A deux jours d’intervalle, aux États-Unis, deux bimoteurs Lockheed L12A Electra Junior ont été victimes de graves accidents, affectant profondément la communauté aéronautique. Ces incidents distincts ont révélé la fragilité de ces appareils historiques, pourtant si emblématiques de la période pré-Seconde Guerre mondiale.
Accident en Géorgie : trois blessés
Le premier incident a eu lieu le 17 juin 2024, lorsque le Lockheed L12A Electra Junior immatriculé N12EX, datant de 1936, a connu une grave avarie à l’atterrissage sur le Seven Lake Airport à Jackson, en Géorgie. Dérivant de sa trajectoire normale, l’avion a fini sa course contre un arbre, causant d’importants dégâts matériels. Les trois personnes à bord ont été héliportées vers un centre médical. Tandis que deux d’entre elles souffrent de fractures aux jambes et de blessures à la tête, la troisième, en place droite et probablement Dan Gryder, youtubeur spécialisé en analyses de crashs, est en observation avec des blessures légères.
Victimes | État de santé |
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Passager 1 | Fractures aux jambes, blessures à la tête |
Passager 2 | Fractures aux jambes, blessures à la tête |
Passager 3 | Observations avec blessures légères |
Drame à Chino : deux morts
L’autre accident, survenu deux jours plus tôt, le 15 juin, s’est déroulé à Chino en Californie. Le bimoteur UC-40A, immatriculé N93R, a connu une issue bien plus tragique. Durant un décollage destiné à une courte démonstration en vol pour un événement du Yanks Air Museum, l’avion a décroché soudainement, heurtant le sol de l’aile gauche puis du nez. L’appareil, construit juste avant la Seconde Guerre mondiale, a pris feu instantanément, tuant les deux occupants. Les victimes, Michael Gilles et Frank Wright, ce dernier étant chef des projets de restauration du musée, laissent derrière eux une grande tristesse dans la communauté de l’aviation historique.
Victimes | Rôle |
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Michael Gilles | Pilote |
Frank Wright | Chef des projets de restauration |
Ces deux accidents consécutifs soulèvent des questionnements quant à la sécurité des appareils historiques encore en vol. Bien que minutieusement entretenus et souvent restaurés, les Lockheed L12A Electra Junior démontrent que les risques demeurent, même avec des contrôles rigoureux. Les pertes de ces avions ne sont d’ailleurs pas que matérielles ; elles emportent avec elles une part importante de l’héritage aéronautique mondial.