KLM rejoint l’IATA pour contester les restrictions de vols à l’aéroport d’Amsterdam Schiphol
Un consortium de compagnies aériennes et de défenseurs de l’industrie se mobilise contre une décision hollandaise qui pourrait réduire le nombre de vols à l’aéroport de Schiphol. Cette action entreprise par KLM et l’IATA vise à contester le plan du gouvernement hollandais visant à imposer des restrictions sur les vols pour prévenir le changement climatique.
Les autorités hollandaises envisagent de réduire les vols dans le cadre de leur stratégie pour atteindre des objectifs plus stricts en matière de réduction des émissions de CO2. Cependant, les compagnies aériennes estiment que ces restrictions auront un impact négatif sur leurs activités et sur l’économie néerlandaise dans son ensemble.
KLM, en partenariat avec l’IATA, a décidé de faire appel de cette décision devant la Cour néerlandaise en espérant obtenir l’annulation de ces restrictions. Les compagnies aériennes affirment que cela limiterait leur capacité à transporter les passagers et nuirait à la connectivité entre les villes, ce qui aurait un impact néfaste sur le tourisme et les affaires.
Impact économique des restrictions
Une étude commandée par KLM a révélé que les restrictions de vols imposées par le gouvernement hollandais pourraient entraîner une perte de 29 000 emplois d’ici 2030 et une réduction de 1,4 milliard d’euros du PIB néerlandais. Les compagnies aériennes soutiennent que des alternatives plus durables, telles que l’utilisation de biocarburants et le développement de la technologie des avions à faibles émissions, devraient être privilégiées pour réduire l’impact environnemental de l’aviation.
Cependant, les autorités néerlandaises maintiennent que les mesures sont nécessaires pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat. Elles suggèrent également que l’excédent de trafic aérien à Schiphol peut être compensé par le développement d’autres aéroports néerlandais et la promotion des transports en train.
Conclusion
La bataille juridique entre KLM, l’IATA et le gouvernement hollandais se poursuit. Les compagnies aériennes cherchent à contester les restrictions de vols proposées, affirmant que celles-ci auraient un impact négatif sur l’économie et la connectivité entre les villes néerlandaises et le reste du monde.
Toutefois, les autorités hollandaises restent déterminées à atteindre leurs objectifs en termes de réduction des émissions de CO2 et estiment que les restrictions de vols sont nécessaires pour y parvenir.
Dutch Airlines Font Appel contre la Réduction des Vols à l’Aéroport de Schiphol
Un groupe de grandes compagnies aériennes, dont KLM Royal Dutch Airlines et l’Association internationale du transport aérien (IATA), a conjointement formulé un appel en cassation contre un verdict rendu le 7 juillet par la cour d’appel néerlandaise. La cour avait accordé à gouvernement la permission de réduire la capacité de l’aéroport d’Amsterdam Schiphol dans l’année à venir pour lutter contre le bruit et les émissions de carbone.
Le 5 juillet, un tribunal d’appel à Amsterdam a confirmé que le gouvernement néerlandais avait effectivement le pouvoir de réduire le nombre de vols à l’aéroport de Schiphol, passant de 500 000 à 460 000 par an. Cette décision a été acceptée par Schiphol, qui a exprimé sa volonté d’obtenir un nouvel ordre de trafic aérien des autorités néerlandaises, contenant des limites environnementales claires et applicables.
Les compagnies aériennes de ce consortium expriment maintenant leur inquiétude quant au manque de clarté et d’incertitude pour les voyageurs et le secteur de l’aviation découlant de cette décision. Selon la plainte du consortium, le jugement ne spécifie pas clairement comment le plan expérimental peut être appliqué et mis en œuvre.
En réponse à cette situation, KLM a présenté un plan alternatif au gouvernement néerlandais. Ce nouveau projet implique un investissement pouvant atteindre 7 milliards d’euros (7,6 milliards de dollars américains) dans de nouveaux avions et la mise en place de procédures et d’horaires de vol plus intelligents. Cette approche vise à conserver les structures de réseau existantes tout en réduisant efficacement les nuisances environnementales.
Les compagnies aériennes du consortium comprennent KLM Group (comprenant KLM, KLM Cityhopper, Martinair et Transavia Airlines), Delta Air Lines, United Airlines, JetBlue Airways, Air Canada, easyJet, Corendon Dutch Airlines, TUI fly (Pays-Bas), l’IATA (représentant 300 compagnies aériennes membres dans le monde) et Airlines for America (représentant les dix principales compagnies aériennes américaines). Elles reçoivent le soutien des associations professionnelles BARIN, Air Cargo Netherlands (ACN), Airlines for Europe (A4E) et European Regions Airline Association (ERA).
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Le festival Burning Man possède son propre aéroport temporaire dans le désert
Connaissez-vous l’aéroport temporaire du célèbre festival Burning Man ? Si vous pensiez que cet événement n’était qu’une simple célébration artistique dans le désert de Black Rock, aux États-Unis, détrompez-vous ! Le Burning Man dispose en effet de son propre aéroport, spécialement aménagé pour l’occasion.
Un site d’aviation dédié au Burning Man
Situé à environ 20 kilomètres du site principal du festival, l’aéroport de Temporary City, rebaptisé Black Rock City Municipal Airport pendant l’événement, accueille chaque année des avions privés et des hélicoptères. Il s’agit d’un aérodrome éphémère, construit spécialement pour faciliter l’arrivée des participants venant de différents horizons.
Faciliter l’accès au festival
L’aéroport du Burning Man offre un moyen pratique pour les festivaliers de rejoindre rapidement et facilement le site de l’événement. Il contribue à réduire les embouteillages sur les routes menant au festival, offrant ainsi une alternative de transport plus rapide et pratique.
Les installations de l’aéroport
L’aéroport comprend plusieurs pistes d’atterrissage en dur, ainsi que des zones de stationnement pour les avions et les hélicoptères. Des services de contrôle aérien limité sont également disponibles pour garantir la sécurité des opérations.
Tarifs et réglementations
Les propriétaires d’avions privés doivent s’acquitter de frais d’atterrissage, qui varient en fonction de la taille et du type d’aéronef. De plus, des règles strictes régissent les opérations aériennes pendant le festival, afin de garantir la sécurité de tous les participants.
Les avantages de l’aéroport du Burning Man
L’aéroport temporaire du Burning Man facilite l’accès au festival, permettant aux participants de voler directement vers le désert au lieu de faire un long trajet en voiture. Cela offre aux festivaliers plus de flexibilité dans leur planification de voyage et réduit leur empreinte carbone.
