La sécurité aérienne est un sujet qui ne cesse de préoccuper les autorités régulatrices internationales. Face à une série de difficultés rencontrées dans le programme 737 MAX de Boeing, l’Agence Européenne de la Sécurité Aérienne (EASA) a émis un avertissement préoccupant. L’organisation a déclaré être prête à suspendre l’approbation de production de Boeing si elle jugeait cette action nécessaire.
Menace sur le Programme Boeing 737 MAX
Jusqu’à présent, l’EASA et la Federal Aviation Administration (FAA) américaine se reconnaissent mutuellement leurs homologations de sécurité pour les fabricants aérospatiaux Airbus et Boeing. Néanmoins, lors d’une interview relayée par Reuters, Luc Tytgat, directeur exécutif par intérim de l’EASA, a été interrogé sur l’approbation de production des appareils Boeing.
Incidents récents et implication de l’EASA
Cette déclaration de l’EASA intervient dans un contexte déjà tendu pour Boeing, qui vient de subir plusieurs revers. Parmi eux, l’éclatement d’une porte lors d’un test sur un Boeing 737 MAX 9 d’Alaska Airlines et un incident plus grave concernant un lanceur d’alerte. Ces difficultés mettent en lumière les défis auxquels l’avionneur américain doit faire face pour garantir la qualité et la sécurité de ses appareils.
Collaboration accrue entre la FAA et Boeing
La FAA travaille de manière rapprochée avec Boeing afin d’améliorer le contrôle et la qualité de la production. L’objectif principal reste de résoudre les problèmes soulevés et de minimiser les risques pour les passagers et équipages parcourant le ciel à bord des avions Boeing.
Impact potentiel d’une suspension d’approbation
Selon les experts, une décision de l’EASA de suspendre l’approbation de production de Boeing pourrait avoir d’importantes conséquences économiques et logistiques. Une telle mesure menacerait non seulement les activités transatlantiques mais impacterait également la réputation déjà mise à mal de la compagnie Boeing sur le marché international.
La sécurité des avions Boeing, fabriqués aux États-Unis, a toujours été une priorité autant pour les fabricants que pour les organismes de régulation internationaux. Toutefois, en raison de divers incidents et allégations concernant les pratiques de production de Boeing, la confiance dans les certifications de l’entreprise américaine pourrait être remise en question. L’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA) se tient prête à agir si nécessaire.
Reconnaissance des certifications en jeu
Lorsqu’interrogé sur la possibilité de ne plus reconnaître les approbations de sécurité délivrées par les États-Unis pour les avions Boeing, Patrick Ky, directeur exécutif de l’EASA, a affirmé avec fermeté : « Si besoin est, oui. » Bien qu’il n’y ait pas de menace immédiate pour la certification de la production de Boeing, Ky souligne que, si la confiance venait à être ébranlée, des consultations seraient entreprises pour résoudre tout différend. Et si celles-ci échouaient, la reconnaissance des approbations serait suspendue suivant une période de préavis de 30 jours. Cette action sans précédent aurait un impact majeur sur l’industrie de l’aviation et pourrait entraîner des tensions politiques. Néanmoins, la coopération entre l’EASA et la Federal Aviation Administration (FAA) américaine semble aujourd’hui renforcée, cette dernière ayant même invité l’agence européenne à observer un audit de Boeing plus tard dans l’année.
Boeing sous la loupe
Boeing a connu son lot de défis ces derniers mois. Un incident notoire s’est produit en janvier lorsqu’une porte d’un Boeing 737 MAX 9 d’Alaska Airlines a connu une défaillance, provoquant une chute considérable du prix de l’action de l’entreprise, passant d’un sommet avant Noël de 265 $ à une valeur avoisinant les 180 $. La situation de Boeing a été davantage mise en relief suite au décès tragique de John Barnett, un ancien employé de l’entreprise et lanceur d’alerte, qui a été retrouvé mort après avoir soulevé des préoccupations concernant les normes de production du constructeur aéronautique.
Le changement de cap de Boeing
Selon Tytgat, l’EASA travaille extrêmement bien avec son homologue américain, et les discussions récentes avec les responsables senior de Boeing se sont révélées rassurantes. Il a souligné un changement au sein de la gestion de Boeing, en mettant en avant « un poids considérable sur les contrôles de qualité, la qualité du produit ». Le ton est donc à l’optimisme quant à la volonté de l’entreprise de corriger le tir en matière de contrôle de la qualité de production.
La voix du lanceur d’alerte
Le cas de John Barnett est symptomatique de la vigilance nécessaire dans l’industrie de l’aviation. Ayant travaillé pour Boeing pendant plus de 30 ans, Barnett avait apporté un témoignage crucial contre le fabricant dans le cadre d’une affaire de dénonciation. Son décès survient alors qu’il était engagé dans une bataille juridique avec Boeing, soulignant les risques encourus par les individus qui mettent en lumière les failles des géants de l’industrie.
Les développements récents amènent à s’interroger sur les conséquences potentielles d’une suspension des approbations de Boeing par l’EASA et sur l’impact qu’une telle démarche pourrait avoir sur l’industrie aéronautique mondiale.
