EASA révèle qu’un fournisseur a falsifié la certification et distribué des pièces non approuvées pour les moteurs CFM56
L’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) a annoncé que l’un de ses fournisseurs avait falsifié la certification et distribué des pièces non approuvées pour les moteurs CFM56, qui équipent les avions Airbus A320ceo et Boeing 737ng. Cette révélation soulève de sérieuses préoccupations quant à la sécurité des vols pour ces avions populaires.
Les moteurs CFM56 sont largement utilisés dans l’industrie de l’aviation, propulsant des flottes entières d’avions commerciaux. La falsification de la certification et la distribution de pièces non approuvées mettent en danger la fiabilité de ces moteurs, ce qui peut potentiellement entraîner des pannes en vol et mettre en danger la vie des passagers et de l’équipage.
Les moteurs CFM56 sont également connus pour leur fiabilité et leur performance exceptionnelles. Cependant, cette révélation remet en question la confiance accordée à ces moteurs et souligne l’importance d’un contrôle strict de la qualité et de la certification des fournisseurs.
L’impact sur l’industrie de l’aviation
L’annonce de l’EASA soulève des préoccupations majeures pour l’industrie de l’aviation. Les compagnies aériennes et les opérateurs de flottes d’avions équipés de moteurs CFM56 devront désormais effectuer des inspections approfondies pour vérifier la fiabilité des pièces utilisées.
Des mesures immédiates doivent être prises pour identifier les pièces non approuvées et les retirer des moteurs CFM56 en service. Cela pourrait entraîner des retards dans les opérations de maintenance et des coûts supplémentaires pour les compagnies aériennes et les opérateurs.
Mesures prises par l’EASA
L’EASA travaille en étroite collaboration avec les autorités de régulation et les compagnies aériennes pour résoudre ce problème. Des enquêtes approfondies seront menées pour identifier tous les fournisseurs impliqués dans la falsification de la certification et la distribution de pièces non approuvées.
L’EASA émettra également de nouvelles directives pour renforcer les procédures de certification et de contrôle de la qualité des fournisseurs. Une coopération internationale sera nécessaire pour garantir la sécurité et la fiabilité des moteurs CFM56 dans le monde entier.
L’Agence de sécurité aérienne de l’Union européenne (EASA) a récemment découvert que la société basée à Londres, AOG Technics, aurait fourni des pièces non certifiées pour la réparation des moteurs d’avions utilisés dans de nombreux avions Airbus et Boeing de génération plus ancienne, selon un rapport de Bloomberg.
Fourniture de pièces non certifiées
Selon l’EASA, plusieurs rapports d’incident ont été soumis, indiquant que plusieurs pièces de moteur CFM56 distribuées par AOG Technics ont été accompagnées d’un certificat de libération autorisée (ARC) falsifié. Les ARCs sont des documents qui confirment que les pièces d’avion répondent à des normes de production spécifiques pour garantir leur navigabilité.
Assistance du fabricant de moteurs
CFM International, l’un des principaux fournisseurs mondiaux de moteurs, a apporté son aide à l’enquête sur les documents falsifiés et la distribution de pièces non approuvées pour les moteurs CFM56. Ce fabricant de moteurs est une coentreprise entre Safran, fabricant de moteurs français, et GE Aerospace des États-Unis.
Les moteurs CFM56 sous surveillance
Le moteur spécifique sous enquête, le CFM56, est utilisé pour propulser des avions tels que l’Airbus A320ceo, Airbus A319ceo, A318ceo, A321ceo, Boeing 737NG et Boeing P-8 Poseidon (une version dérivée du 737NG). Selon le fabricant, plus de 33 000 moteurs CFM56 ont été fabriqués au cours de leur longue histoire de service. Bien que le nombre exact d’avions concernés ne soit pas connu, CFM a identifié 70 ARCs falsifiés liés à AOG Technics, impliquant 50 numéros de pièces différents.
Actions recommandées par l’EASA
L’autorité européenne de l’aviation civile a énoncé des actions recommandées suite à cette découverte. Les propriétaires d’avions, les exploitants, les organismes de maintenance et les distributeurs sont invités à consulter leurs dossiers pour déterminer si des pièces d’avion ou de moteur ont été obtenues auprès d’AOG Technics, que ce soit directement ou indirectement.
