L’aéroport de Heathrow à Londres est connu pour être le plus achalandé du Royaume-Uni et l’une des principales portes d’entrée pour les voyageurs internationaux en Europe. Cet important hub aérien a connu différentes phases d’expansion depuis sa création. Dans cet article, nous explorons les dates d’ouverture et l’histoire des différents terminaux qui composent cet aéroport iconique.
Le Début de Heathrow : le Terminal 1
Le Terminal 1, pionnier de l’aéroport de Heathrow, a été inauguré dans les années 1960. Ce terminal, qui fut pendant longtemps le principal point de départ pour les vols domestiques et intra-européens, a fermé ses portes en 2015 pour permettre une restructuration et une modernisation des infrastructures actuelles du complexe aéroportuaire. À l’époque de sa fermeture, il était intrinsèquement lié à l’histoire de Heathrow et avait servi des millions de passagers.
L’Expansion vers l’Est: le Terminal 2
Le Terminal 2, également nommé « The Queen’s Terminal » en l’honneur de la reine Élisabeth II, est le fruit d’une première expansion. Il fut originellement ouvert en 1955, mais a subi une transformation complète, rouvrant finalement en 2014. Ce terminal est actuellement axé sur les compagnies aériennes membres de Star Alliance, offrant une expérience de voyage améliorée avec des installations modernes et des services innovants.
Le Cœur de Heathrow : le Terminal 3
Le Terminal 3 a été inauguré dans les années 1960, quelques années seulement après le Terminal 1. Ce terminal est devenu un point névralgique pour les vols internationaux, surtout pour ceux en partance et en provenance des États-Unis. Il s’est distingué par son luxueux salon First Class de British Airways et ses nombreuses boutiques duty-free.
Le Modernisme au Service de l’Aéronautique : le Terminal 4
Le Terminal 4 de Heathrow a été mis en service dans les années 1980 pour répondre à l’augmentation du trafic aérien. Conçu de manière à faciliter l’accès et le confort des passagers, ce terminal a permis à Heathrow de se positionner comme l’un des principaux centres aéronautiques au monde. Initialement dédié aux vols de long-courrier, il sert actuellement aux compagnies aériennes SkyTeam et quelques autres opérateurs.
Un Nouveau Millénaire, Un Nouveau Terminal: le Terminal 5
Inauguré en 2008, le Terminal 5 a été bâti comme un ouvrage d’art futuriste représentant l’aéroport du XXIe siècle avec une attention particulière portée aux détails architecturaux et aux services haut de gamme. Il est principalement utilisé par British Airways et Iberia, offrant une capacité considérable pour les vols internationaux et quelques liaisons intérieures.
Heathrow continue de se transformer et évoluer avec son temps. Alors que les voyageurs du monde entier traversent ses terminaux, chaque section de cet aéroport raconte un chapitre de l’histoire du voyage aérien et du développement du transport aérien modern.
Terminal | Date d’ouverture originelle | Date de réouverture (si applicable) |
---|---|---|
Terminal 1 | Années 1960 | Fermé en 2015 |
Terminal 2 | 1955 | 2014 |
Terminal 3 | 1960s | – |
Terminal 4 | 1980s | – |
Terminal 5 | 2008 | – |
Un siècle d’évolution à Heathrow : De l’aviation de luxe à l’accès pour tous
Imaginez un lieu foisonnant d’histoires, débutant en tant que simple champ et se transformant en carrefour mondial du voyage aérien. C’est l’histoire de l’Aéroport de Heathrow, connu sous le nom de LHR, classé parmi les aéroports les plus fréquentés du Royaume-Uni et le deuxième pour le trafic de passagers internationaux. Ouvert en 1930 et ayant vu son premier terminal officiel en 1955, Heathrow a évolué au fil des ans avec la fermeture du Terminal 1 en 2015 et l’inauguration de son Terminal 5 en 2008, sans oublier la rénovation du Terminal 2.
