« Les efforts pour stimuler les voyages intracontinentaux en Afrique s’intensifient »

L’aviation africaine veut stimuler les voyages intracontinentaux

La Commission africaine de l’aviation civile continue de faire des efforts pour améliorer les voyages aériens intra-continentaux en Afrique. Depuis longtemps, les voyageurs africains en quête d’aventure se sont heurtés à des problèmes de transport aérien, tels que des vols peu fréquents, des tarifs élevés, des correspondances complexes et des destinations mal desservies. Pour résoudre ces problèmes, des efforts considérables ont été déployés pour améliorer l’aviation en Afrique.

Les efforts de l’industrie aérienne

L’industrie aérienne africaine s’efforce de résoudre ces obstacles grâce à des investissements dans les infrastructures, la modernisation des aéroports et la libéralisation des réglementations de l’aviation civile. Le développement de nouvelles routes de vol stimulerait également les voyages intracontinentaux en Afrique. De plus, l’innovation technologique dans l’aviation africaine aide à rendre la planification de voyage plus facile et plus pratique.

Ces efforts pour stimuler les voyages intra-continentaux ne se manifestent pas uniquement dans l’industrie aérienne. Les pays africains individuellement ainsi que les organisations internationales ont également leur rôle à jouer. Des initiatives telles que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) ont été mises en place pour encourager l’intégration économique et le tourisme.

Récompenses pour les compagnies aériennes africaines

La Commission africaine de l’aviation civile a récemment annoncé les résultats de son 5ème rapport de performance sur les compagnies aériennes africaines. Ce rapport attribue les performances les plus élevées aux transporteurs qui ont apporté des améliorations significatives au niveau de la sécurité, de la fiabilité et de la régularité des vols intracontinentaux. Ethiopian Airlines, Kenya Airways et South African Airways figurent parmi les compagnies aériennes les plus performantes.

Les meilleures compagnies aériennes pour les voyages intra-continentaux en Afrique selon la Commission africaine de l’aviation civile:
Rang Compagnie aérienne Pays
1 Ethiopian Airlines Éthiopie
2 Kenya Airways Kenya
3 South African Airways Afrique du Sud

Les efforts de l’industrie aérienne africaine pour stimuler les voyages intracontinentaux seront essentiels pour soutenir la croissance économique et renforcer l’intégration régionale. Des investissements supplémentaires, des innovations technologiques et des réglementations plus permissives en matière d’aviation devront être mis en place à l’avenir pour assurer le succès à long terme de l’aviation en Afrique.

La Commission africaine de l’aviation civile continue à promouvoir les voyages intra-africains

La Commission africaine de l’aviation civile (AFCAC) poursuit ses efforts pour mettre en œuvre le Marché unique du transport aérien africain (SAATM), qui pourrait être la clé d’un âge d’or du développement de l’aviation en Afrique. Dans une interview accordée à AviaDev, la secrétaire générale de l’AFCAC, Adefunke Adeyemi, a donné un aperçu des développements des six derniers mois et des progrès de la commission dans l’exécution du SAATM. La commission est également à l’origine de la libéralisation de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA).

La Commission africaine de l’aviation civile pour le développement de l’aviation en Afrique

Basée à Dakar, au Sénégal, l’AFCAC est une agence spécialisée de l’Union africaine (UA) pour développer et réglementer l’aviation civile en Afrique. Elle est également l’agence d’exécution pour le SAATM et la ZLECA, qui sont des incitations essentielles pour le développement de l’aviation, des routes, des échanges et des activités économiques. L’objectif de la ZLECA est d’éliminer les barrières commerciales à travers le continent, ce qui ferait de l’Afrique le plus grand bloc commercial au monde. La commission de l’aviation civile a pour rôle de s’assurer qu’elle est mise en œuvre correctement et que davantage de villes sont connectées par avion, permettant aux gens de voler vers plusieurs destinations.

La mise en œuvre de SAATM PIP

Le 22 novembre, l’AFCAC a lancé les projets pilotes de mise en œuvre du Marché unique du transport aérien africain (SAATM PIP), auxquels participent maintenant 19 pays africains. Cette idée a été lancée en 1988, et l’AFCAC cherchait depuis des années la meilleure façon de la mettre en œuvre. L’une des meilleures façons de le faire est de commencer par les nations ayant des exigences minimales, connues sous le nom de facilitateurs du SAATM. Ils analyseront le PIB de la nation, la macroéconomie et des questions spécifiques à l’industrie telles que les niveaux de sécurité, l’infrastructure et les traités internationaux de droit aérien, pour n’en citer que quelques-unes. Ils détermineront également si les nations en question respectent les normes de l’OACI et de l’IATA. L’AFCAC a commencé à choisir les pays ayant des conditions favorables et qui sont disposés à signer des accords bilatéraux avec d’autres États pour des vols de cinquième liberté.

