La Commission européenne enquête sur l’acquisition d’ITA par Lufthansa
La Commission européenne a annoncé qu’elle rendra son verdict le 6 juin 2023, à l’issue d’une enquête approfondie, concernant l’acquisition d’ITA par Lufthansa. Cette décision fait suite aux préoccupations soulevées par la transaction, qui pourrait avoir des implications pour la concurrence sur le marché européen.
L’acquisition d’ITA, une compagnie aérienne italienne en difficulté, par Lufthansa, l’une des plus grandes compagnies aériennes européennes, a suscité l’intérêt des autorités européennes de la concurrence. Selon la Commission européenne, l’enquête a pour objectif de déterminer si cette acquisition pourrait aboutir à une position dominante de Lufthansa sur le marché italien et entraîner une diminution de la concurrence.
Dans le cadre de cette enquête, la Commission européenne évalue également si l’opération pourrait avoir un impact négatif sur les consommateurs en termes de choix, de prix et de qualité des services aériens. Cette évaluation s’attachera à étudier les effets potentiels de l’acquisition sur les liaisons intérieures et internationales reliant l’Italie au reste de l’Europe.
Les résultats de cette enquête auront des répercussions importantes sur l’avenir de cette acquisition et pourraient conduire à des mesures correctives ou à des conditions supplémentaires pour garantir la protection des intérêts des consommateurs et la préservation d’un environnement concurrentiel sain.
Les préoccupations de la Commission européenne
La Commission européenne s’inquiète notamment de la possibilité d’une augmentation des tarifs aériens dans le cadre de cette acquisition. Si Lufthansa devient le principal acteur du marché italien, cela pourrait entraîner une diminution de la concurrence et un pouvoir de fixation des tarifs.
De plus, les autorités de la concurrence craignent que l’opération ne conduise à une réduction du choix pour les consommateurs italiens, en termes de destinations desservies et de liaisons proposées.
Impact sur le marché de l’aviation en Europe
L’enquête de la Commission européenne sur l’acquisition d’ITA par Lufthansa est un exemple de la vigilance de l’Union européenne en matière de concurrence dans le secteur de l’aviation. Cette enquête met également en lumière les efforts déployés par les autorités pour garantir un environnement concurrentiel sain et prévenir toute pratique anti-concurrentielle.
En cas de constat de violation des règles de concurrence, la Commission européenne dispose de différents outils pour remédier à la situation. Parmi les mesures possibles figurent la demande de concessions, le blocage de l’opération ou l’imposition d’une amende.
Il convient de noter que cette enquête de la Commission européenne n’est pas la première concernant une acquisition dans le secteur de l’aviation. Les autorités de la concurrence ont précédemment examiné d’autres opérations de consolidation dans le secteur, afin de garantir une concurrence équitable et de protéger les intérêts des consommateurs.
Acquisition de ITA Airways par Lufthansa sous enquête approfondie par la Commission européenne
L’acquisition de ITA Airways par Lufthansa fait face à une enquête approfondie de la Commission européenne en raison de préoccupations concernant la réduction de la concurrence sur les marchés court et long-courriers. La Commission est particulièrement préoccupée par les routes entre l’Italie et l’Europe centrale et l’impact sur les prix et la capacité. Elle a également des préoccupations concernant les secteurs long-courriers vers l’Amérique du Nord et l’Asie. Des craintes sont exprimées quant à la création d’une position dominante à l’Aéroport de Milan Linate et aux précieuses créneaux horaires de ITA Airways, évalués à 125,55 millions d’euros.
L’enquête approfondie de la Commission européenne
Le 30 novembre 2023, la compagnie aérienne allemande Lufthansa a informé la Commission européenne de son intention d’acquérir une partie de la compagnie aérienne nationale italienne relancée, ITA Airways. Le marché de l’aviation européenne est déjà dominé par des groupes de compagnies aériennes tels que Air France-KLM, le groupe International Airlines et le groupe Lufthansa, qui possèdent également Brussels Airlines, Austrian Airlines et SWISS, entre autres. Le contrôle du groupe aérien sur l’industrie aéronautique du continent inquiète la Commission européenne, notamment concernant la situation désespérée de l’Italie à la recherche d’une compagnie aérienne nationale forte, financièrement stable et indépendante.
Alitalia – l’ancienne compagnie aérienne nationale italienne aux prises avec des problèmes financiers, dont de lourdes dettes et des pertes croissantes – a été vendue à ITA Airways en octobre 2021. Depuis lors, ITA Airways a mis en place un programme de modernisation de sa flotte, qu’il a déjà commencé, et a ajusté son réseau de routes pour éviter les lourdes pertes que connaissait l’ancienne compagnie aérienne nationale italienne.
