Tensions entre la Somalie et l’Éthiopie : Interdiction d’accès à Ethiopian Airlines

Le gouvernement somalien a ordonné à un avion Ethiopian Airlines de ne pas pénétrer dans son espace aérien. Cette décision fait suite aux tensions entre la Somalie et l’Éthiopie. Le vol transportant des officiels a été contraint de faire demi-tour et de retourner à Addis-Abeba, car l’appareil n’avait pas l’autorisation d’entrer dans le pays.

La Somalie a pris cette mesure en raison du statut controversé de la Somaliland, qui n’est pas reconnue comme un pays officiel et est considérée comme faisant partie du territoire somalien. Les relations entre la Somalie et l’Éthiopie sont tendues depuis plusieurs années, notamment en raison de différends frontaliers et de conflits politiques.

Cette décision de la Somalie d’interdire l’accès à l’avion Ethiopian Airlines soulève des questions sur les relations entre les deux pays et sur l’impact de cette décision sur le transport aérien dans la région. Ethiopian Airlines est une compagnie aérienne de renommée internationale et la principale compagnie aérienne en Afrique.

La décision de la Somalie d’interdire l’avion Ethiopian Airlines pourrait également avoir des conséquences économiques, car Ethiopian Airlines dessert de nombreuses destinations internationales depuis l’Éthiopie. Cette mesure pourrait entraîner une diminution du nombre de vols internationaux desservant la Somalie.

Il reste à voir comment cette situation évoluera et si les tensions entre la Somalie et l’Éthiopie pourront être apaisées. En attendant, Ethiopian Airlines devra trouver d’autres itinéraires pour desservir les destinations concernées.

Tensions entre l’Éthiopie et la Somalie

Le mercredi 17 janvier, un avion d’Ethiopian Airlines transportant des responsables éthiopiens depuis l’aéroport international d’Addis-Abeba Bole (ADD) jusqu’à l’aéroport international Egal de Hargeisa (HGA) en Somaliland s’est vu refuser l’entrée dans l’espace aérien du pays par l’Autorité de l’aviation civile somalienne (SCAA).

Cette situation survient alors que les tensions entre les deux pays voisins continuent de s’intensifier en raison d’un accord du jour de l’An prévoyant que le Somaliland obtienne une participation dans Ethiopian Airlines en échange de l’accès de l’Éthiopie à la mer Rouge. Bien qu’il dispose de son propre gouvernement, de sa propre police et de sa propre monnaie, le Somaliland n’est pas reconnu comme un pays officiel, et la Somalie le considère comme faisant partie de son territoire.

L’avion, un DHC-8-Q400 éthiopien, effectuait le vol ET8372 d’Addis-Abeba à Hargeisa, la capitale du Somaliland. Cependant, juste avant de quitter l’espace aérien éthiopien, il a été contraint de faire demi-tour et de retourner à Addis. Selon la SCAA, l’avion n’avait pas l’autorisation d’entrer dans le pays.

En vertu des réglementations somaliennes (SOMCARs) et du droit de l’aviation internationale, le vol aurait dû être autorisé par le pays de destination avant le départ. Cependant, environ 81,6 NM (151,1 km) avant d’arriver à destination, ET8372 a commencé à faire demi-tour et a atterri à 10h20. Dans une déclaration sur X (anciennement Twitter), les responsables somaliens ont déclaré que « l’Autorité de l’aviation civile de la Somalie interdit strictement à tout avion non autorisé d’entrer dans notre espace aérien, tandis que les vols réguliers continuent de fonctionner sans interruption ».

La tension autour de l’accord

Le 1er janvier 2024, l’Éthiopie a signé un mémorandum d’accord avec le Somaliland pour obtenir l’accès à la mer Rouge en échange de la reconnaissance officielle du Somaliland en tant qu’État souverain et d’une participation dans sa compagnie aérienne nationale. Cet accord historique prévoit que l’Éthiopie loue environ 12,42 miles (20 km) autour du port de Berbera pendant 50 ans, tandis que le Somaliland devient le premier pays étranger à détenir des parts de la plus grande et la plus rentable compagnie aérienne d’Afrique.

L’Éthiopie deviendrait également le premier pays à reconnaître officiellement le Somaliland comme un pays indépendant. Cependant, l’accord a été vivement rejeté par le gouvernement somalien, qui le qualifie d’atteinte illégale de l’Éthiopie à sa souveraineté nationale et à son intégrité territoriale. Cela a suscité des craintes d’une nouvelle agitation politique dans la Corne de l’Afrique.

