Boeing a omis des informations cruciales sur la porte du cockpit et la dépressurisation de la cabine dans le manuel du 737 MAX
Les pilotes et les membres d’équipage étaient confus quant à la raison pour laquelle les portes du cockpit s’ouvraient lors de la dépressurisation rapide sur le vol AS 1282 de la compagnie Alaska Airlines.
Selon le National Transportation Safety Board (NTSB) des États-Unis, la porte du cockpit devrait s’ouvrir lors d’une dépressurisation explosive de la cabine sur le Boeing 737 MAX. Cependant, cette information n’était pas incluse dans le manuel de vol. Les pilotes et les membres d’équipage ont donc été pris au dépourvu lors de l’incident.
De plus, les agents de bord ont eu du mal à voir ce qui se passait dans la cabine pendant l’incident et ont également signalé des problèmes de communication. Cela soulève des préoccupations quant à la sécurité des passagers et à la coordination de l’équipage en cas de situation d’urgence.
Il est important de noter que deux compagnies aériennes, Alaska Airlines et United Airlines, ont récemment découvert des problèmes avec les attaches des charnières des portes de leur flotte de Boeing 737 MAX 9. Des boulons desserrés ont été trouvés, ce qui pose des questions sur la maintenance et le suivi de ces avions par Boeing.
Les conséquences de cette omission
L’omission de cette information cruciale dans le manuel du 737 MAX soulève des préoccupations quant à la formation des pilotes et à leur préparation face à des situations d’urgence. Il est essentiel que les pilotes soient informés de tous les aspects du fonctionnement de l’avion, notamment en ce qui concerne la sécurité des passagers.
Cette omission met également en lumière d’autres questions concernant la transparence de Boeing et sa responsabilité dans la conception et la documentation de ses avions. Les compagnies aériennes font confiance à la documentation fournie par le constructeur et s’attendent à ce qu’elle soit complète et précise.
Les mesures prises par Boeing et les compagnies aériennes
Suite à cette révélation, Boeing a déclaré qu’il rectifierait immédiatement le manuel du 737 MAX pour inclure cette information cruciale sur la porte du cockpit et la dépressurisation de la cabine. La société a également mis en place des mesures pour renforcer la communication avec les compagnies aériennes et les pilotes afin de s’assurer que les informations essentielles sont bien fournies.
De leur côté, Alaska Airlines et United Airlines ont pris des mesures de maintenance pour résoudre les problèmes des attaches des charnières des portes des 737 MAX 9. Ces compagnies ont également demandé à Boeing de fournir des explications sur cette omission et de donner des assurances quant à la sécurité de leurs appareils.
Briser le silence
Cette omission dans le manuel du 737 MAX met en évidence l’importance de la transparence et de la communication dans l’industrie de l’aviation. Il est crucial que les constructeurs et les compagnies aériennes partagent toutes les informations pertinentes pour assurer la sécurité des passagers.
Il est également essentiel que les pilotes et les membres d’équipage se sentent en confiance pour signaler les problèmes et les erreurs, afin que des mesures correctives puissent être prises rapidement. La sécurité doit toujours être la priorité absolue, et il ne peut y avoir de compromis lorsqu’il s’agit de la vie des passagers.
Poor communication entre le cockpit et la cabine
Lors d’une conférence de presse du NTSB, Jennifer Homendy a souligné une nouvelle fois les difficultés de communication entre l’équipage de cockpit et l’équipage de cabine. Les enquêteurs ont notamment interrogé deux membres de l’équipage de cabine qui n’avaient pas encore été entendus. « Les discussions avec ces deux membres de l’équipage étaient cohérentes avec celles des autres membres, révélant des problèmes de communication importants pendant l’incident », a-t-elle déclaré lors de la conférence de presse du 8 janvier 2024.
La présidente du NTSB a également souligné que les membres de l’équipage de cabine étaient préoccupés par la présence de quatre mineurs non accompagnés et de trois petits enfants assis sur les genoux de leurs accompagnateurs au moment de la dépressurisation rapide de l’avion. « À ce moment-là, les deux membres de l’équipage de cabine assis aux sièges arrière de la cuisine avaient du mal à voir ce qui se passait dans la cabine et dans l’allée », a-t-elle ajouté. Elle a également fait remarquer qu’un très petit miroir était fourni aux membres de l’équipage assis à cette position pour regarder vers l’allée.
