En février 2024, le constructeur aéronautique européen Airbus a franchi une étape impressionnante en livrant 49 avions à 28 compagnies aériennes différentes. Ce chiffre, issu du rapport mensuel des commandes et livraisons de la société, témoigne d’une production soutenue et illustre bien la confiance que le secteur de l’aviation accorde au géant de l’industrie. Ces nouvelles livraisons portent le nombre total de livraisons d’Airbus à 79 appareils pour 32 clients depuis le début de l’année.
La diversité des modèles livrés en février reflète la demande variée du marché. Les livraisons comprenaient un exemplaire de l’A350-1000 et un de l’A350-900, deux A330-900s, ainsi que 21 A321neo et 18 A320neo. La liste se complète avec six avions de la famille des A220. Par rapport au mois de février de l’année précédente, Airbus a augmenté sa cadence, livrant trois avions de plus, confirmant ainsi son objectif de croissance.
Livraisons Notables de Février
Parmi les livraisons de février, certaines s’avèrent être marquantes. British Airways a reçu son 18ème A350-1000 et Turkish Airlines son 17ème A350-900, des appareils phares qui renforcent les flottes long-courriers de ces transporteurs. Les compagnies Cebu Pacific et Avolon ont été également destinataires des A330-900s, élargissant ainsi leur offre sur des segments différents de marché.
Pour atteindre l’objectif ambitieux de plus de 800 livraisons en 2024, Airbus doit maintenir un rythme mensuel moyen supérieur à 71 appareils. Actuellement, avec 79 avions déjà remis à ses clients en deux mois, le constructeur est en bonne voie pour respecter ses engagements annuels en dépit d’un contexte industriel et économique parfois instable.
La taille du carnet de commandes d’Airbus témoigne de la solidité de l’entreprise sur le long terme. Avec pas moins de 8598 jets en attente de production et de livraison, il s’agit d’un portefeuille robuste qui rassure à la fois actionnaires et clients potentiels sur la capacité d’Airbus à répondre à la demande mondiale.
| Modèle d’avion | Nombre livré en Février 2024 |
|---|---|
| A350-1000 | 1 |
| A350-900 | 1 |
| A330-900 | 2 |
| A321neo | 21 |
| A320neo | 18 |
| A220 | 6 |
Les compagnies aériennes et les entreprises de location d’appareils sont en pleine période d’acquisitions avec Airbus qui annonce une hausse significative de livraisons. En effet, on observe un accroissement de leurs activités avec 13 avions de plus remis en février cette année par rapport à la même période en 2023, marque d’un dynamisme persistant dans le secteur de l’aviation commerciale.
Livraisons à l’international
Parmi les faits marquants du mois de février, British Airways a réceptionné son 18ème A350-1000 le 21 février, avant de le lancer sur la liaison Londres Heathrow (LHR) – Boston Logan International (BOS) seulement six jours plus tard. Turkish Airlines, étoffant également sa flotte, a accueilli son 17ème A350-900. L’essor de ces gros porteurs confirme l’intérêt soutenu pour les long-courriers modernes et performants.
Cebu Pacific, compagnie aérienne à bas coûts des Philippines, ainsi qu’Avolon, la société de leasing, ont pris possession de deux A330-900, avec plans annoncés pour ce dernier de placer l’appareil avec Condor. En 2021, cette compagnie avait commandé seize appareils du même type, manifestant ainsi son intention d’élargir son réseau transatlantique.
Le rythme des livraisons
Février a vu 47 sociétés de location et compagnies aériennes prendre livraison de nouveaux appareils, avec IndiGo en tête, la compagnie ayant réceptionné non pas un, mais deux A320neos. La majorité des livraisons a tout de même profité à 28 compagnies aériennes, tandis qu’Airbus a également effectué 19 livraisons auprès de sociétés de leasing.
La firme européenne, qui s’est fixée pour objectif de dépasser les 800 livraisons en 2024, a livré au total 79 avions en janvier et février, nécessitant une moyenne de peu plus de 71 appareils par mois pour atteindre son but ambitieux. L’année précédente, le constructeur a livré 735 appareils.
Prévisions et commandes
Pour mars, il reste à voir quelle sera la première compagnie à réceptionner un appareil. Les livraisons de février ont démarré avec deux avions, un A321neo et un A320no, pour deux sociétés de leasing distinctes, dès le premier du mois. Avec un carnet de commandes record se terminant à 8 598 jets à la fin de l’année 2023, l’agenda d’Airbus reste chargé.
De nouvelles commandes ont également été enregistrées avec deux A350-900 commandés par un client non divulgué. Breeze Airways a annoncé une commande d’A220 le 20 février, bien qu’Airbus n’ait pas rapporté cette commande dans ses chiffres de février, laissant la date exacte incertaine.
Peu après la clôture de février, American Airlines a révélé une commande importante de 85 A321neos, confirmant des rumeurs circulant depuis quelque temps.
Pendant que la concurrence avec Boeing continue, avec la publication attendue de ses livraisons de février le mardi suivant, les résultats pourraient être impactés par les enquêtes en cours sur le 737 MAX. En janvier, l’entreprise américaine a signalé 27 livraisons, un chiffre en deçà des 30 d’Airbus.
Relance de Mexicana de Aviación et orientation vers des vols abordables
La compagnie aérienne Mexicana de Aviación, qui a fait son retour sur la scène aéronautique l’année dernière, est en pleine phase de restructuring avec l’objectif de redorer son blason et de proposer des options de voyage plus économiques au sein du Mexique. Dans un contexte concurrentiel, Mexicana de Aviación s’aligne ainsi sur les tendances actuelles du transport aérien, visant à rendre les déplacements aériens plus abordables pour une plus grande partie de la population.
