Les employés de Volaris repoussent la grève mais avertissent qu’elle se poursuivra indéfiniment
Les employés de Volaris, une compagnie aérienne ultralow cost mexicaine, ont décidé de repousser le début de leur grève, mais préviennent que lorsque celle-ci commencera, elle ne se terminera pas rapidement. La grève est organisée pour dénoncer les bas salaires et les conditions de travail dangereuses jusqu’à ce que la compagnie aérienne entame des pourparlers pour résoudre la situation.
Initialement prévue pour le 2 juin, l’action a été reportée et commencera désormais à 04h00 le 5 juin. Les perturbations sont déjà inévitables dans les aéroports de Cancún, Guadalajara, Monterrey, Mexico et Tijuana.
Les employés de Volaris déclarent qu’ils font grève en raison de mauvaises conditions de travail et de licenciements arbitraires. Outre les bas salaires, la longueur des heures de travail, les remboursements tardifs des frais de déplacement, les pauses minimales et les licenciements injustifiés sont également des motifs de mécontentement.
Possible compensations pour les voyageurs
Comme les équipages n’effectueront plus leurs fonctions à compter du 5 juin, la compagnie aérienne sera tenue de compenser les voyageurs, selon le ProFeCo (Procuraduría Federal del Consumidor), l’organisme gouvernemental mexicain qui informe les consommateurs de leurs droits et devoirs et crée également et met en œuvre de nouvelles méthodes pour fournir un support aux plaintes. Les passagers concernés peuvent avoir droit à un remboursement complet ou à une compensation de 25% du prix total du billet, à une place gratuite sur le prochain vol, ou encore à un hébergement gratuit si ils restent au sol.
Les raisons de la grève
Dénonçant les mauvaises conditions de travail, les employés ont également souligné que les licenciements ne sont pas justifiables et qu’ils n’ont pas reçu les primes de participation aux bénéfices auxquelles ils ont droit légalement. La compagnie aérienne mexicaine a pourtant annoncé la livraison d’un nouvel avion Airbus A320neo et la création de 40 nouvelles routes intérieures, témoins d’une situation financière satisfaisante.
Certains employés craignent néanmoins pour la stabilité de leur emploi. Selon une source anonyme citée par le journal mexicain Expansión, Volaris met beaucoup de pression sur son personnel ces jours-ci, une situation qui pourrait s’aggraver si la grève venait à se prolonger.
Les malentendus entre le syndicat et les employés de Volaris
Selon le syndicat représentant les employés de Volaris, l’accord collectif de la compagnie aérienne ultralow cost mexicaine a été complètement revu l’année dernière, obtenant l’approbation de 87 % des employés. Cependant, les travailleurs ont critiqué le syndicat pour ne pas défendre leurs intérêts et ont appelé à la grève en dehors des canaux syndicaux.
Le syndicat a précisé qu’il n’a pas engagé de procédures de grève chez Volaris, déclarant que « le STIA [Syndicat de Trabajadores de la Industria Aeronáutica] ne mène pas d’actions illégales, ni ne menace la stabilité de l’emploi de ses membres. »
La situation ne semble pas encore réglée, malgré les résultats exceptionnels du 1er trimestre de 2023. Cette grève aura-t-elle des conséquences plus graves pour Volaris ? Nous vous invitons à nous faire part de vos commentaires ci-dessous.
Icelandair et Turkish Airlines annoncent un partenariat de partage de codes
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airBaltic envisage une commande de 30 Airbus A220 supplémentaires
L’entreprise aérienne airBaltic envisage d’ajouter trente Airbus A220 supplémentaires à sa flotte, selon une annonce récente. Cette commande envisagée s’ajouterait aux vingt-deux A220 déjà en service chez airBaltic. Avec ces nouveaux avions en commande, la compagnie aérienne pourra offrir des services plus étendus à ses clients, notamment des options les reliant à des destinations supplémentaires dans les années à venir. Cette commande globale de cinquante-deux A220 constitue un investissement considérable pour airBaltic, qui envisage de poursuivre son expansion à l’avenir.
Le personnel de Volaris repousse la grève annoncée
Volaris, la compagnie aérienne mexicaine, a tenté de fermer un différend avec ses travailleurs de l’entreprise en annonçant placer l’ensemble de la masse salariale des employés dans un fonds indépendant. Cependant, suite à une assemblée générale, les travailleurs ont décidé que la nouvelle proposition n’était pas assez satisfaisante et décidé de postposer la grève prévue pour une durée illimitée jusqu’à de meilleures conditions de restructuration. Les travailleurs de Volaris cherchent une meilleure représentation de leurs intérêts dans la conduite de l’entreprise en plus de meilleures conditions de travail et de rémunération.