Si des pièces inspectées ont été obtenues auprès d’AOG Technics, l’EASA recommande de contacter l’organisme approuvé mentionné sur l’ARC pour vérifier l’origine du certificat. Si l’organisme approuvé atteste que l’ARC ne provient pas de leur organisation, toutes les pièces affectées doivent être mises en quarantaine pour éviter leur installation, jusqu’à ce qu’une décision puisse être prise quant à leur éligibilité pour l’installation. Dans le cas où une pièce avec un ARC falsifié est déjà installée, l’EASA recommande de la remplacer par une pièce approuvée.
AOG Technics et enquête en cours
Fondée en 2015, AOG Technics se présente comme un important fournisseur mondial de support aérien. Basée à Londres, la société a pour directeur général Jose Alejandro Zamora Yrala. Notamment, le site officiel d’AOG Technics est actuellement inaccessible.
La découverte de l’EASA soulève des inquiétudes quant à la sécurité des avions équipés des pièces fournies par AOG Technics. Les actions en cours, y compris l’enquête de CFM International et les recommandations de l’EASA, visent à protéger les opérations aériennes et à garantir la conformité des pièces utilisées.
Embraer E175 Completes le premier vol commercial de BermudAir
Le Embraer E175 de la compagnie aérienne BermudAir a réalisé avec succès son premier vol commercial. L’avion a décollé de l’aéroport international de Hamilton à destination de New York. L’E175 est un avion régional à réaction construit par le constructeur brésilien Embraer. Il offre une capacité de transport de 76 passagers et est réputé pour sa performance élevée et son confort.
Détournement de l’Airbus A320 d’IndiGo vers Bengaluru
Un avion de la compagnie aérienne IndiGo a été contraint de dévier de sa trajectoire et d’atterrir à l’aéroport de Bengaluru après avoir échoué à se poser à l’aéroport de Hyderabad. L’Airbus A320 était en provenance de Mumbai et transportait plus de 150 passagers. L’incident aurait été causé par des problèmes techniques qui ont empêché l’avion d’effectuer un atterrissage en toute sécurité. Les passagers ont été débarqués en toute sécurité et ont été pris en charge par la compagnie aérienne.
Le Boeing 787 d’American Airlines dérouté en raison d’une urgence médicale
Un avion de la compagnie American Airlines, le Boeing 787, a été contraint de faire demi-tour au-dessus de l’océan Atlantique en raison d’une urgence médicale à bord. L’avion effectuait un vol transatlantique entre Londres et Miami. Le personnel médical à bord a pris en charge le passager malade avant que l’avion ne retourne à Londres pour un atterrissage d’urgence. Les détails sur l’état de santé du passager n’ont pas été divulgués.
Un regard sur les détails des ceintures de sécurité sur les jets privés
L’importance des ceintures de sécurité sur les jets privés est souvent négligée. Cependant, elles jouent un rôle crucial dans la sécurité des passagers en cas de turbulence ou d’atterrissage d’urgence. Les ceintures de sécurité sur les jets privés sont généralement similaires à celles des avions commerciaux, mais avec quelques différences mineures. Les passagers doivent toujours attacher leur ceinture pendant le vol, même lorsque les conditions sont calmes. Les pilotes et les équipages de cabine doivent également veiller à ce que tous les passagers aient correctement attaché leur ceinture de sécurité avant le décollage et l’atterrissage.
La FAA retarde la soumission des dossiers de jet privé de Pete Buttigieg
La Federal Aviation Administration (FAA) a retardé la soumission des dossiers de vol du jet privé utilisé par Pete Buttigieg, le secrétaire aux Transports des États-Unis. La demande de divulgation des dossiers a été faite par des journalistes et des groupes de surveillance pour examiner les déplacements de Buttigieg en tant que membre du cabinet présidentiel. La FAA a invoqué des raisons de sécurité et a déclaré qu’elle avait besoin de plus de temps pour examiner les dossiers avant de les rendre publics.
Le Concorde et son record de traversée transatlantique la plus rapide
Le Concorde, l’avion supersonique emblématique, a réalisé le record de la traversée transatlantique la plus rapide le 7 février 1996. L’avion a parcouru la distance entre New York et Londres en seulement 2 heures, 52 minutes et 59 secondes. Le Concorde a volé à une vitesse de Mach 2, soit environ 2 180 kilomètres par heure. Cependant, en raison de l’augmentation des coûts d’exploitation et des préoccupations environnementales, le Concorde a été retiré du service en 2003 et aucun avion supersonique commercial n’a depuis repris ses vols transatlantiques.