Qatar Airways apparaît dans une enquête du Sénat australien sur l’industrie aérienne
Qatar Airways a récemment été au centre d’une enquête menée par le Sénat australien sur l’industrie aérienne du pays. Cette enquête fait suite au refus récent de l’entreprise d’obtenir l’autorisation d’opérer davantage de vols en Australie. La compagnie aérienne, basée au Qatar, a été confrontée à des obstacles réglementaires qui ont limité sa capacité à étendre ses opérations dans le pays.
Cette enquête du Sénat vise à examiner les politiques et les réglementations qui régissent l’industrie aérienne en Australie et à évaluer si elles favorisent une concurrence équitable et une croissance soutenue. Qatar Airways est l’une des nombreuses compagnies aériennes qui ont été appelées à témoigner lors de cette enquête.
La participation de Qatar Airways à cette enquête est une occasion pour l’entreprise de faire valoir ses arguments et de présenter sa vision de l’avenir de l’industrie aérienne en Australie. La compagnie aérienne recherchait l’autorisation d’augmenter ses vols vers l’Australie afin de répondre à la demande croissante des voyageurs. Cependant, elle a été confrontée à des résistances de la part des autorités réglementaires du pays.
Des débats sur la concurrence et la réglementation de l’industrie aérienne
L’enquête du Sénat australien soulève des questions importantes sur la concurrence et la réglementation de l’industrie aérienne en Australie. Le secteur aérien est un marché hautement concurrentiel, où les compagnies aériennes cherchent à attirer un nombre croissant de passagers et à augmenter leur part de marché.
La réglementation de l’industrie aérienne joue un rôle crucial dans la manière dont les compagnies aériennes peuvent opérer et se développer. Les décisions concernant l’allocation des droits d’exploitation et les restrictions imposées aux compagnies aériennes peuvent avoir un impact significatif sur leur capacité à concurrencer sur le marché.
L’enquête du Sénat vise à évaluer si les réglementations actuelles favorisent une concurrence équitable entre les compagnies aériennes et si elles permettent une croissance soutenue de l’industrie aérienne en Australie. Les résultats de cette enquête pourraient conduire à des modifications des politiques et des réglementations existantes.
Conclusion
L’enquête du Sénat australien sur l’industrie aérienne met en lumière les défis auxquels sont confrontées les compagnies aériennes lorsqu’elles cherchent à opérer et à se développer en Australie. Qatar Airways, en particulier, a été confrontée à des obstacles réglementaires qui ont restreint sa capacité à opérer davantage de vols dans le pays.
Cette enquête offre une opportunité pour Qatar Airways de présenter ses arguments et de plaider en faveur de politiques et de réglementations qui favorisent une concurrence équitable et une croissance soutenue de l’industrie aérienne en Australie. Les résultats de cette enquête pourraient avoir un impact significatif sur l’avenir de l’industrie aérienne australienne.
Le refus surprise de la demande de Qatar Airways pour des vols supplémentaires vers l’Australie
Qatar Airways a été choquée et surprise après que sa demande de vols supplémentaires vers l’Australie a été rejetée. La compagnie aérienne affirme que le gouvernement n’a pas fourni de raison pour le rejet de leur demande et qu’elle a appris la décision par les médias plutôt que directement du gouvernement. Il est suggéré que le refus pourrait être influencé par la relation étroite du gouvernement avec Qantas.
Qatar Airways avait demandé 21 vols supplémentaires par semaine vers Brisbane, Melbourne et Sydney, mais cette demande a été rejetée par les autorités australiennes en juillet. La compagnie aérienne exploite actuellement 28 vols par semaine vers les quatre plus grands aéroports d’Australie – Brisbane, Melbourne, Perth et Sydney – contribuant ainsi à hauteur de 3 milliards de dollars à l’économie nationale, une somme qui aurait doublé si la demande de vol avait été acceptée.
Une décision sans explications
Qatar Airways affirme que le gouvernement n’a donné aucune explication pour le rejet de leur demande et qu’ils ont appris la décision par les médias plutôt que de manière formelle du gouvernement. La compagnie estime que cette décision ne tient pas pleinement compte des intérêts des Australiens se rendant à l’étranger, qui paient actuellement trop cher pour leurs déplacements. Qatar Airways est devenue en 2020 le principal transporteur international de l’Australie, exploitant jusqu’à 48 000 sièges par semaine pendant la pandémie.
Le gouvernement influencé par Qantas ?
Le PDG de Qatar Airways, Akbar Al Baker, a qualifié récemment cette décision d’injuste. Il est suggéré que la relation étroite du gouvernement avec Qantas ait influencé la décision, avec l’audition du président de Qantas, Richard Goyder, devant le comité prévue pour plus tard aujourd’hui. Selon ABC News, la PDG de Virgin Australia, Jayne Hrdlicka, a affirmé que le gouvernement avait changé de position sur la demande de Qatar après que l’ancien PDG de Qantas, Alan Joyce, ait exprimé son mécontentement.
Un incident de fouille corporelle
La ministre fédérale des Transports, Catherine King, a rejeté la demande de vol de Qatar Airways après avoir signé une lettre à cinq femmes australiennes impliquées dans un incident de fouille corporelle au Qatar en 2020. Ces cinq femmes faisaient partie d’un groupe de 13 passagères féminines retirées d’un vol de Qatar Airways et soumises à une fouille corporelle après qu’un bébé prématuré ait été trouvé dans les toilettes de l’aéroport de Hamad. Elles intentent maintenant une action en justice contre la compagnie aérienne devant la Cour fédérale australienne.
Qatar Airways assure qu’il s’agit d’un incident isolé et s’engage à ce qu’une telle situation ne se reproduise plus. L’incident de fouille corporelle n’a jamais été soulevé officiellement auprès de la compagnie aérienne lors de sa demande de vol vers l’Australie.
Quelles sont vos opinions sur le rejet de la demande de Qatar Airways par le gouvernement australien ? Laissez vos commentaires ci-dessous.
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