Le 6 janvier, le président somalien, Hassan Sheikh Mohamud, a signé une nouvelle loi annulant le mémorandum d’accord entre l’Éthiopie et le Somaliland. En outre, en obligeant le vol ET8372 à faire demi-tour hier, la Somalie souligne que le Somaliland n’est pas un État indépendant et qu’il fait toujours partie de son territoire. « Aucun pouce de la Somalie ne peut ou ne sera cédé par qui que ce soit. La Somalie appartient au peuple somalien. C’est définitif », a déclaré le président Mohamud immédiatement après l’annonce du mémorandum d’accord.

L’aéroport international Egal de Hargeisa

L’aéroport international Egal de Hargeisa est le principal aéroport du pays, desservant la capitale. Il accueille en moyenne 140 vols mensuels opérés par environ sept compagnies aériennes. Ethiopian Airlines est le visiteur le plus fréquent de l’aéroport, avec Addis-Abeba étant sa destination la plus connectée. L’aéroport Egal est également desservi par Air Djibouti, flydubai et Daallo Airlines.

1. Cause révélée de l’incident entre Delta A330 et Ryanair 737

Les enquêteurs ont révélé la cause d’un incident très proche entre un Airbus A330 de Delta Air Lines et un Boeing 737 de Ryanair. L’incident s’est produit lors d’un vol au-dessus de l’espace aérien européen et aurait pu avoir des conséquences tragiques. Selon les rapports, la cause principale de l’incident était une communication défaillante entre les contrôleurs aériens et les pilotes des deux avions. Cette situation souligne l’importance d’une communication claire et précise dans le secteur de l’aviation, afin d’éviter des accidents potentiellement catastrophiques.

2. Retour d’un Airbus A320 de Delta Air Lines suite à une alerte de feu moteur

Un vol de Delta Air Lines a été contraint de revenir à l’aéroport de San Antonio en raison d’une alerte de feu moteur. L’avion était un Airbus A320, et les pilotes ont pris la décision de revenir par mesure de précaution. Après l’atterrissage, les équipes de maintenance ont inspecté l’avion et ont constaté qu’il s’agissait d’une fausse alerte. Cependant, il est rassurant de voir que les procédures de sécurité ont été suivies et que l’équipage a pris toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité des passagers et de l’équipage.

3. Réduction de l’équipe de S7 Airlines en raison de l’immobilisation des avions

La compagnie aérienne russe S7 a annoncé une réduction de 15% de son personnel navigant basé à Moscou en raison de l’immobilisation d’une partie de sa flotte. Cette mesure fait suite à la suspension des vols de certains avions en raison de problèmes techniques. Cette décision est certainement difficile pour les employés concernés, mais elle est nécessaire pour faire face aux difficultés actuelles de la compagnie aérienne. S7 Airlines affirme toutefois que cette réduction n’aura pas d’impact sur la qualité et la sécurité des vols.

4. Akasa Air commande 150 Boeing 737 MAX

Akasa Air, une compagnie aérienne indienne en pleine expansion, a passé commande de 150 avions Boeing 737 MAX, dont la dernière version, le MAX 10. Cette commande témoigne de la confiance d’Akasa Air dans la fiabilité et les performances de la famille des B737 MAX. Cette nouvelle flotte permettra à la compagnie aérienne de développer son réseau et d’offrir davantage de vols internationaux et nationaux à ses clients. Les premières livraisons sont prévues dans les prochaines années, ce qui marquera une étape importante dans le développement d’Akasa Air sur le marché de l’aviation.

5. Incident de glissade du Boeing 737-800 de KLM à Gothenburg

Un Boeing 737-800 de KLM a été impliqué dans un incident de glissade sur une piste enneigée à l’aéroport de Gothenburg. L’avion a quitté la piste lors de l’atterrissage, mais aucun blessé n’a été signalé parmi les passagers et l’équipage. Les équipes d’urgence ont rapidement réagi et ont pris les mesures nécessaires pour évacuer les passagers en toute sécurité. Cet incident met en évidence les défis auxquels sont confrontés les pilotes lors de l’atterrissage par mauvais temps et souligne l’importance de la vigilance et de la préparation dans de telles situations.

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L'équipe d'Aviation Team

Passionné des airs