipage du Boeing 737 MAX était confronté à une situation complexe, avec des freins réagissant de manière imprévue. Ce n’est pas la première fois que le modèle 737 MAX d’United Airlines est au cœur d’une controverse, l’appareil ayant déjà été immobilisé suite à deux accidents mortels survenus en 2018 et 2019.
Cet incident vient s’ajouter aux défis auxquels doit faire face le constructeur aéronautique Boeing, déjà sous le feu des critiques pour des problèmes antérieurs liés à son 737 MAX. La sécurité aérienne étant une priorité absolue, les résultats de l’enquête du NTSB sont attendus avec impatience afin de déterminer avec certitude les causes de la défaillance et d’assurer que de telles situations ne se reproduisent pas.
Le NTSB, dans son analyse préliminaire, examinera de près les données de vol, les témoignages de l’équipage, ainsi que les conditions météorologiques et de la piste au moment de l’incident. Tous ces éléments seront scrutés pour comprendre comment une série de vibrations a pu précipiter une sortie de piste pour le Boeing 737 MAX.
Entre les procédures de sécurité renforcées, la formation des équipages et les améliorations techniques requises, l’industrie aéronautique et les compagnies aériennes telles qu’United doivent travailler main dans la main afin de regagner la confiance du public. Ces efforts sont d’autant plus cruciaux lorsque de nouveaux incidents surviennent, rappelant l’importance de la fiabilité et de la maintenance des appareils.
Rapport préliminaire sur le dérapage d’un Boeing 737 MAX 8 à Houston
Le Conseil National de la Sécurité des Transports (NTSB) des États-Unis a publié les détails initiaux relatifs à l’incident du 8 mars 2024 impliquant un avion de United Airlines, lorsqu’un Boeing 737 MAX 8 a quitté la piste à l’atterrissage à l’aéroport international George Bush de Houston. Cet évènement, qui n’a pas causé de blessures, a été analysé et des éléments importants du rapport ont été présentés afin de comprendre les circonstances exactes de l’incident.
Conditions de piste déclarées et effectives divergentes
L’équipe de vol, composée d’un capitaine et d’un premier officier, a rapporté des perceptions différentes quant à l’état de la piste. D’après l’ATIS (Automatic Terminal Information System), les indicatifs pour les pistes 26L et 26R étaient notés 3/3/3, signifiant des conditions possiblement glissantes, alors que la piste 27 était attribuée un code de 5/5/5, suggérant une meilleure adhérence. Toutefois, l’enquête a révélé que la piste 27 était également notée 3/3/3, indiquant des conditions de piste mouillée et pouvant affecter la décélération au freinage ainsi que le contrôle directionnel.
Changement de piste et préparation à l’atterrissage
Durant l’approche vers Houston, les pilotes furent initialement prêts à atterrir sur la piste 26L, avant de demander le changement pour la piste 27, autorisé par le contrôle aérien. Ce choix a conduit à une approche ILS (système d’atterrissage aux instruments). À mesure que l’avion descendait, les deux pilotes ont noté des conditions de visibilité différentes sous la couverture nuageuse, le pilote aux commandes jugeant la piste sèche, tandis que le copilote l’estimait mouillée. L’incertitude et les divergences quant à l’état de la piste ont pu jouer un rôle dans l’incident.
Les moments clés de l’atterrissage
L’atterrissage en lui-même ne montrait aucun signe avant-coureur. Le capitaine avait ajusté les paramètres de l’autofreinage, réduisant potentiellement la capacité de l’avion à ralentir sur une piste glissante. L’enquête se poursuit pour éclaircir les différentes étapes de l’atterrissage et les actions précises de l’équipage, ainsi que pour vérifier le fonctionnement de toutes les systèmes impliqués.
Code | Description |
---|---|
3/3/3 | Runway slippery when wet |
5/5/5 | Runway condition good |
Tandis que le NTSB continue son enquête pour déterminer les facteurs exacts ayant contribué à cet incident, la communauté aéronautique reste attentive aux recommandations qui découleront de cet événement, dans le but de renforcer la sécurité des vols à l’avenir.