L’engagement de l’AFCAC avec différents partenaires pour la réussite de SAATM

L’AFCAC a introduit une lettre d’information trimestrielle et des lectures sur les États africains chaque semaine. Chaque semaine, il présente un État africain, un moyen puissant pour les États de partager leurs développements en matière d’aviation civile avec le monde. En outre, elle garantit la sécurité, la sûreté et la protection de l’environnement pour la durabilité de l’aviation africaine. La commission est un petit secrétariat avec un vaste portefeuille de programmes à exécuter, elle doit donc s’engager avec des partenaires et d’autres États pour réussir. Selon Adefunke Adeyemi, « nous opérons dans divers domaines et nous engageons non seulement nos États membres, mais aussi l’ensemble de l’écosystème universel de l’aviation pour vraiment y parvenir. Nous avons des cibles claires que nous essayons d’atteindre et de réaliser. Ainsi, dans les premiers mois de la prise de fonction, il était vraiment important pour nous de dire que l’AFCAC est là pour nos États membres, mais aussi pour engager nos partenaires car nous ne pouvons pas le faire seul. »

La connectivité intra-africaine en aviation se renforce avec SAATM PIP

La Commission de l’Union Africaine (CIA), a annoncé que 19 états ont rejoint les 15 états initiaux pour l’initiative Single African Air Transport Market Priority Implementation Plan (SAATM PIP) depuis novembre 2022. Cette initiative vise à connecter plusieurs villes en Afrique via des vols de cinquième liberté. Selon la CIA, environ 70% des voyages aériens en Afrique sont effectués par des compagnies aériennes non africaines. SAATM PIP est conçu en plusieurs phases pour permettre aux états qui ne sont pas encore au même niveau d’adapter l’initiative.

La connectivité en Afrique étant une priorité pour la CIA, la commission a décidé d’engager des ambassadeurs afin de persuader les états et les organisations qui n’ont pas encore rejoint SAATM PIP de le faire. Jusqu’en février 2023, 46 des 54 états africains ont adhéré à l’accord de libre-échange.

La CIA indique que les compagnies non africaines ont eu accès à environ 70% des vols en Afrique, c’est pourquoi elle travaille sur une stratégie pour augmenter le nombre de vols de cinquième liberté opérés par les compagnies africaines. La commission s’efforce de faire collaborer tous les intervenants pour permettre la réalisation de cet objectif.

SAATM PIP est en train de porter ses fruits

SAATM PIP a été conçu pour connecter plusieurs villes africaines par des vols directs, tout en facilitant la pénétration des routes de cinquième liberté. Cette initiative a connu des avancées significatives depuis son lancement, et elle pourrait bientôt permettre aux compagnies africaines de récupérer le marché qu’elles ont perdu au profit des compagnies non africaines. La CIA collabore avec des partenaires à l’instar de l’IATA, de l’ICAO, du conseil international des aéroports (ACI), du groupe d’intervention aéroportuaire (AIG), de Boeing et d’Embraer pour élaborer les plans et les activités spécifiques pour SAATM chaque année.

En outre, la CIA a développé un plan pour 2023, avec des missions dans les communautés économiques régionales et des groupes de pays. Elle souhaite que les pays dans une même région collaborent pour améliorer leur connectivité aérienne. Le premier groupe à être mis en place comprendra les pays de l’Afrique australe, à savoir le Kenya, la Namibie et l’Afrique du Sud.

Les pourparlers se poursuivent pour implémenter SAATM PIP

L’aviation intra-africaine a besoin de plus de connectivité pour renforcer son développement. La connectivité en Afrique est un élément clé pour accélérer la croissance économique de l’ensemble du continent. La CIA, en collaboration avec les autres parties prenantes, travaille sur l’augmentation du nombre de vols de cinquième liberté pour les compagnies aériennes africaines.

Même si certains pays ont des préoccupations quant à leur capacité à suivre SAATM PIP, la CIA continue de travailler avec tous les états pour faire avancer l’initiative. Les chiffres indiquent que la mise en œuvre de SAATM PIP est bénéfique pour l’industrie aérienne africaine, car elle permettra à ces compagnies aériennes de récupérer le marché qu’elles ont perdu.

Air India annonce une hausse de salaire pour rester compétitive

La compagnie aérienne indienne Air India a annoncé une augmentation de salaire pour ses employés, afin de rester compétitive sur le marché. Cette décision intervient dans un contexte de concurrence accrue entre les différentes compagnies aériennes indiennes.

Le salaire de l’ensemble des employés sera revu à la hausse, avec une attention particulière portée aux pilotes. Air India propose également une structure salariale simplifiée pour les pilotes, qui sont souvent à l’origine de mouvements de grève pour obtenir des conditions de travail améliorées.

Une augmentation de salaire pour rester compétitive

Cette décision d’augmenter les salaires chez Air India intervient dans un contexte de concurrence accrue entre les différentes compagnies aériennes indiennes. En effet, le marché indien est en pleine expansion et les compagnies aériennes se livrent une bataille acharnée pour attirer de nouveaux clients. La hausse de salaire chez Air India est donc une décision stratégique pour rester compétitive et attirer les meilleurs talents.

Les pilotes sont particulièrement concernés par cette hausse de salaire. Ils sont souvent à l’origine de mouvements de grève pour obtenir des conditions de travail améliorées. Avec une hausse de salaire, Air India espère calmer les tensions et améliorer son image auprès de ses employés.

Une structure salariale simplifiée pour les pilotes

En plus de l’augmentation de salaire, Air India propose une structure salariale simplifiée pour les pilotes. Cette mesure vise à répondre aux demandes des pilotes, qui se plaignent souvent d’une complexité excessive dans la structure des salaires.

Le nouveau barème des salaires des pilotes est présenté dans le tableau suivant :

Type d’avion Heures de vol Salaire mensuel
A320 0-100 Rs 2,12,000
A320 101-200 Rs 2,57,000
A320 201-300 Rs 2,82,000
A320 >300 Rs 2,97,000
B787 0-100 Rs 2,85,000
B787 101-200 Rs 3,30,000
B787 201-300 Rs 3,55,000
B787 >300 Rs 3,70,000

Cette nouvelle structure salariale permettra aux pilotes de savoir à l’avance ce qu’ils gagneront en fonction du type d’avion et du nombre d’heures de vol. Air India espère ainsi améliorer la satisfaction de ses pilotes et éviter les mouvements de grève à l’avenir.

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L'équipe d'Aviation Team

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