Une découverte importante faite par le NTSB est que la porte du cockpit est conçue pour s’ouvrir en cas de dépressurisation rapide. Cependant, aucun membre de l’équipage ne le savait. Par conséquent, Boeing inclura désormais ces informations dans le manuel de vol, ce qui devrait se traduire par des procédures et des informations pour les membres de l’équipage de cabine et pour l’équipage dans le cockpit.
Des vis desserrées par Alaska et United Airlines
Après l’incident, la Federal Aviation Administration (FAA) a émis une directive d’airworthiness d’urgence (EAD) le 6 janvier. Toutefois, le régulateur a déclaré le 8 janvier qu’il avait approuvé « une méthode pour se conformer à la directive d’urgence d’airworthiness du Boeing 737-9 de la FAA, et qu’elle avait été transmise aux opérateurs concernés. »
Depuis lors, Alaska Airlines et United Airlines ont découvert des vis desserrées sur les charnières des portes de leurs 737 MAX 9, ce qui peut entraîner une explosion de la porte depuis le fuselage de l’avion. Alaska Airlines a déclaré que ses techniciens de maintenance avaient préparé sa flotte de 737 MAX 9 pour des inspections et avaient accédé aux portes de la fiche. « Les premiers rapports de nos techniciens indiquent que des éléments de fixation desserrés étaient visibles sur certains avions », a déclaré la compagnie aérienne.
De son côté, United Airlines a déclaré que depuis le début des inspections préliminaires de sa flotte de 737 MAX 9, ses techniciens de maintenance avaient constaté « des problèmes d’installation des portes de la fiche ». La compagnie a ajouté que certaines vis nécessitaient un resserrage supplémentaire.
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Les pays les plus touchés
États-Unis : En tant que première économie mondiale, les États-Unis ont été durement frappés par la crise économique. Le pays a connu une augmentation record du chômage et une baisse significative de la croissance du PIB.
France : La France a également subi les effets dévastateurs de la crise. Les mesures de confinement ont entraîné une chute spectaculaire de l’activité économique, notamment dans les secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration.
Italie : L’Italie, l’un des pays les plus touchés par la pandémie de COVID-19, a également été fortement impactée sur le plan économique. Le pays a vu son secteur du tourisme s’effondrer et a dû faire face à une augmentation du chômage.
Brésil : Le Brésil, qui était déjà confronté à des difficultés économiques avant la crise, a été durement touché par la pandémie. Le pays a enregistré une augmentation du chômage et une baisse de la demande intérieure.
Les mesures prises par les gouvernements
Face à cette crise économique sans précédent, de nombreux gouvernements ont adopté des mesures pour tenter de relancer l’économie et de soutenir les entreprises et les ménages. Voici quelques exemples :
Aides financières
De nombreux pays ont mis en place des mesures d’aide financière pour soutenir les entreprises en difficulté. Des plans de relance ont été annoncés, comprenant des aides directes, des réductions fiscales et des prêts garantis par l’État.
Chômage partiel
Le chômage partiel a été largement utilisé comme mesure d’urgence pour prévenir les licenciements massifs. Les gouvernements ont mis en place des dispositifs permettant aux entreprises de réduire temporairement leur activité tout en maintenant les salaires des employés.
Mesures de soutien aux ménages
Des mesures de soutien aux ménages ont également été mises en place, telles que des allocations familiales supplémentaires, des aides au logement et des reports de paiement des factures. L’objectif était de prévenir une crise sociale majeure et de soutenir le pouvoir d’achat des ménages.
Perspective de reprise économique
Malgré ces mesures, la route vers la reprise économique sera longue et difficile. L’impact de la crise se fera sentir pendant de nombreuses années, et de nombreux pays devront faire face à des défis considérables pour se remettre sur pied. La coopération internationale et la mise en place de politiques économiques efficaces seront essentielles pour surmonter cette crise sans précédent.