Les débuts
Aux environs de 1915, la base de l’aviation de Heathrow n’était autre que le site voisin de l’aérodrome de Northolt, où Fairey Aviation assemblait et testait ses appareils. C’est en 1930 que le site actuel a été inauguré en tant que champ d’aviation par Richard Fairey, suite à l’achat progressif de terrains dès 1929. Rapidement, avec l’essor du transport aérien, Heathrow a senti le besoin de structurer son espace avec des terminaux pour accompagner cette croissance.
La consécration du voyage aérien à Heathrow
Le milieu des années 50 marque l’ouverture du bâtiment ‘Europa’, le premier terminal de passagers de Heathrow inauguré par la reine Élisabeth II. Peu après, en 1956, le ‘Britannic’ destiné aux vols domestiques voit le jour. Si aujourd’hui nous parlons du Terminal 2, c’est à cet héritage que nous le devons, rebaptisé depuis ‘The Queen’s Terminal’.
Les années 60 révèlent un Heathrow en pleine croissance, nécessitant un nouveau terminal, l’’Oceanic’, pour répondre à la demande internationale. L’accueil glacial — et surchauffé en été — des lieux contribue à une réputation peu enviable, problème qui ne sera résolu qu’avec une rénovation tardive en 1981 révélant une erreur de construction originelle.
Une réorganisation indispensable
En 1968, l’apparition du Terminal 1 pousse à une réorganisation complète. Les deux bâtiments existants (Europa et Britannic) sont fusionnés pour devenir Terminal 2, et l’’Oceanic’ est renommé Terminal 3. Heathrow devient alors officiellement le nom de l’aéroport, préféré à ‘London Airport’. Une curiosité pour l’époque : l’absence d’un parking adapté, car à cette époque le voyage en avion est un luxe et la plupart des passagers arrivent en voiture avec chauffeur.
L’impact du Boeing 747 et la croissance continue
Les années 70 marquent une révolution avec l’arrivée du Boeing 747, communément appelé la ‘Reine du Ciel’, qui démocratise le voyage aérien en permettant à un plus grand nombre de personnes de voyager plus loin. De cinq millions de passagers par an à la fin des années 60, Heathrow en accueille 27 millions à la fin des années 70.
Cette croissance entraîne la nécessité d’étendre les espaces de terminal et en 1986, Terminal 4 est inauguré. Premier terminal en dehors du complexe central, il deviendra le principal hub de British Airways pour ses opérations intercontinentales. Par ailleurs, la ligne de métro London Underground’s Piccadilly s’allonge pour mieux desservir ce nouveau pôle.
L’évolution continue : les développements majeurs des terminaux d’Heathrow
Le développement de l’Aéroport de London Heathrow, pivot aérien essentiel du Royaume-Uni, a connu une suite de transformations importantes au cours des années. Ainsi, après des rénovations notables en 2005 pour le Terminal 1, l’année 2006 a été marquée par la construction d’une nouvelle jetée vitrée au coût d’environ 100 millions de livres sterling pour le Terminal 3. Cet ajout moderne fut conçu pour accueillir les stands de quatre nouveaux avions capables de transporter le plus grand avion de passagers au monde : l’Airbus A380.
En 2008, l’ouverture du Terminal 5 a posé une nouvelle pierre à l’édifice de Heathrow. La principale construction de ce complexe se distingue en tant que plus grande structure autoportante au Royaume-Uni et sert exclusivement comme hub pour IAG, notamment pour les compagnies aériennes British Airways et Iberia. Le coût de ce terminal a atteint les 4 milliards de livres sterling, abritant trois sous-terminaux nommés 5A, 5B et 5C, interconnectés par un système automatisé de transport de personnes.
Heathrow se réinvente avec un nouveau Terminal et la fermeture du T1
En 2015, Heathrow a marqué un tournant avec la fermeture du Terminal 1, après avoir réduit progressivement son utilisation. À la fin, il n’assurait plus que quelques vols de British Airways, le dernier étant le vol BA970 à destination de Hanovre en Allemagne. Tout juste un an auparavant, le nouvel éclat du Terminal 2 avait été inauguré, remplaçant ainsi les installations vétustes du T2 et du Queen’s Building, vieux de plus d’un demi-siècle. Ce terminal moderne sert désormais de hub pour les compagnies aériennes de la Star Alliance, entre autres, et est conçu pour traiter jusqu’à 30 millions de passagers annuellement.