Incident d’un Boeing 737 MAX de United Airlines : Détails de l’événement
Le National Transportation Safety Board (NTSB) a recueilli les témoignages de l’équipage concernant l’incident aérien impliquant un Boeing 737 MAX de United Airlines. Selon le rapport, la phase initiale de l’atterrissage s’est déroulée sans incident à une vitesse appropriée. Les freins aérodynamiques et inverseurs de poussée se sont activés selon le protocole, mais le frein aérodynamique fut rétracté peu de temps après le contact avec la piste, désactivant ainsi le système de freinage automatique.
Le capitaine a indiqué qu’il n’avait pas fortement réduit la vitesse de l’avion, car la piste semblait être sèche, et qu’il souhaitait réduire la vitesse progressivement pour garantir le confort des passagers. Toutefois, à environ 6000 pieds (1828 mètres) de l’extrémité de la piste, le capitaine a commencé à freiner manuellement et noté une décélération insuffisante. Les données du Digital Flight Data Recorder (DFDR) et du système Automatic Dependent Surveillance-Broadcast (ADS-B) ont montré que le freinage manuel n’a été appliqué qu’à environ 4000 pieds (1219 mètres) de la fin de la piste.
Conséquences de la manœuvre d’urgence
Le commandant de bord a pris conscience que la piste touchait à sa fin lorsque le système Runway Awareness and Advisory System (RAAS) a signalé les 1000 pieds restants (304,8 mètres). En réponse, le pilote aux commandes (PF) a augmenté la pression sur les freins. Tandis que l’appareil se rapprochait de l’extrémité de la piste, le capitaine a tenté de tourner sur la voie de circulation adjacente en utilisant le timon de direction et les pédales de gouvernail tout en continuant d’exercer une forte pression sur les freins.
Cette manœuvre a provoqué de violents secousses sur le fuselage ainsi que sur les pédales de frein et de gouvernail, amenant le capitaine à relâcher puis réappliquer la pression sur les freins. Le Boeing 737 MAX a finalement glissé hors de la piste, les roues du train d’atterrissage principal gauche et les roues du nez pénétrant dans l’herbe avant que l’avion ne s’immobilise.
Impact et enquête du NTSB
L’examen post-accident réalisé par le NTSB a permis de déterminer que le train d’atterrissage gauche avait heurté une bouche d’égout conçue comme une boîte de jonction électrique pour l’éclairage et les services de l’aéroport. L’impact a occasionné la séparation du train d’atterrissage de l’appareil au niveau des goupilles fusibles près du longeron arrière, conformément à la conception censée prévenir des dommages plus importants.
L’équipe d’investigation a constaté que l’avion s’était arrêté sur son nacelle moteur gauche, l’aileron gauche et la partie arrière du fuselage, subissant des dégâts considérables à l’aile gauche et à la partie arrière du fuselage. La possibilité que la compagnie aérienne tente de réparer l’appareil reste incertaine, étant donné les difficultés de Boeing à livrer de nouveaux appareils 737 MAX à United Airlines dans les délais.
Paramètres de freinage automatique et évaluation préliminaire
Des images et des vidéos de surveillance indiquent que la piste et la voie de circulation étaient humides au moment de l’incident, contrairement à l’hypothèse du capitaine qui pensait la piste sèche. Chez United Airlines, les procédures recommandent d’utiliser le maximum de poussée inverse dès que les roues principales touchent la piste, sans attendre que le nez de l’appareil touche le sol. En outre, pour déterminer la distance nécessaire à l’arrêt souhaité, les pilotes doivent sélectionner un paramètre de freinage automatique de 3 ou MAX. En cas de doute sur les conditions de la piste ou l’efficacité du freinage, il est conseillé d’utiliser le réglage MAX. Le réglage 1 est le niveau de freinage automatique le plus faible disponible pour les pilotes de Boeing 737.