Lufthansa présente la nouvelle classe affaires Allegris à Vancouver
La compagnie aérienne Lufthansa a annoncé l’introduction de sa toute nouvelle classe affaires Allegris, dont Vancouver sera la première destination bénéficiaire dès mai. La cabine Allegris promet de révolutionner l’expérience en vol avec un niveau sans précédent de confort et de luxe. Fidèle à sa réputation d’innovation, Lufthansa compte déployer cette nouvelle offre également à Toronto, soulignant ainsi son engagement envers le marché canadien et sa clientèle d’affaires exigeante.
L’importance des nouvelles liaisons aériennes
Les nouvelles liaisons aériennes sont vitales pour le secteur du transport, symbolisant non seulement la croissance et l’expansion des compagnies aériennes mais aussi la connectivité accrue entre différentes régions du monde. Dans cette optique, plusieurs routes notables ont été annoncées cette semaine, reflétant l’adaptation constante de l’offre à la demande des voyageurs. Ces nouvelles destinations sont le reflet d’études de marché approfondies et témoignent de la capacité des compagnies aériennes à anticiper et répondre aux besoins de mobilité.
Boeing envisage d’acquérir le fournisseur Spirit Aerosystems
Dans un mouvement stratégique visant à renforcer sa chaîne de production, Boeing considère l’achat de Spirit Aerosystems. Cette potentielle fusion permettrait à Boeing d’intégrer davantage le processus de fabrication, réduisant ainsi les coûts et optimisant l’efficacité de production. Spirit Aerosystems, fournisseur clé de Boeing, est un acteur majeur dans la fabrication de composants essentiels pour divers modèles d’avions, dont le Boeing 737.
Un milliard de dollars en litige pour Boeing et Alaska Airlines
Boeing et Alaska Airlines font face à une poursuite judiciaire évaluée à un milliard de dollars, intentée par trois passagers à la suite d’un incident impliquant l’ouverture d’une porte sur un appareil 737 MAX 9. Cette affaire est centrée sur ce qui est décrit comme des « problèmes systémiques » chez le constructeur aéronautique américain et pourrait avoir des répercussions significatives sur sa réputation et ses finances.
Les compagnies américaines annoncent leur retour en Israël
Illustrant une reprise des voyages internationaux, les trois grandes compagnies aériennes américaines ont annoncé leur retour sur les liaisons aériennes en direction d’Israël. Cette nouvelle est un signal fort de la reprise du tourisme et du voyage d’affaires dans une région qui continue d’attirer un nombre croissant de voyageurs en quête de culture, d’histoire et d’opportunités de business.
Boeing et Alaska Airlines refusent de reconnaitre leur responsabilité
Malgré la pression juridique, Boeing et Alaska Airlines rejettent toute responsabilité relative aux blessures causées par la dépressurisation d’une porte sur le 737 MAX 9. Cette position pourrait mener à un conflit juridique prolongé, mettant en évidence les défis auxquels les constructeurs et les transporteurs aériens peuvent être confrontés en matière de responsabilité produit.
Atterrissage d’urgence d’un Boeing 777 d’American Airlines
Un incident impliquant un Boeing 777 d’American Airlines a abouti à un atterrissage d’urgence à Los Angeles suite à un avertissement de pression de pneu. Cet événement souligne l’importance des protocoles de sécurité et la réactivité des équipages en cas d’imprévus techniques, garantissant la sécurité des passagers et du personnel en toutes circonstances.
Report d’entrée en service du concurrent russe du Boeing 737 MAX
La compétition dans l’industrie aéronautique civile se poursuit avec le développement du MC-21, présenté comme le rival russe du Boeing 737 MAX. Toutefois, l’avion qui est censé être le fleuron de la technologie aéronautique russe affronte un nouveau contretemps. Initialement prévue pour une entrée en service en 2020, la production de l’appareil a subi plusieurs retards. Selon les dernières informations, la livraison du premier MC-21 est désormais attendue pour 2025 ou 2026. Les raisons de ce report sont multiples, incluant des difficultés d’approvisionnement en composants clés et l’impact des sanctions internationales.
Evolution constante des normes de sécurité chez Boeing
Dans le même temps, l’attention demeure focalisée sur la flotte de Boeing 737 MAX qui n’est pas exempte de problèmes. La Federal Aviation Administration (FAA) des États-Unis a annoncé une directive qui obligera à rectifier un problème lié au système anti-givre des appareils. Ce correctif s’inscrit dans le cadre des multiples efforts déployés pour maximiser la sécurité à bord du 737 MAX depuis le retour de l’appareil dans le ciel, après deux catastrophes aériennes ayant entraîné sa suspension. La FAA souligne que cette intervention est préventive et qu’aucun incident lié à cette défectuosité n’a été signalé à ce jour.
Incident en plein vol pour un Boeing 777-200ER d’American Airlines
Par ailleurs, un incident récent concernant un Boeing 777-200ER vient rappeler les enjeux continus de la sécurité aérienne. Un avion d’ American Airlines, effectuant une traversée de l’Atlantique en direction de Londres, a dû être dérouté vers Boston suite à la détection d’un pare-brise fendu. Ce type d’événement, bien que pas inhabituel, nécessite une intervention rapide et soulève des questions sur l’usure et la maintenance des appareils long-courriers. Le vol, fort heureusement, s’est déroulé sans autre incident et les passagers ont été pris en charge par la compagnie.
