Lufthansa redémarre ses Airbus A380 pour les vols post-COVID

Lufthansa redémarre ses Airbus A380 pour les vols de passagers post-COVID

Après avoir été immobilisés et jugés en fin de vie utile pendant plus de trois ans, les Airbus A380 de la compagnie aérienne allemande Lufthansa ont finalement repris du service pour le calendrier d’été et d’hiver de cette année. Le 1er juin 2023, l’un des superjumbos a déjà effectué son premier vol après la pandémie.

Le double-decker Airbus en question est immatriculé D-AIMK, qui a subi plusieurs vérifications de maintenance effectuées par Lufthansa Technik à l’aéroport international Ninoy Aquino de Manille pour s’assurer qu’il était dans le meilleur état possible. Le vol LH424 a décollé de l’aéroport de Munich à 16h01 et a atterri à l’aéroport international Logan de Boston environ six heures plus tard.

Ce retour de l’Airbus A380 permet également à Lufthansa d’offrir des offres premium améliorées aux passagers avec huit sièges de première classe en configuration 1-2-1, 78 sièges de classe affaires en configuration 2-2-2, 52 sièges de classe économique premium en configuration 2-4-2 et 371 sièges de classe économique en configuration 3-4-3.

Les routes de l’Airbus A380 pour l’horaire d’été de cette année ont été annoncées. Pour remplacer les Airbus A340-600 de la compagnie aérienne, Lufthansa utilisera les A380 pour des vols quotidiens entre Munich et l’aéroport international Logan de Boston du 1er juin au 27 octobre. À partir du 4 juillet jusqu’au 27 octobre, des situations de remplacement similaires se produiront car Lufthansa déploiera les superjumbos sur des vols quotidiens vers l’aéroport international John-F.-Kennedy de New York. Des routes pour l’horaire d’hiver de cette année sont également prévues, notamment Munich – Los Angeles et Munich – Bangkok.

À la fin de cette année, Lufthansa prévoit d’exploiter quatre Airbus A380 à partir de Munich, avec l’intention d’ajouter au moins deux autres double-deckers d’ici la fin de l’année prochaine. Les retours de type d’avion visent à aider la compagnie aérienne dans ses contraintes de capacité face à la demande croissante de passagers et aux retards de livraison d’aéronefs dus aux perturbations de la chaîne d’approvisionnement.

L’Airbus A380 n’a pas volé depuis plusieurs mois à cause de la pandémie de COVID-19, mais maintenant, Lufthansa a repris ses vols en passagers avec le plus gros avion commercial dans sa flotte. Le premier vol enregistré depuis la reprise a eu lieu entre Munich et Boston Logan, aux États-Unis, avec la suppression des deux tiers des sièges de l’avion pour une expérience de voyage plus sûre. Cela semble être le seul vol programmé pour l’A380 de Lufthansa pour le moment, mais la compagnie aérienne informera ses clients si et quand des déplacements supplémentaires auront lieu.

Le système de filtration d’air de l’A380 peut filtrer l’air de l’avion entier et le renouveler toutes les trois minutes. De plus, les masques faciaux sont obligatoires pour tous les passagers et l’équipage, et la plupart des services à bord sont disponibles via l’application de la compagnie aérienne pour éviter le contact physique. Cependant, voyager en A380 au milieu d’une pandémie présente toujours des risques, car la distanciation sociale n’est pas possible à bord.

Les plans de Lufthansa pour l’A380

Lufthansa est l’un des plus grands opérateurs d’A380 au monde, avec 14 avions en service avant la pandémie de COVID-19. Cependant, la compagnie aérienne a annoncé en juin qu’elle prévoyait de retirer six de ses A380 et de les remplacer par des avions à réaction plus petits pour réduire les coûts d’exploitation.

Les A380 restants seront utilisés principalement pour des vols à destination de l’Asie, où la demande de sièges est plus élevée qu’en Europe. Mais même avant la pandémie, l’avenir des A380 de Lufthansa était incertain, car la compagnie aérienne envisageait déjà de retirer l’avion de sa flotte d’ici 2022.

Les progrès de la pandémie dans le monde

Alors que plusieurs pays continuent de lutter contre la pandémie de COVID-19, d’autres ont réussi à contenir la propagation et ont commencé à rouvrir leurs frontières pour le tourisme international. Cependant, la situation est toujours incertaine et des mesures de sécurité strictes devraient être en place pour minimiser les risques.

Différents pays ont différentes exigences pour que les voyageurs puissent entrer. Par exemple, les voyageurs à destination de la Thaïlande doivent avoir un test COVID-19 négatif avant l’embarquement et une quarantaine de 14 jours à leur arrivée, tandis que la Corée du Sud impose une quarantaine de 14 jours pour tous les visiteurs étrangers.

Conclusion

Certains avions commerciaux, comme l’A380, offrent une expérience de voyage plus agréable, mais voyager en temps de pandémie présente toujours des risques. Les compagnies aériennes doivent mettre en place des mesures de sécurité strictes pour minimiser les risques pour les passagers et l’équipage, mais il appartient également aux voyageurs de prendre des précautions pour leur propre sécurité et celle des autres.

Les émissions de CO2 en 2020 ont diminué moins que prévu

En raison de la pandémie de COVID-19 qui a touché le monde entier en 2020, les experts ont prédit une baisse drastique des émissions de CO2. Cependant, selon une étude publiée dans la revue scientifique « Nature Climate Change », les émissions de carbone ont chuté de seulement 7% en 2020. Cette diminution est nettement inférieure aux prévisions initiales de 10% à 20%. Les scientifiques avertissent que c’est une baisse loin d’être suffisante pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris sur le climat de limiter le réchauffement climatique à 1,5 degré Celsius au-dessus des niveaux préindustriels.

Les principales raisons de cette réduction moins importante sont la reprise économique dans certains pays, accompagnée d’une augmentation de l’utilisation des combustibles fossiles, et la mise en œuvre insuffisante de mesures gouvernementales pour réduire les émissions de carbone dans de nombreux pays. Cette étude souligne l’importance de prendre des mesures urgentes pour réduire les émissions de carbone.

Les États-Unis sous pression

Les États-Unis, le deuxième plus gros émetteur de CO2 au monde, ont annoncé leur retour dans l’Accord de Paris sur le climat après que l’ancien président Donald Trump en soit sorti en 2017. Le président Joe Biden a déclaré que son administration met en place des politiques pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris, y compris une transition vers une énergie propre et le paiement de l’arriéré des contributions financières des États-Unis à l’accord.

Cependant, les experts soulignent que les États-Unis doivent en faire encore plus car la lutte contre le changement climatique ne peut pas être efficace sans la coopération et la participation de tous les pays. Le récent sommet virtuel sur le climat organisé par les États-Unis a été l’occasion pour Biden de réaffirmer son engagement à lutter contre le changement climatique et d’appeler les autres pays à augmenter leurs ambitions climatiques.

Le rôle de la Chine et de l’Inde

La Chine, le plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde, représente près de 28 % des émissions mondiales de CO2. Le pays a récemment annoncé son intention d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2060, un objectif qui nécessitera des efforts considérables. L’Inde, le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre, a également annoncé son intention d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2070.

Ces engagements sont des étapes encourageantes mais doivent être soutenus par des politiques et des mesures concrètes pour atteindre ces objectifs. En outre, les pays doivent également travailler ensemble pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris et faire face au défi mondial du changement climatique.

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L'équipe d'Aviation Team

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