Air France-KLM et CMA CGM mettent fin à leur partenariat de fret en raison de problèmes d’approbation aux États-Unis

Air France-KLM et CMA CGM mettent fin à leur partenariat de fret en raison de problèmes d’approbation aux États-Unis

16 janvier 2024

Après des tensions avec les régulateurs américains en raison des plans du gouvernement néerlandais de réduire les vols à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, Air France-KLM et CMA CGM ont annoncé la fin de leur partenariat de fret. Selon des rapports, ces problèmes d’approbation de l’alliance de fret ont conduit à la désapprobation des régulateurs américains. Cependant, le gouvernement néerlandais a inversé sa décision en novembre 2023.

Nouvelles perspectives pour Air France-KLM et CMA CGM

À partir du 31 mars 2024, Air France-KLM et CMA CGM n’opéreront plus en partenariat et vont négocier un nouvel accord sur la manière dont ils fonctionneront de manière indépendante. Cette rupture de partenariat marque une nouvelle ère pour les deux entreprises, qui devront revoir leurs stratégies de fret.

Impacts à long terme de la décision du gouvernement néerlandais

La décision du gouvernement néerlandais de réduire les capacités à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol continue à avoir des répercussions sur l’industrie du transport aérien. En plus d’avoir causé des tensions avec les régulateurs américains, cette décision a également eu un impact sur les activités de fret de Air France-KLM et CMA CGM.

Les régulateurs américains et l’alliance de fret

Les régulateurs américains ont désapprouvé l’alliance de fret entre Air France-KLM et CMA CGM en raison des préoccupations liées à la réduction des vols à Amsterdam-Schiphol. Cependant, l’inversion de la décision du gouvernement néerlandais a ouvert la voie à de nouvelles discussions sur une éventuelle reprise du partenariat de fret entre les deux entreprises.

De nouvelles opportunités dans le secteur du fret aérien

Avec la fin de leur partenariat, Air France-KLM et CMA CGM auront l’occasion d’explorer de nouvelles opportunités dans le secteur du fret aérien. Les deux entreprises devront repenser leurs stratégies pour répondre aux demandes changeantes du marché et aux réglementations internationales en constante évolution.

Conclusion

L’annonce de la fin du partenariat de fret entre Air France-KLM et CMA CGM marque un tournant important pour les deux entreprises. Alors que le gouvernement néerlandais a renoncé à son plan de réduire les vols à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol, les conséquences de cette décision se font encore sentir. Cette rupture de partenariat ouvre de nouvelles opportunités pour les deux entreprises dans le domaine du fret aérien et nécessitera une adaptation stratégique pour s’adapter à l’évolution du marché.

Air France-KLM et CMA CGM ont annoncé leur retrait de leur partenariat pour la collaboration de cargaison, en raison d’un « environnement réglementaire rigoureux dans certains marchés importants » qui a empêché leur coopération de fonctionner de manière optimale. Les deux entreprises ont exprimé leur engagement à travailler ensemble pour que leurs clients continuent de bénéficier de leurs réseaux de cargaison respectifs. CMA CGM conservera ses actions dans Air France-KLM, mais ne pourra pas les vendre avant le 28 février 2025.

Cependant, à partir du 31 mars 2024, CMA CGM ne sera plus représenté au conseil d’administration d’Air France-KLM. Selon le groupe aérien franco-néerlandais, Ramon Fernandez a été élu représentant permanent de CMA CGM. Les autorités américaines auraient exprimé leur mécontentement concernant les plans du gouvernement néerlandais de réduire les vols à l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol. Cette tension aurait entraîné la désapprobation de l’alliance de cargaison entre Air France-KLM et CMA CGM.

A4A, une association regroupant dix compagnies aériennes, dont American Airlines, Delta Air Lines et United Airlines, a déposé une plainte contre le gouvernement néerlandais et l’Union européenne le 22 septembre. JetBlue a également déposé sa propre plainte le 28 septembre, car elle était confrontée à une menace d’expulsion rapide de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol. Le gouvernement néerlandais a finalement fait marche arrière sur ses plans de réduction des vols, mais les tensions persistent.

Le 1er septembre 2023, le ministre de la Gestion de l’eau des Pays-Bas, Mark Harbers, a présenté des mesures visant à réduire la pollution sonore de l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol à partir de 2024. Cependant, en raison de nombreux défis pour mettre en œuvre ces mesures, notamment des recours déposés devant la Cour suprême néerlandaise, le ministre a suspendu le décret de limitation de la capacité de l’aéroport à partir du 31 mars 2024. Récemment, le groupe Royal Schiphol a approuvé un plafond de vols annuels de 483 000 pour l’aéroport.

L’alliance entre Air France-KLM et CMA CGM dans le domaine du transport de marchandises a été annulée en raison de problèmes d’approbation aux États-Unis. Les deux partenaires ont décidé de mettre fin à leur accord alors qu’ils faisaient face à des obstacles concernant les autorisations requises pour opérer aux États-Unis. Cela aurait permis à Air France-KLM d’utiliser les services de CMA CGM pour acheminer les cargaisons vers de nouvelles destinations.

De plus, Vueling, une compagnie aérienne espagnole à bas prix, aurait remplacé un vol d’une durée de 1h20 par un voyage en bus de 23 heures. Cette décision, prise pour des raisons opérationnelles, a suscité des critiques de la part des passagers mécontents. Il est essentiel pour les compagnies aériennes de prendre des décisions adaptées afin d’assurer la satisfaction de leurs clients.

Les avions les plus anciens opérant pour Qantas en 2024

Qantas, la compagnie aérienne australienne, compte encore des avions très anciens dans sa flotte. En 2024, certains de ces appareils auront atteint un âge impressionnant, ce qui soulève des questions sur leur sécurité et leur fiabilité. Voici les avions les plus anciens prévus pour rester en service chez Qantas en 2024 :

Lulutai, une compagnie aérienne régionale en Polynésie française, rencontre des problèmes avec l’un de ses avions Twin Otter. L’appareil est actuellement immobilisé en raison de préoccupations concernant la maintenance et la sécurité. Cette situation soulève des inquiétudes quant à la capacité de Lulutai à assurer la continuité de ses opérations aériennes dans la région.

Contrairement à d’autres transporteurs américains, la flotte de Delta Air Lines est majoritairement composée d’avions Airbus. Cette préférence pour les avions européens s’explique par plusieurs raisons, notamment des accords avec Airbus pour la livraison de nouveaux appareils et le souci de standardisation de la flotte.