Caractéristiques et capacités des terminaux de London Heathrow Airport
Terminal | Code AITA/OACI | Capacité passagers annuelle |
---|---|---|
Terminal 2 | LHR/EGLL | 30 millions |
Terminal 3 | LHR/EGLL | N/A |
Terminal 4 | LHR/EGLL | N/A |
Terminal 5 | LHR/EGLL | N/A |
Au-delà des détails architecturaux, chaque terminal de l’aéroport de Heathrow offre des spécificités qui répondent aux exigences des compagnies aériennes et des passagers. Avec quatre terminaux fonctionnels, le flux des 19,392,178 passagers de 2021 a été géré avec efficacité, mettant en évidence la flexibilité et la capacité de Heathrow à s’adapter aux besoins croissants de l’industrie aéronautique.
Une offre diversifiée pour répondre aux attentes modernes
Les innovations architecturales et technologiques des terminaux sont à la mesure des attentes actuelles. Que ce soit par l’intégration de bâtiments écologiquement durables ou par la facilitation de la connectivité des vols, Heathrow continue de se développer en tenant compte des enjeux contemporains du transport aérien. Les passagers sont invités à partager leurs expériences en indiquant leur terminal préféré de l’aéroport de Heathrow. Cela reflète la volonté de l’aéroport d’écouter et de répondre aux opinions des utilisateurs, une démarche essentielle pour maintenir sa position de chef de file dans un domaine en évolution constante.
Le déclin de Kingfisher Airlines
Naguère étoile montante du ciel indien, Kingfisher Airlines a connu une ascension fulgurante avant de plonger dans les abîmes de la faillite. Fondée en 2005 par le magnat des affaires Vijay Mallya, cette compagnie aérienne promettait une expérience de vol luxueuse, ponctuée de services haut de gamme. En l’espace de quelques années, elle est passée d’opérateur régional à la deuxième plus grande part de marché domestique de l’Inde, grâce à son image premium et à son expansion audacieuse. Cependant, la dette colossale et les choix stratégiques discutables vont entamer sa santé financière, provoquant une série d’événements qui mèneront à sa cessation d’activité en 2012, laissant les avions au sol et des milliers de passagers et d’employés dans l’incertitude.
La chute de Canada 3000
La scène aéronautique canadienne a également été marquée par l’échec retentissant de Canada 3000, une compagnie aérienne à bas coûts ayant opéré de 1988 à 2001. Connue pour ses tarifs compétitifs, elle a tenté de révolutionner le transport aérien en rendant les voyages aériens accessibles au plus grand nombre. Toutefois, les conséquences des attaques du 11 septembre 2001 et une incapacité à s’adapter à la récession du secteur qui a suivi, ont précipité son insolvabilité. La cessation soudaine de ses opérations a laissé de nombreux voyageurs désemparés et a mis en lumière la volatilité inhérente au secteur du low-cost.
Eos Airlines et son modèle tout affaires
Au-delà de l’échec des grandes compagnies, le monde aérien se souvient également de Eos Airlines, cette compagnie américaine qui s’adressait à une clientèle d’affaires exclusive avec un service tout affaires. Fondée en 2004, elle proposait des suites spacieuses et un confort maximal sur des liaisons transatlantiques, principalement entre New York et Londres. Eos Airlines se plaçait en rival de MAXjet Airways avec des billets coûtant entre 2 900 et 6 500 dollars américains, en cherchant à élever l’expérience de voyage à un niveau inégalé. Malheureusement, malgré son positionnement unique, la compagnie a succombé à la pression de la compétition et aux défis économiques en 2008.
