Un incident impliquant un Boeing 737 MAX 8 d’Aeromexico a eu lieu récemment à l’Aéroport International de Mexico-City. Selon les premières informations et les experts en aviation, des rafales de vent latéral, communément appelées crosswinds, seraient responsables de l’événement qui a forcé l’avion à effectuer une manœuvre d’urgence communément nommée go-around.
Durant cet incident, l’aéronef a subi des dommages à son extrémité d’aile. Heureusement, il n’y a eu aucun blessé parmi les passagers et l’équipage, mais l’événement a néanmoins soulevé des questions sur les protocoles de sécurité et les conditions météorologiques difficiles associées à cet aéroport particulièrement fréquenté. L’incident souligne le besoin constant de vigilance et de formation avancée pour les pilotes confrontés à de telles situations imprévisibles.
Les détails de l’incident
Les détails exacts entourant les circonstances de l’incident demeurent sous enquête. Cependant, il est établi que l’incident s’est produit lors d’une procédure d’atterrissage complexe exacerbée par des vents imprévisibles. L’aéroport de Mexico-City est connu pour ses défis de pilotage, en partie dû à son altitude élevée et aux conditions climatiques qui peuvent changer rapidement.
Le Boeing 737 MAX 8 était en phase d’approche lorsqu’il a rencontré les rafales de vent, poussant le commandant de bord à initier un go-around. C’est durant cette manœuvre qui vise à garantir la sécurité des passagers en cas de problèmes lors de l’atterrissage, que l’avion a malencontreusement frotté son aile contre le sol, causant des dégâts matériels apparents.
Les conséquences pour Aeromexico
L’événement pourrait avoir des répercussions sur la compagnie Aeromexico, qui opère une flotte importante de Boeing 737 MAX 8, un appareil récemment remis en service après des mois d’immobilisation mondiale due à des préoccupations de sécurité. Ce type d’incident attire l’attention sur la fiabilité et la sécurité de l’avion, bien que la cause première semble être liée aux conditions météorologiques et non à un défaut de l’appareil lui-même.
En termes d’impact opérationnel, l’avion endommagé pourrait être hors service pendant un certain temps, ce qui peut entraîner des ajustements dans la planification des vols de la compagnie. Les experts en aviation insistent sur le fait que, malgré cet incident, le Boeing 737 MAX 8 reste un appareil sûr, suite aux modifications et aux mises à jour apportées par le constructeur après les interdictions de vol.
Précédents incidents liés aux conditions atmosphériques
Cet événement n’est pas le premier du genre à l’Aéroport International de Mexico-City. Des incidents antérieurs ont également été attribués aux vents violents et aux conditions météorologiques instables caractéristiques de la région. Ces défis ne sont pas uniques à Mexico-City, mais ils rappellent l’importance pour les compagnies aériennes de s’adapter constamment aux diverses conditions climatiques que peuvent rencontrer leurs appareils.
Les pilotes sont formés pour faire face à ces situations; toutefois, chaque incident offre des leçons précieuses pour l’industrie aéronautique afin de renforcer les protocoles de sécurité et les formations spécifiques aux environnements difficiles.
Un Boeing 737 MAX 8 exploitée par Aeromexico a subi des dommages mineurs dimanche dernier après avoir frotté son extrémité d’aile gauche lors de l’atterrissage à l’Aéroport international Benito Juárez (MEX) de Mexico. Les violentes rafales de vent qui ont balayé la région sont rapportées comme ayant compliqué l’approche de l’appareil, obligeant l’équipage à annuler l’atterrissage par deux fois avant de réussir à poser l’avion au sol.
Des enregistrements météorologiques révèlent que l’aéroport a été confronté à ses plus fortes bourrasques au milieu de la journée, entre 12 h 00 et 18 h 00. Des vents de travers, qui entraînent souvent des approches difficiles et parfois des situations effrayantes, ont mis les compétences des pilotes à l’épreuve dans le but de ramener leur avion au sol le plus doucement possible.
Détails de l’incident
La surveillance de l’aviation par JonNYC a mis en ligne sur Twitter une photo prise par un passager présent à bord, montrant l’extrémité inférieure endommagée de l’ailette de technologie avancée (AT winglet). Plus tard, une vidéo a été diffusée montrant l’avion en vol avec ce qui semble être une entaille sur le bout de l’aile. Selon un utilisateur Twitter, l’appareil a « rencontré des vents de travers en approche de MEX » et a heurté son extrémité d’aile après une tentative d’atterrissage avortée.
Simple Flying, un média spécialisé dans l’actualité aéronautique, a contacté Aeromexico pour obtenir davantage de détails sur l’incident et des informations sur le vol dès le dimanche soir, mais n’a pas pu joindre de représentant de la compagnie immédiatement.
Analyse des données de vol
En se basant sur l’analyse des données de vol relatives aux arrivées à MEX, on pense que le vol concerné était le AM495, en provenance de Seattle. Cependant, cette information n’a pas encore été vérifiée indépendamment par Simple Flying. Les sites FlightAware et Flightradar24.com indiquent que le vol a été opéré par un 737 MAX 8, enregistré sous l’immatriculation XA-CCN. L’avion a décollé de l’aéroport international de Seattle-Tacoma (SEA) à 08 h 11 ce dimanche et a atteint une altitude de croisière de 39 000 pieds, avant d’augmenter à 41 000 pieds environ trois heures plus tard dans le vol.
Le tableau suivant présente les données clés relatives au vol en question :
| Heure de décollage | 08:11 de SEA |
|---|---|
| Altitude de croisière atteinte | 39 000 puis 41 000 pieds |
| Heure d’approche finale | Aux alentours de 13:41 vers la piste 05R |
| Résultat de l’atterrissage | Tentatives avortées suivies par un atterrissage réussi à 14:11 |
Le défi des vents de travers
À l’heure de l’atterrissage, les vents soufflaient du nord-nord-est à des vitesses de 9 à 16 mph, avec des rafales atteignant un pic d’environ 17 mph, selon les informations de Windfinder. Les vents de travers représentent toujours un défi pour les pilotes car la stabilité directionnelle de l’appareil est mise à mal. Skybrary, une bibliothèque de la sécurité aérienne, rapporte que 33 % des accidents liés à l’approche et à l’atterrissage résultent de conditions de vent défavorables, comme les vents de travers, les vents arrière et les cisaillements de vent, et que 85 % des incidents et accidents liés au vent de travers se produisent au moment de l’atterrissage.
Le 737 MAX 8 immatriculé XA-CCN, qui devait opérer le vol AM658 au départ de MEX à destination de l’Aéroport international de Denver (DEN) le lundi, a dû être remplacé par un autre appareil 737 MAX 8 – XA-MAG – suite à cet événement. Le XA-CCN restera probablement immobilisé pour quelques jours à une semaine pendant que les responsables examineront les dommages et répareront l’extrémité de l’aile.
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