Retards dans les livraisons des Boeing 737 MAX : Allegiant se joint à Ryanair
Alors que l’industrie aéronautique cherche à rebondir après les difficiles périodes de pandémie, de nouvelles turbulences viennent perturber la reprise. Allegiant Air a récemment annoncé s’attendre à recevoir seulement la moitié des appareils Boeing 737 MAX initialement prévus. Ce retard affecte aussi d’autres compagnies aériennes, comme Ryanair et United Airlines, qui avaient des attentes similaires quant à la livraison de ces avions réputés pour leur efficacité énergétique et performances économiques.
Allegiant Air avait passé une commande de 100 appareils Boeing 737 MAX en janvier 2022, assortie de 50 options et 50 commandes fermes. En octobre 2023, la compagnie a revu ses ambitions à la hausse, portant le total à 130 appareils. Cependant, les espoirs de développement rapide de leur flotte sont freinés par ces retards de livraison, obligeant Allegiant à maintenir un dialogue constant avec Boeing pour gérer la situation.
L’impact des retards sur Ryanair et les coûts aéroportuaires
Ryanair, une autre grande bénéficiaire du 737 MAX, subit également les contrecoups de ces retards. La compagnie à bas coûts espérait recevoir 17 MAX de plus que ce qui lui sera réellement livré, une pénurie susceptible d’avoir des répercussions importantes en pleine saison touristique. L’impact se fait ressentir dans la planification de leur capacité et l’optimisation de leur réseau, surtout dans des aéroports où les coûts d’exploitation sont élevés.
Voici un aperçu des chiffres clés liés à ce défi logistique :
| Compagnie aérienne | Commande initiale | Commande ajustée | Nombre d’appareils reçus |
|---|---|---|---|
| Allegiant Air | 100 (50 options, 50 fermes) | 130 | 65 prévus en raison des retards |
| Ryanair | Non spécifié | Non spécifié | 17 de moins que prévu |
Dialogue continu et stratégie d’adaptation
La gestion de ces retards représente un enjeu important pour Allegiant Air, qui entretient un dialogue constant avec Boeing. L’adaptation est le maître-mot pour la compagnie qui cherche à minimiser l’impact de cette situation sur ses opérations. Allegiant n’est pas seule dans cette démarche, puisque d’autres acteurs de l’industrie, à l’image de United Airlines, se préparent également à des ajustements face aux retards annoncés par le géant de l’aéronautique américain.
Ces contretemps dans le calendrier de livraison des Boeing 737 MAX soulèvent des questions plus larges sur la capacité du constructeur à répondre à la demande croissante du marché aérien. Les compagnies affectées doivent redoubler de créativité et d’ingéniosité pour s’organiser face à un avenir incertain, où la flexibilité et la réactivité seront des atouts essentiels pour maintenir la compétitivité.
Impact des retards de Boeing sur les plans de livraison
Face aux retards continus du constructeur aéronautique Boeing, plusieurs compagnies aériennes ajustent leurs horaires et prévisions de croissance. Air, une compagnie aérienne en attente de sa première livraison de l’appareil Boeing 737 MAX pour 2024, annonce déjà réduire de moitié ses attentes pour l’arrivée de nouveaux appareils cette année-là. Une réalité qui traduit les perturbations engendrée par les délais de production chez le fabricant américain.
Greg Anderson, Président de Allegiant, a confié à Reuters que la compagnie prévoit de recevoir 12 Boeing 737 MAX en 2024, bien moins que les 24 initialement prévus. Néanmoins, il assure que l’entreprise peut s’accommoder des retards si Boeing maintient son effort de communication sur l’évolution de la situation. Allegiant Air, qui possède majoritairement une flotte d’Airbus A320ceo d’occasion, avait commandé 100 Boeing 737 MAX en janvier 2022, une commande partagée entre achat ferme et options pour les modèles 737 MAX 7 et 737 MAX 8-200.
Les répercussions pour Ryanair et United Airlines
Le cas de Ryanair illustre également les difficultés rencontrées. La compagnie irlandaise à bas coûts prévoyait la réception de 57 Boeing 737 MAX 8-200 pour sa saison estivale de pointe. Or, elle ne disposera que de 40 unités, l’obligeant à réviser ses plans, notamment en réduisant sa présence dans des aéroports aux coûts plus élevés et en informant ses clients des changements de vol prévus entre juillet et septembre.
Quant à United Airlines, l’entreprise a révélé dans son dernier rapport à la US Securities and Exchanges Commission (SEC) que les fabricants, y compris Airbus et Boeing, s’étaient engagés contractuellement à lui fournir 182 appareils de différents modèles. Cependant, elle ne pourra finalement en prendre livraison que de 88. Cette réduction inclut une absence complète de livraisons pour les 737 MAX 10, et des quantités réduites pour d’autres modèles Boeing et Airbus.
| Modèle d’avion | Quantité Attendue | Quantité Confirmée |
|---|---|---|
| Boeing 787 | 8 | 7 |
| Boeing 737 MAX 8 | 43 | 37 |
| Boeing 737 MAX 9 | 34 | 19 |
| Boeing 737 MAX 10 | 80 | 0 |
| Airbus A321neo | 26 | 25 |
La gestion des attentes et des réalités opérationnelles
Ces retards de livraisons imposent aux compagnies aériennes une gestion rigoureuse de leurs attentes et de leurs capacités opérationnelles. Si Boeing s’efforce de maintenir un dialogue ouvert avec ses clients, la pression sur les plannings de vols et la satisfaction des passagers pourrait s’accroître à l’approche de la haute saison touristique. Dans ce contexte, la flexibilité devient un atout majeur pour les transporteurs aériens qui doivent jongler avec des flottes en constante évolution et les impératifs d’une demande fluctuante.