Fractions de prix | Approximativement |
---|---|
Prix bas | $2,900 |
Prix haut | $6,500 |
Les principaux aéroports de Nouvelle-Zélande
La Nouvelle-Zélande, bien que géographiquement isolée, dispose d’une infrastructure aéroportuaire qui la connecte efficacement avec le reste du monde. Le pays possède cinq aéroports majeurs qui se répartissent entre les îles du Nord et du Sud. Ces aéroports servent de principaux hubs pour le trafic international et domestique, permettant aux voyageurs et aux marchandises de transiter efficacement. Ils sont aussi le reflet de la croissance soutenue du tourisme en Nouvelle-Zélande, un secteur clé de son économie. Grâce à ce réseau, les villes comme Auckland, Wellington, Christchurch, Queenstown et Dunedin restent des destinations de choix pour les visiteurs internationaux et les résidents locaux.
L’innovation chez American Airlines
Dans un effort pour améliorer l’expérience client et rester compétitif, American Airlines a récemment annoncé l’introduction du WiFi gratuit basé sur la publicité pour ses passagers. Cette initiative reflète la tendance croissante dans l’industrie aéronautique de fournir des services connectés à bord sans coûts supplémentaires pour les voyageurs. En captant l’attention des passagers avec des offres ciblées, American Airlines tente de monétiser l’expérience de vol tout en satisfaisant les besoins en connectivité de ses clients.
Air Canada élargit sa flotte
Air Canada, toujours à la recherche d’opportunités pour optimiser ses opérations, a récemment fait l’acquisition d’un Airbus A320 autrefois opéré par China Southern Airlines. L’intégration de cet appareil reflète la stratégie de la compagnie aérienne de renouveler et de moderniser sa flotte tout en profitant de l’offre actuelle sur le marché des avions d’occasion. Cette décision de gestion de flotte permet à Air Canada de maintenir une offre compétitive tout en répondant à la demande croissante de voyages post-pandémie.
Les ambitions de Ryanair
Michael O’Leary, le directeur général de Ryanair, a exprimé son désir d’accroître la présence d’Airbus dans sa flotte principalement composée de Boeing. Réputé pour ses déclarations provocatrices et sa gestion rigoureuse, O’Leary reconnaît la qualité et la performance des appareils Airbus au service du modèle low-cost de Ryanair. Cette déclaration suscite des spéculations sur l’avenir de la compagnie et l’équilibre entre les deux principaux constructeurs d’avions dans la flotte de l’un des plus grands transporteurs à bas prix en Europe.
Pacific Airlines Vietnam prend une pause stratégique
Dans un contexte économique difficile, la compagnie Pacific Airlines Vietnam a annoncé la suspension temporaire de ses vols. Cette décision vise à permettre une restructuration en profondeur pour assurer sa viabilité financière. Dans l’industrie aérienne compétitive d’aujourd’hui, la gestion rigoureuse des coûts et l’adaptation stratégique sont essentielles pour la survie des compagnies aériennes. Les voyageurs ayant des réservations avec Pacific Airlines sont invités à contacter la compagnie pour discuter des options alternatives et des remboursements disponibles.
Une nouvelle ère de voyages avec Bonza et le Boeing 737 MAX
En Australie, une ère de voyages renouvelée voit le jour grâce à Bonza, qui a récemment lancé des vols opérés par le controversé mais modernisé Boeing 737 MAX. Reliant Gold Coast à Darwin, ces nouveaux itinéraires sont prometteurs pour le tourisme et le commerce local. Le Boeing 737 MAX, revenant d’une période de contrôles rigoureux et d’améliorations de sécurité, promet un service fiable et des performances accrues. Bonza se positionne ainsi comme un acteur innovant sur le marché aérien, en offrant des options de voyage supplémentaires entre les destinations australiennes.
L’innovation TSA : identification sans contact avec United Airlines
L’administration de la sécurité des transports (TSA) des États-Unis innove encore en élargissant son programme d’identification sans contact en partenariat avec United Airlines. Cette collaboration marque une avancée significative vers un voyage plus fluide et sécurisé. Le programme, qui utilise des technologies biométriques et digitales afin de vérifier l’identité des passagers, représente une étape cruciale dans l’évolution des contrôles de sécurité aéroportuaires. Les voyageurs peuvent ainsi espérer des temps d’attente réduits et une expérience utilisateur améliorée chez United Airlines et potentiellement à travers d’autres compagnies aériennes à l’avenir.