L’engouement pour l’éclipse solaire a entraîné une augmentation notable des réservations chez United Airlines, signe que les phénomènes astronomiques continuent de fasciner un large public. Les voyageurs, désireux d’assister à ce spectacle céleste depuis un point de vue privilégié, se ruent pour obtenir les meilleures places à bord des avions. Les sièges côté couloir sont particulièrement prisés, permettant ainsi de s’approcher au plus près de la fenêtre sans déranger les autres passagers.
Changements dans la flotte
Parallèlement, United Airlines fait face à des ajustements dans sa flotte. L’intégration des Boeing 737 MAX 10 semble compromis, la compagnie ayant décidé de retirer ces appareils de ses livraisons prévues. Ce changement de plan survient dans un contexte où l’industrie aéronautique est en constante évolution, forçant les compagnies aériennes à s’adapter rapidement pour maintenir leurs standards de sécurité et d’efficacité.
Incident aérien et rapport final
En avril dernier, un incident impliquant un Boeing 767 de United Airlines a suscité l’attention des autorités irlandaises. Le vol avait dû être dévié en urgence suite à l’arrêt d’un des moteurs, causé par une fuite d’huile. Après une enquête approfondie, un rapport final a été publié, clarifiant les circonstances de l’événement et les mesures prises par l’équipage pour garantir la sécurité des passagers.
La première classe chez United
La première classe, connue sous le nom de United First, fait également l’objet de discussions. Elle est disponible sur les vols intérieurs aux États-Unis, ainsi que vers les territoires américains, le Canada et les Caraïbes. Les passagers cherchant à vivre une expérience de vol améliorée peuvent profiter d’un service haut de gamme, comprenant des sièges plus spacieux, une sélection de repas raffinés, et une attention particulière tout au long de leur voyage.
Diversion Transatlantique d’un vol United Airlines – Un vol United Airlines à destination de Newark a subi une importante perturbation après un incident impliquant un passager, forçant l’avion à dévier sa route vers Bangor. Le vol transatlantique, qui opérait sur un Boeing 767, a été dérouté dans le cadre des mesures de précaution habituelles adoptées dans ces circonstances. Les détails spécifiques concernant la nature de l’incident ou l’identité du passager n’ont pas été divulgués, mais des sources indiquent que la situation a été maîtrisée rapidement par l’équipage, en collaboration avec les autorités compétentes.
L’Expansion Impressionnante de la Flotte United Airlines – En regardant vers l’année 2024, United Airlines prévoit d’agrandir significativement sa flotte pour se rapprocher du chiffre impressionnant de 1000 aéronefs. Actuellement, la collection s’enorgueillit de près de 500 Boeing 737 et approche le cap des 100 Boeing 777, un barème à impressionner dans l’industrie aérienne. Les investissements constants dans de nouveaux jets démontrent l’engagement de la compagnie à maintenir une flotte jeune et moderne, afin d’optimiser l’expérience client et de réduire l’impact environnemental.
Voici la répartition actuelle de la flotte United Airlines :
Type d’avion | Nombre |
---|---|
Boeing 737 | Environ 500 |
Boeing 777 | Près de 100 |
Un Autre Incident Aérien: Turbulences pour Southwest Airlines – En parallèle, un Boeing 737 appartenant à Southwest Airlines a été pris dans des turbulences sévères à proximité de Tampa, entraînant des blessures chez deux individus. Cet incident rappelle les aléas auxquels les compagnies aériennes peuvent être confrontées et souligne l’importance des procédures de sécurité pour protéger passagers et équipage. La sécurité des vols est une préoccupation constante de l’industrie, et ces événements malheureux mettent en lumière le travail quotidien des équipes pour garantir des voyages sans incident.
L’ensemble de ces événements récents souligne les défis continus et la dynamique du secteur aérien, où la sécurité des passagers reste la pierre angulaire des opérations quotidiennes, malgré les ambitions d’expansion et de modernisation.
