Crise de liquidités : Les compagnies aériennes nigérianes menacées de mise à l’arrêt
Les transporteurs aériens nigérians éprouvent des difficultés à obtenir suffisamment de liquidités pour payer les primes d’assurance élevées. La décision de la Banque centrale du Nigeria de laisser flotter le naira et la baisse des importations et des exportations étrangères ont exacerbé ce problème, car les compagnies aériennes ont un accès limité aux dollars américains à un taux de change favorable.
Face à cette situation, l’Autorité de l’aviation civile du Nigeria menace de clouer au sol tout avion non assuré et d’infliger des sanctions aux compagnies aériennes et aux prestataires de services de l’aviation. Cette mesure vise à garantir la sécurité des passagers et à protéger les intérêts des compagnies aériennes en cas d’accident ou de perte majeure.
La crise de liquidités qui sévit dans le secteur de l’aviation nigériane est un sujet préoccupant. Les compagnies aériennes sont confrontées à une pénurie de liquidités, les forçant à chercher des moyens de financement alternatives pour couvrir les coûts d’assurance élevés. Cela peut entraîner des retards dans le paiement des primes d’assurance, mettant ainsi en danger les opérations des compagnies aériennes.
Conséquences pour les compagnies aériennes nigérianes
Pour les compagnies aériennes nigérianes, le non-paiement des primes d’assurance entraînerait des conséquences graves, notamment la mise à l’arrêt de leurs activités. En effet, sans assurance, les compagnies aériennes ne sont pas autorisées à opérer des vols en raison des risques élevés pour la sécurité des passagers.
De plus, l’imposition de sanctions financières par l’Autorité de l’aviation civile du Nigeria pourrait aggraver la situation financière déjà précaire des compagnies aériennes. Ces sanctions pourraient inclure des amendes importantes, ainsi que la suspension de l’activité des compagnies aériennes qui ne respectent pas les réglementations en matière d’assurance.
Solutions envisagées pour résoudre la crise
Face à cette crise de liquidités, les compagnies aériennes nigérianes cherchent des solutions pour obtenir les liquidités nécessaires au paiement des primes d’assurance. Certaines compagnies tentent de négocier des arrangements de paiement avec les fournisseurs d’assurance, tandis que d’autres envisagent des partenariats avec des investisseurs étrangers pour injecter des capitaux.
Cependant, ces solutions à court terme ne résolvent pas le problème de fond. Il est important que les autorités nigérianes prennent des mesures pour faciliter l’accès au financement et aux devises étrangères pour les compagnies aériennes. Ces mesures pourraient inclure des dérogations fiscales temporaires ou des facilités de change spéciales pour le secteur de l’aviation.
Conclusion
La crise de liquidités actuelle met les compagnies aériennes nigérianes en difficulté pour payer les primes d’assurance. Sans assurance, ces compagnies risquent de subir des sanctions financières et même de se voir clouer au sol. Il est essentiel que des mesures rapides et efficaces soient prises pour résoudre cette crise et assurer la viabilité du secteur de l’aviation nigérian.
Problème croissant d’assurance aérienne pour les compagnies nigérianes
Les compagnies aériennes nigérianes sont confrontées à un problème croissant d’assurance aérienne en raison de la pénurie de devises étrangères dans le pays. En effet, alors qu’elles vendent leurs billets en naira, elles doivent payer les primes d’assurance, l’entretien des avions et les pièces de rechange en dollars américains. Cependant, depuis que la Banque centrale du Nigeria a décidé de flotter le naira en juin dernier, les compagnies aériennes ont peu ou pas accès au dollar américain à un taux de change avantageux. Cette situation a conduit à une augmentation alarmante du nombre de compagnies aériennes incapables de payer leur assurance aérienne et autres services requis.
Ce problème devrait continuer à croître, au détriment des compagnies nigérianes qui n’ont pas accès à la devise étrangère nécessaire, comme le souligne George Uriesi, directeur des opérations d’Ibom Air : « L’assurance est un problème croissant et, comme nous ne pouvons pas faire voler un avion non assuré, nous n’avons pas d’autre choix que de trouver les dollars pour souscrire une assurance. Les pertes que nous avons accumulées étaient principalement dues aux composants en dollars. Lorsque vous achetez des dollars à un taux supérieur à celui de la Banque centrale, par exemple N400 pour un dollar, et que vous les obtenez à N680, la différence est énorme ».
Des sanctions seront bientôt appliquées
Face à un nombre croissant d’avions non assurés, l’Autorité de l’Aviation Civile du Nigeria a émis une directive le 11 août dernier. Selon cette directive signée par le Directeur Général de l’Aviation Civile, le Capitaine Musa Nuhu, tout avion opéré par une compagnie aérienne locale sans une couverture d’assurance valide sera immobilisé. La couverture d’assurance valide signifie que l’avion doit être assuré pour une durée minimale de trois mois. Les compagnies aériennes et les prestataires de services de l’aviation doivent fournir aux autorités des copies des certificats d’assurance valide, des preuves de paiement des primes et d’autres documents liés à la police d’assurance afin d’éviter d’être immobilisés.
La directive indique également que toute compagnie aérienne ou prestataire de services de l’aviation ne se conformant pas à la Réglementation de l’Aviation Civile du Nigeria, partie 18.14.11, entrée en vigueur le 10 juillet de cette année, sera immédiatement sanctionnée. Les sanctions, en plus de l’immobilisation de l’avion, incluront des amendes importantes imposées aux contrevenants, bien que les détails précis de ces amendes n’aient pas été précisés.
Conséquences pour les compagnies nigérianes
Ces immobilisations et sanctions sont justifiées pour la sécurité aérienne, mais la situation globale des compagnies nigérianes n’est pas meilleure avec cette nouvelle menace. Alors que l’industrie de l’aviation nigériane peine encore à retrouver son essor, les obstacles actuels pourraient conduire à l’effondrement de certaines compagnies aériennes, car un plus grand nombre d’avions immobilisés signifie moins de vols et donc moins de revenus.
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