Enquête du DOJ sur un incident impliquant le Boeing 737 MAX 9 d’Alaska Airlines
La lumière sera bientôt faite sur un incident récent impliquant le Boeing 737 MAX 9 d’Alaska Airlines grâce à une enquête que vient de lancer le Département de la Justice des États-Unis (DOJ). Cet examen approfondi a pour objectif de déterminer si le géant de l’aéronautique Boeing a manqué à ses engagements issus d’un accord antérieur. C’est une occasion pour le constructeur de démontrer sa conformité aux normes et sa capacité à garantir la sécurité de ses appareils. L’industrie aéronautique, toujours attentive, suivra cette affaire avec la plus grande attention, les retombées pouvant influencer la confiance des partenaires et des passagers envers Boeing.
Difficultés persistantes pour Norse Atlantic avec une perte nette importante en 2023
Malgré une hausse sensible du trafic passagers, la compagnie aérienne Norse Atlantic n’a pas échappé à des eaux financières tumultueuses cette année. En effet, la société a révélé une perte nette préoccupante de 169 millions de dollars pour l’année 2023. Ces chiffres, bien que décourageants, sont contrastés par une augmentation significative du nombre de passagers qui a atteint presque 980 000. Cela pourrait indiquer que Norse Atlantic est sur une trajectoire de croissance en termes de clientèle, mais doit encore rationaliser ses opérations et réduire ses coûts pour atteindre une rentabilité durable.
Mexicana de Aviación se tourne vers Embraer après avoir renoncé à Boeing
Dans un revirement stratégique, Mexicana de Aviación a délaissé un accord avec Boeing pour s’orienter vers l’acquisition d’avions auprès du constructeur brésilien Embraer. La compagnie, qui avait cessé ses opérations et a été relancée l’an dernier, vise à se positionner fortement sur le marché avec une offre de voyages aériens plus abordables au Mexique. Cela souligne la dynamique changeante dans le secteur aéronautique où la flexibilité et le coût-efficacité deviennent des critères de choix cruciaux dans la sélection des appareils.
Southwest Airlines ralentit ses embauches de pilotes pour 2024
Dans un contexte incertain, Southwest Airlines a décidé de mettre un frein à son programme d’embauche de pilotes prévu pour 2024. La compagnie a en effet reporté de nouvelles embauches, y compris pour les candidats qui avaient déjà reçu des offres. Ce mouvement souligne la prudence avec laquelle les transporteurs aériens abordent les incertitudes du marché, en adaptant leur main-d’œuvre aux conditions économiques présentes et futures.
Allegiant et Ryanair soulignent des retards de livraison pour le Boeing 737 MAX
Le Boeing 737 MAX, un appareil déjà scruté par le secteur aéronautique pour ses antécédents de sécurité, rencontre de nouveaux obstacles. Allegiant Air rejoint Ryanair pour signaler des retards dans la livraison des avions tant attendus. Cette situation pourrait avoir des répercussions sur les opérations et la planification des itinéraires pour ces compagnies aériennes, qui comptent sur l’élargissement de leur flotte pour répondre à la demande des passagers.
TAP Air Portugal, la compagnie aérienne flag bearer du Portugal, a annoncé l’expansion de son réseau de vols vers l’Amérique du Nord. Avec l’ajout de 10 vols hebdomadaires, TAP renforce sa présence sur le marché transatlantique, offrant aux voyageurs des options de voyage plus flexibles et une liaison accrue entre l’Europe et l’Amérique du Nord.
Consolidation des liaisons transatlantiques
L’expansion des services de TAP Air Portugal intervient dans un contexte de reprise de l’industrie aérienne, les compagnies recherchant à maximiser les opportunités de la saison estivale. Les nouvelles fréquences proposées par TAP permettront de répondre à la demande croissante pour les voyages d’affaires et de loisirs, soulignant ainsi l’attractivité du transporteur portugais auprès des passagers internationaux.
Le détail des nouvelles fréquences
L’annonce de TAP Air Portugal détaille une augmentation particulière des vols sur des destinations clés. Parmi celles-ci, Toronto se voit attribuer 3 vols supplémentaires par semaine, tandis que Newark bénéficiera de 2 vols additionnels. Par ailleurs, la desserte de Boston se renforce avec 3 vols de plus chaque semaine, étendant considérablement les possibilités pour les voyageurs.
| Destination | Vols actuels par semaine | Nouveaux vols ajoutés | Total vols par semaine |
|---|---|---|---|
| Toronto | 7 | 3 | 10 |
| Newark | 14 | 2 | 16 |
| Boston | 7 | 3 | 10 |
Des avantages concurrentiels multiples
En plus d’élargir son offre de vols, TAP Air Portugal s’efforce d’accroître la qualité de ses services. Avec une flotte rénovée et un focus sur le confort des passagers, TAP mise sur une expérience utilisateur optimisée. La compagnie met également l’accent sur la durabilité, cherchant à réduire son empreinte carbone par l’intégration d’appareils modernes et plus écoénergétiques.
Le développement sur le marché nord-américain est stratégique pour la compagnie qui cherche à renforcer sa position de leader dans la liaison Europe-Amérique du Nord. Cette initiative pourrait également avoir un impact économique significatif en stimulant le tourisme et les échanges économiques entre les deux continents.