Incident Aérien: Atterrissage Forcé pour un Boeing 737 de Southwest Airlines
Un vol de la compagnie Southwest Airlines opérant sur un appareil Boeing 737 a dû effectuer un atterrissage d’urgence peu après son décollage de Lubbock, à destination de Las Vegas. En cause, un incident technique majeur : un feu de moteur a été signalé par l’équipage. Les pilotes ont rapidement mis en œuvre les procédures de sécurité standard pour ce type de situation et sont parvenus à ramener l’appareil au sol sans qu’aucune victime ne soit à déplorer parmi les passagers et membres d’équipage.
Cet incident survient dans un contexte où l’industrie aéronautique est particulièrement scrutée pour sa sécurité. Alors que les statistiques montrent une baisse des accidents fatals, chaque incident est minutieusement analysé afin d’en tirer les leçons nécessaires et d’améliorer constamment les standards de sécurité.
Problème Technique sur un Boeing 737 MAX de United Airlines
Un autre incident concernant le modèle Boeing 737 MAX, exploité par United Airlines, a fait les gros titres lorsque le commandant de bord a signalé des vibrations anormales des freins. L’appareil a quitté la piste au moment de l’atterrissage, un événement qui ravive les inquiétudes autour de ce modèle d’avion déjà sous les projecteurs suite à deux crashes ayant entrainé sa mise à terre mondiale en 2019. United Airlines n’a pas tardé à communiquer sur les mesures prises, et une enquête est en cours pour déterminer la cause exacte de cette défaillance.
Le 737 MAX est un sujet sensible pour Boeing qui a dû procéder à de nombreuses modifications et améliorations pour répondre aux exigences des régulateurs aériens et lever l’interdiction de vol qui avait été prononcée. La reprise de ses opérations ne fait qu’attiser la vigilance de l’industrie aérienne et des passagers.
Potentiel Rachat de Site de Production Airbus par Spirit AeroSystems
Dans le domaine des affaires et des restructurations industrielles, Spirit AeroSystems, un équipementier aéronautique renommé, est actuellement en discussion pour l’acquisition d’une usine de production de voilures dédiées à l’Airbus A220. Ce site, spécialisé dans la fabrication d’éléments cruciaux pour l’aviation commerciale, pourrait changer de mains, marquant une étape significative dans la stratégie de consolidation de la filière aéronautique.
Le marché des constructeurs d’avions et leurs fournisseurs est en constante évolution, poussé par la recherche de l’efficience opérationnelle et la réduction des coûts. Une telle transaction aurait des impacts notables sur l’équilibre du marché et sur les perspectives d’emploi dans les régions concernées.
Les MiG-29 Fulcrums à l’Aéroport de Quincy : Un Mystère de la Guerre Froide?
Une découverte inhabituelle suscite la curiosité dans l’État de l’Illinois, où deux avions de combat Russes MiG-29 Fulcrums se trouvent stockés à l’Aéroport Régional de Quincy. Ces appareils de la période de la guerre froide sont connus pour leurs prouesses dans le ciel, mais leur présence en territoire américain pose question. Plusieurs hypothèses circulent concernant l’origine de ces aéronefs. Si certains suggèrent qu’ils pourraient être utilisés pour des entraînements de l’US Air Force, d’autres estiment qu’ils pourraient être liés à des acquisitions d’anciennes flottes soviétiques, désormais utilisées à des fins éducatives ou de préservation par des institutions privées.
Des Retards dans les Livraisons du Boeing 737 MAX Préoccupent les Compagnies Aériennes
La compagnie aérienne low-cost Allegiant Air rejoint le choeur des opérateurs inquiets, comme Ryanair, face aux retards annoncés dans les livraisons du Boeing 737 MAX. La pandémie de COVID-19 et divers enjeux techniques ont entravé la production de cet appareil qui devait marquer un renouveau dans la flotte de nombreuses compagnies. Les retards pourraient avoir des implications substantielles sur les opérations des compagnies aériennes, qui comptent sur ces nouveaux avions pour leur efficience énergétique améliorée et leurs performances opérationnelles. Cette situation pourrait entraîner une révision des stratégies de flotte et des programmes de vol, nécessitant une adaptabilité rapide des opérateurs affectés.