Initialement, l’Italie avait sélectionné Air France-KLM comme groupe de compagnies aériennes préféré parmi les candidats pour une participation dans la compagnie nationale. Cependant, ces discussions ont échoué, et Lufthansa a entamé des discussions et annoncé son intention d’acquérir 41% de ITA Airways en mai 2023. À l’époque, Carsten Spohr, PDG du groupe Lufthansa, a déclaré : « L’accord d’aujourd’hui conduira à une situation gagnant-gagnant pour l’Italie, ITA Airways et le groupe Lufthansa. Et c’est une bonne nouvelle pour les consommateurs italiens et pour l’Europe, car une ITA plus forte stimulera la concurrence sur le marché italien. En tant que jeune entreprise avec une flotte moderne, et avec son hub efficace et en expansion à Rome, ITA est parfaitement adaptée au groupe Lufthansa. »
Les préoccupations de la Commission européenne
Pour que l’acquisition aboutisse, Lufthansa a besoin de l’approbation de la Commission européenne, qui évaluera l’impact sur la concurrence sur le marché de l’aviation européenne. La Commission européenne aurait dû rendre sa décision à ce stade, mais a décidé de prolonger les délais en annonçant le lancement d’une enquête approfondie, connue sous le nom de phase II.
Généralement, les fusions sont approuvées par la Commission européenne après un examen de routine de phase I. Dans le cas de fusions plus importantes qui empêchent les concentrations qui entraveraient considérablement la concurrence effective dans l’EEE ou dans une partie substantielle de celui-ci, le processus passe en phase II. La Commission européenne a annoncé le lancement d’une enquête approfondie mardi.
Moins de concurrence dans le secteur court-courrier
Dans son annonce, Bruxelles a souligné plusieurs préoccupations préliminaires qui ont conduit à la décision d’une enquête approfondie. La première concerne la concurrence sur le marché court-courrier en Europe, qui serait significativement impactée par l’acquisition de ITA Airways par Lufthansa. La Commission européenne fait spécifiquement référence aux routes entre l’Italie et l’Europe centrale. Elle a déclaré : « Sur certaines de ces routes, Lufthansa et ITA sont en concurrence directe avec des liaisons directes avec une concurrence limitée, principalement de la part des transporteurs à bas coûts, tels que Ryanair, qui opèrent dans de nombreux cas à partir d’aéroports plus éloignés. »
La Commission analysera également les secteurs dans lesquels l’une des compagnies aériennes – Lufthansa ou ITA Airways – opère déjà et où l’autre est censée lancer prochainement ses services. Ce monopole risquerait d’entraîner des prix plus élevés. La Commission affirme également qu’elle examinera les secteurs offrant des connexions pratiques avec une escale.
Basé sur les médias italiens, la Commission européenne s’inquiète de plusieurs routes, notamment les services reliant Milan à Francfort, Düsseldorf et Stuttgart. De plus, les services au départ de Rome vers des destinations telles que Francfort, Munich et Zurich sont également source de préoccupations.
Enfin, la Commission a également déclaré qu’elle analyserait les éventuels effets négatifs sur les routes dont d’autres compagnies aériennes dépendent de l’accès au réseau intérieur et court-courrier de ITA pour leurs propres opérations, ce qui pourrait affecter leurs services vers des destinations internationales desservies également par Lufthansa.
Les préoccupations de Bruxelles
La Commission européenne a exprimé des inquiétudes quant à l’environnement concurrentiel à longue distance vers l’Amérique du Nord et l’Asie. Pour les vols entre l’Italie et l’Amérique du Nord, la Commission européenne évaluera si elle doit considérer Lufthansa et ses partenaires de coentreprise, United Airlines et Air Canada, comme une entité unique après la fusion. ITA Airways ferait également partie de cette entité une fois l’acquisition terminée. Au lieu de se faire concurrence mutuellement, toutes ces compagnies aériennes complètent les services les unes des autres sur le front transatlantique.
Ces préoccupations sont également valables pour certains marchés asiatiques, notamment entre l’Italie et le Japon et l’Inde. La Commission européenne craint que le groupe Lufthansa, y compris ITA Airways, ne domine davantage ce marché si la fusion échoue. Il est apparu la semaine dernière que Lufthansa réduisait sa capacité sur ses autres routes pour satisfaire la demande croissante pour l’Inde, coïncidant avec la reprise des services vers Hyderabad depuis sa plate-forme de Francfort. ITA Airways propose actuellement des vols de Rome à New Delhi.