Report possible de livraisons du Boeing 777X par Emirates jusqu’en 2026
Tim Clark, le PDG d’Emirates, a lancé un avertissement concernant un potentiel nouveau délai dans la livraison des appareils Boeing 777X. Initialement prévue pour débuter en 2020, la réception des premiers modèles de cette nouvelle génération pourrait être reportée à 2026, marquant un retard de six ans. Ce contretemps pourrait significativement impacter les opérations de la compagnie ainsi que ses projets de développement futur.
Incidents techniques sur des Boeing 777 d’American Airlines
Un avion Boeing 777-200ER de la flotte d’American Airlines a été contraint de se dérouter vers Boston suite à la découverte d’une fissure sur le pare-brise du cockpit alors que l’appareil survolait l’Atlantique. Cet incident a forcé les passagers à passer la nuit à Boston avant de pouvoir embarquer dans un avion de remplacement le lendemain après-midi. Des incidents tels que celui-ci mettent en lumière les défis de maintenance et de sécurité que doivent gérer les compagnies aériennes.
Stratégie d’intégration verticale par Boeing avec une potentielle acquisition
Dans une logique d’intégration verticale, Boeing envisage l’achat de son fournisseur Spirit Aerosystems. Une telle fusion permettrait à Boeing de renforcer son contrôle sur la chaîne de production, apportant des bénéfices potentiels en matière de coûts et d’efficacité opérationnelle. L’acquisition de Spirit Aerosystems, si elle se concrétise, pourrait façonner de manière significative l’avenir de la fabrication aéronautique.
Conséquences des retards de livraison sur les programmes de recrutement
Les retards dans les livraisons des avions neufs, en particulier ceux de la famille Boeing, commencent à peser sur les décisions stratégiques des compagnies aériennes. United Airlines, confrontée à des retards touchant sa flotte, a été forcée de mettre en pause son programme de recrutement de pilotes. Cela souligne l’impact en cascade que peuvent avoir des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement sur le fonctionnement global du secteur aérien.
Expansion du réseau d’United Airlines avec de nouvelles destinations
En dépit des défis actuels, United Airlines ne ralentit pas son expansion et annonce l’ajout de vols vers de nouvelles destinations exotiques telles que Marrakech, Cebu et Medellín. Ces nouvelles lignes soulignent l’intention de la compagnie de diversifier ses offres et de continuer à développer son réseau international afin de répondre à la demande croissante pour des voyages vers des destinations unique.
Finnair subit les répercussions d’actions de grève sur ses résultats de février
Les résultats de février de la compagnie Finnair ont été directement impactés par les récentes actions de grève qui ont perturbé ses opérations. Ce genre de turbulences sociales met en évidence les défis auxquels les compagnies aériennes peuvent être confrontées en matière de relations de travail et de stabilité opérationnelle, éléments clés pour la satisfaction client et le succès économique de l’entreprise.
Retard dans la livraison des Boeing 737 MAX : Allegiant Air exprime ses inquiétudes
Au sein de l’industrie aéronautique, les tensions montent en raison de retards de livraison ressentis par plusieurs compagnies aériennes, mettant en lumière les délais de production critiques du Boeing 737 MAX. Allegiant Air, compagnie aérienne américaine à bas coûts, rejoint désormais le chorus des mécontents, relayant des préoccupations similaires à celles exprimées par la géante irlandaise Ryanair. Les implications de ces reports pourraient peser lourdement sur les opérations des transporteurs.
Le programme du 737 MAX de Boeing a été entravé par des problèmes de conception et de certification qui ont conduit à un arrêt de production sans précédent et à une suspension de vol de près de deux ans. Suite à la levée de l’interdiction de vol et à la reprise de la production, Boeing s’est retrouvé face à un défi de grande ampleur : répondre à une demande refoulée tout en assurant la sécurité et la conformité des appareils.
Les défis opérationnels pour Allegiant Air
Confrontée à ces retards, Allegiant Air, qui avait passé commande pour les 737 MAX en vue de moderniser et d’agrandir sa flotte, doit revoir ses projections opérationnelles. La compagnie avait anticipé des livraisons qui désormais semblent compromises, ce qui pourrait perturber ses plans d’expansion et d’optimisation de son réseau. Allegiant n’est pas la seule dans cette situation; d’autres acteurs du secteur font face à des retards qui pourraient altérer leurs stratégies commerciales.
Ce contexte incertain a poussé les compagnies à considérer des alternatives, et pas uniquement en terme de fournisseurs d’appareils. Certaines mesurent l’impact des retards sur leur capacité à répondre à la demande croissante, particulièrement à l’approche de la saison estivale qui représente une période critique pour l’industrie du transport aérien.
Une pression accrue sur Boeing
Pour Boeing, les retards de livraison du 737 MAX sont synonymes de pression supplémentaire. La firme de Chicago doit non seulement rattraper son retard, mais aussi regagner la confiance des opérateurs, des régulateurs et du public. Assurément, l’entreprise américaine est soumise à une surveillance réglementaire rigoureuse depuis les deux tragiques accidents impliquant ce modèle d’avion, qui ont ébranlé la confiance générale.
Boeing s’est engagé à améliorer sa communication avec ses clients concernant les calendriers de livraison. La société assure travailler d’arrache-pied pour résoudre les problèmes de production et l’acheminement des appareils, mais le chemin vers la normalisation des livraisons reste semé d’embûches, avec la nécessité impérieuse de maintenir les standards de sécurité les plus élevés.