Le monopole de Milan
Bruxelles soutient que la transaction pourrait amener ITA Airways à créer ou renforcer une position dominante à l’aéroport de Milan Linate (LIN), le plus central de la ville, où les créneaux horaires sont rares. On a rapporté que l’un des actifs les plus précieux de ITA Airways est ses créneaux horaires à Milan Linate, évalués à 125,55 millions d’euros. Milan Malpensa (MXP) et Milan Bergame (BGY) sont les deux autres aéroports desservant Milan. Malpensa est principalement caractérisé par une importante opération d’easyJet, tandis que Bergame est principalement un bastion de Ryanair.
Il est apparu la semaine dernière que Ryanair s’attendait à un ordre de la Commission européenne demandant à ITA Airways de renoncer à des créneaux horaires à l’aéroport de Rome Fiumicino pour que l’acquisition se poursuive. Lors d’une conférence de presse, le directeur général de Ryanair a déclaré que la compagnie aérienne était très intéressée par des créneaux horaires supplémentaires à Rome Fiumicino. Cependant, un manque d’intérêt pour les coûteux créneaux horaires de Milan Linate ne signifie pas que la compagnie aérienne n’étendra pas ses activités dans la capitale de Lombardie.
Décision de la Commission européenne
Le 8 janvier 2024, Lufthansa a proposé une liste de concessions qu’elle était disposée à faire pour obtenir l’approbation de l’accord et apaiser certaines de ses préoccupations concurrentielles initiales. On comprend que certaines de ces engagements incluaient la renonciation à certains créneaux horaires à l’aéroport de Milan Linate. Cependant, ces engagements étaient insuffisants, tant en termes de portée que d’efficacité, pour écarter clairement les préoccupations préliminaires de la Commission. La Commission n’a donc pas vérifié ces engagements avec les participants du marché.
Bruxelles dispose de 90 jours ouvrables pour prendre une décision, ce qui signifie que l’enquête se clôturera le 6 juin 2023.
ITA Airways est une compagnie aérienne italienne à service complet fondée en 2020. Son hub principal est l’aéroport de Rome Fiumicino. ITA Airways fait partie de l’alliance SkyTeam et son directeur général est Fabio Lazzerini.
Source: [Inclure la source ici]
La Commission Européenne enquête sur l’acquisition d’ITA par Lufthansa
La Commission Européenne a ouvert une enquête sur l’acquisition de la société ITA par la compagnie aérienne Lufthansa. ITA, un fournisseur de services informatiques basé en Allemagne, est spécialisé dans les solutions pour les compagnies aériennes. Lufthansa, la plus grande compagnie aérienne d’Europe, a annoncé son intention d’acquérir ITA dans le but d’améliorer et de moderniser ses systèmes informatiques.
L’enquête de la Commission Européenne vise à déterminer si cette acquisition pourrait entraîner une distorsion de la concurrence sur le marché des services informatiques pour les compagnies aériennes. Si tel est le cas, des mesures pourraient être prises pour prévenir une telle distorsion et protéger les intérêts des autres acteurs du marché. La Commission a également déclaré qu’elle examinerait attentivement les effets potentiels de cette acquisition sur les consommateurs, en particulier en ce qui concerne les tarifs des billets d’avion.
Les modifications du réseau Irlande-Royaume-Uni d’Aer Lingus
Aer Lingus, la compagnie aérienne irlandaise, a apporté des modifications importantes à son réseau de vols entre l’Irlande et le Royaume-Uni. Ces modifications font suite à l’annonce du Brexit et visent à garantir une connectivité continue entre les deux pays. En raison des nouvelles réglementations en vigueur, Aer Lingus a dû revoir ses itinéraires afin de s’assurer qu’elle puisse continuer à opérer sans interruption. Ces changements, bien que nécessaires, pourraient entraîner des perturbations pour certains voyageurs, qui devront peut-être ajuster leurs plans de vol. La compagnie aérienne a assuré qu’elle travaillait activement pour minimiser les inconvénients pour ses clients.
La nouvelle vidéo de sécurité de Qantas suscite des critiques en ligne
Qantas, la compagnie aérienne australienne, a récemment lancé une nouvelle vidéo de sécurité d’une durée de 10 minutes, mais celle-ci a été largement critiquée en ligne. Certains internautes estiment que la vidéo est trop longue et ennuyeuse, tandis que d’autres la trouvent trop compliquée et difficile à comprendre. Qantas a déclaré que son objectif était de fournir des instructions de sécurité détaillées et de s’assurer que tous les passagers comprennent les procédures de sécurité à bord de ses avions. Malgré les critiques, la compagnie aérienne a affirmé qu’elle continuerait d’utiliser cette nouvelle vidéo de sécurité, mais qu’elle tiendrait compte des commentaires des passagers pour apporter d’éventuelles modifications.
